Bonjour à tous,
Merci @Eric pour cet article
synthétique sur le FESF et le MES.
Pour mémoire, le MES va remplacer le
MESF qui est un programme de financement d’urgence tributaire des
fonds levés sur les marchés financiers et garantis par la
Commission Européenne par l’utilisation du Budget de l’Union
Européenne.
Il fonctionne sous la supervision de la
Commission pour préserver la stabilité financière de l’Union en
fournissant une assistance financière aux Etats membres en
difficulté économique
Une information très peu diffusée
concerne l’absence de fondement juridique européen lors de la
création du FESF et du MES, mais qui a été contourné (et
l’habitude a été prise) par une modification mineure de l’article
48 du TUE, évitant le recours au référendum :
Afin de résoudre le problème du fondement juridique, le
gouvernement
allemand indiqua qu’un amendement au traité serait nécessaire.
Cependant, après la ratification difficile du traité
de Lisbonne, certains États et hommes d’État se sont opposés
à une modification du traité, notamment le gouvernement
britannique qui s’opposait à des changements affectant le
Royaume-Uni2,3.
C’est finalement avec le soutien du président
français que l’Allemagne obtint l’aval du Conseil
européen d’octobre 20104.
La proposition allemande demandait une modification minimale
visant à renforcer les sanctions et à créer un mécanisme
permanent de sauvetage. Cette modification minimale ne répondant
toutefois pas à l’exigence allemande de sanctionner les manquements
des États par la suspension du droit de vote. En effet, une telle
exigence nécessiterait une modification plus importante du traité.
Le 16
décembre 2010, le Conseil européen trouva un accord pour un
amendement de deux lignes au traité, ce qui permet d’éviter
la tenue de référendums.
En effet, le Président
du Conseil européen Herman
Van Rompuy a prévu d’examiner les changements à travers la
procédure de révision simplifiée (article 48 TUE)5.
La modification change simplement le traité
sur le fonctionnement de l’Union européenne pour permettre
l’instauration d’un mécanisme permanent6.
(WIKI)
Consulter ici
l’article 48 du TUE sur les procédures de révision ordinaire et
simplifiées des traités.
Cette modification minimale a ouvert la brèche à
l’utilisation massive des procédures simplifiées pour modifier les
traités, sans recourir au référendum.
Cela explique le
recours au vote parlementaire qui a ratifié la modification de
l’article 136 du TFUE transformant le MESF (structure provisoire) en
un MES (structure permanente) aux pouvoirs considérablement accrus
et antidémocratiques.
La prochaine étape
sera le TSCG (Traité sur la Stabilité, la Coordination et la
Gouvernance économique et monétaire de l’UE) qui sera ratifié
suivant cette méthode.
Notre Grand Timonier (Sarko) a
répondu à la question posée par un journaliste sur la tenue d’un
référendum sur le TSCG : Un référendum
sur un Traité complexe de 200 ou 250 articles ? Allons ,
allons !!!
Souvenons-nous
de son action, ses paroles sur le référendum grec,
avec un Hollande qui, en fait, s’abstient
de se prononcer.
Encore un énorme
mensonge que personne n’a relevé, ni la classe politique, ni les
médias mainstream (dont le travail est aussi de contrôler
l’exactitude des propos) . En
réalité, ce fameux TSCG comporte 16 articles. Oui, vous lisez bien,
16 articles et la preuve est là
Et ce triste sire qu’est Flanby-Hollande qui veut nous enfumer avec
une renégociation du TSCG, sans le soumettre à référendum. Sa
pseudo renégociation vise à ajouter une proposition de loi sur le
relance européenne et le contrôle démocratique présentée et
rejetée lors de la ratification du MES par le Parlement..
S’il est élu,
nous aurons droit à ce fameux Pacte Budgétaire (TSCG), son absurde
Règle d’Or, avec ses politiques d’austérité, de rigueur pour
rester dans le Cadre, alors que la solution est de sortir de
ce cadre, de ce carcan imposé par l’oligarchie financière.
Au cours de cette
campagne, avez-vous entendu les candidats parler de la retraite par
répartition, de son avenir. Non, pour la bonne raison que le Conseil
et la Commision Européenne s’en occupent disrètement :
Simplement pour ne
pas « plomber » leur campagne, car après l’abandon en
rase campagne de 2010 du Parti Socialiste et de la plupart des
syndicats, le financement de la retraite de base et complémentaire
n’est plus assuré.
En effet, avec la hausse du chômage, la diversité de contrats
aidés avec exonérations de charges totale ou partielle, l’absence
de volonté politique de combattre la fraude sociale des entreprises,
de certaines professions libérales, les recettes affectées aux
différents régimes fondent comme neige au soleil.
Faites appel à vos souvenirs.
En 1999, le gouvernement Jospin avait créé un Fonds de Réserve
des Retraites (FRR)
qui devait atteindre 150 mds € en 2020-2030 afin de compenser un
gap démographique.
Seulement, en 2010, pour financer sa fameuse réforme des
retraites, Sarkozy
a quasiment vidé le FRR.
Par conséquent, il faudra trouver 200 mds € et sûrement plus
pour financer les retraites à partir de 2018, si des politiques
d’austérité ne sont pas mises en place et si nous maintenons une
croissance suffisante.
Autrement dit, la quadrature du cercle.
Ensuite intervient l’Union Européenne ou plutôt la Commission
qui en 2005 dans le volet préventif et correctif du Pacte de
Stabilité et de Croissance (PSC) précise deux dispositions
relatives aux régimes de retraites :
Toutes les évaluations des politiques nationales par le Coneil
et la Commission prennent en considération la mise en œuvre de
réformes des retraites consistant à introduire un système à
piliers multiples avec un pilier obligatoire financé par
capitalisation
Le Six-pack qui fait partie du TSCG vise à une nécessaire
harmonisation des régimes sociaux européens donc d’une réforme
des retraites
Mario Draghi enfonce le clou en affirmant que le modèle social
européen est mort.
Pour de plus amples détails, consulter le site Contrelacour
Vous n’avez pas mal quelque part ?