Pour le plaisir d’écrire.
Jeter des mots dans le silence assourdissant de la toile.
J’ai embrassé la première fille dont j’étais amoureux sur « How deep is your love » des Bee Gees. Brusquement, j’étais en sueur et je bégayais, elle était tellement belle... Bien sûr, mon chanteur préféré, c’est Bashung, droit et intègre jusqu’au bout...je tuerai la pianiste...un duo magnifique avec Arno dans le film de Benchetrit.
Et pourtant, chaque fois que je réentends ce slow des seventies dans ma voiture à la radio, j’ai une image précise qui revient et me procure une sensation douce et agréable.
Et je ne suis pas vraiment classe moyenne, je ne suis même pas classe du tout...
Cette théorisation de la culture est d’un goût douteux, monsieur. Surtout quand il s’agit, par un petit détour anodin, d’affirmer la supériorité de la race blanche. Mozart aurait bien ri en vous lisant : du tam-tam, il en a mis plein sa musique !!!
Vous n’avez jamais été en Afrique, vous ne connaissez pas la transe. C’est une musique très très puissante...pour celui qui est enclin à se laisser emporter par elle. Et des musiques comme cela, il y en a sur chaque continent. Chacune avec sa subtilité et représentative de l’âme des peuples qui la produisent.
Rappelez-moi, les blancs, ce sont bien ceux qui ont inventé le christianisme, le nazisme et le stalinisme ? La France, c’est bien le pays où le chef n’a même pas besoin d’être élu par la moitié des français pour être le chef ? (la moitié des votants étant largement inférieure à la moitié des français) ...et puis qui veut donner des leçons de démocratie aux autres...
Je vous donne raison sur un point : la littérature française n’est plus ce qu’elle était. Il n’y a pas en France aujourd’hui l’équivalent d’un Murakami, d’un Baricco ou même d’un Bret Easton Ellis.
De plus, ceux qu’on appellent « les pays émergents » émergent culturellement aussi et il va falloir leur faire de la place.
Plus sérieusement : il suffit de distinguer l’abrutissement du plaisir. Et on peut s’abrutir avec de la musique classique ou prendre son pied sur Dalida. Tout est relatif.
Mais je changerai d’opinion la semaine prochaine, promis !