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Commentaire de Gaétan Sebudandi

sur La France et le génocide rwandais


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Gaétan Sebudandi 12 février 2012 18:55

Bleuton Laurie a sans doute raison d’évoquer le « suicidé » de l’Elysée au lendemain du crash de l’avion présidentiel à Kigali. Les dernières paroles que l’on prête à Francois de Grossouvre, à propos du Rwanda, auraient dû, me semble-t-il, stimuler la curiosité des journalistes et des enquêteurs de l’Hexagone. D’autant plus que l’un de ses proches et confident, l’ex-gendarme de l’Elysée, Paul Barril, se trouvait précisément en mission secrète au Rwanda, au moment de l’attentat contre Habyarimana.

La thèse des enquêtes Bruguière, Péan et Ruzibiza, qui se corroborent mutuellement, désigne comme lieu de tir des missiles la ferme de Masaka. Malheureusement, aucun de ces 3 enquêteurs ne se trouvait sur place pour vérifier la compatibilité de sa théorie avec la topographie des lieux de l’attentat.

Les conclusions de l’expertise commanditée par les juges Trévidic et Poux ont en tout cas l’avantage de coincider avec les témoignages d’officiers belges et francais, présents au camp de Kanombe, le soir même de l’attentat contre le Facon 50 du président Habyarimana. L’expertise balistique et acoustique établit que le départ des missiles devait se situer à moins d’un kilomètre de leurs résidences. C’est-à-dire à l’intérieur du domaine militaire des troupes d’élite des FAR, les forces armées rwandaises du régime Habyarimana. 

Gaétan Sebudandi


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