Sa tactique est celle de l’inertie de l’huître grasse. Elle ne s’ouvre pas.
Superbe métaphore
merci (sans ironie).
Elle a risqué gros à ce petit jeu d’évitement, et en tous cas, elle ne
rend ne rend pas honneur à la hauteur du débat démocratique dont notre
pays a bien besoin, car semi-démente en effet, mais pas complètement
folle non plus, elle se sait perdante au jeu de la raison.
Bien exprimé aussi. D’autant plus frustrant que le débat aurait pu être riche.
Dans cette même émission, c’est Mélenchon qui était invité il y a quelques semaines. Il avait réagi de façon intéressante à cette caricature qui lui était présentée. Réaction en deux temps :
1) D’abord un peu de colère, mais c’était mérité (et sans doute recherché), parce que le FN est son ennemi juré, son antagoniste. Les présenter ainsi comme identiques alors qu’ils sont deux extrêmes opposés (suffit de voir leur positionnement sur l’immigration) n’est qu’une basse manœuvre pour tenter de discréditer les deux au profit du statu quo de l’UMPS.
2) Dans un second temps, et contrairement à Marine, Jean-Luc dit à Pujadas « je vais quand même vous répondre, puisque vous m’y invitez ». Pour lui cette image, quoique détestable, est lourde de sens : elle montre qu’au final, quand tout le reste a disparu, quand plus personne ne croit au statu quo de l’UMPS, de l’Europe ultra-libérale, etc. — ne restent plus alors que les candidats dits « radicaux », « extrêmes », ceux de l’anti-système et du changement « réel », systémique.
Et de mettre en garde les journaleux présents : cette révolution aura lieu « de toute façon ». Son combat, dit-il, consiste à lui donner une chance de se faire par les urnes et non par la violence qui, à défaut de solutions politiques et pacifiques, ne manquera pas d’exploser, plongeant le pays dans le chaos. La marmite est pleine, ça va bientôt déborder... Il est urgent de débattre et de proposer des choses qui soient de nature à créer un système plus juste et « supportable ».