"Quand aux communistes français collabos du nazisme (le Pacte...) ils sont pour la plupart morts« / Une fois de plus la sombre cloche de service ramène sa gamelle pour nous démontrer ses connaissances historiques aussi conséquentes que la valeur d’un chèque sans provision.

La botte de paille qui parle est aussi rigoureuse que les frères bogdanoffs sont scientifiques. Le savoureux exemple qu’elle nous livre lui vaut son entrée au panthéon de la médiocrité et de la nullité réunies. Cette cancre et son son savoir en pointillés, n’ayant aucun argument, transforme l’histoire en faisant comme signataires du pacte de non-agression germano-soviétique.....les communistes français. Ribbentrop était un vaillant communiste qui l’ignore ? Quant à Molotov, tout le monde sait qu’en réalité, il était bourguignon donc un authentique français.
Pourquoi cette, comment dire, cette belle connerie ? Pour essayer d’emporter l’adhésion de l’internaute qui lira son post, avec un argument qui se veut définitif, tranchant et sans appel. Des élèves de première ayant ouvert le manuel d’histoire contemporaine en auraient d’affreux ricanements, tellement c’est grotesque.

Pour les autres :
Le pacte germano-soviétiqe (19/08/1939) était constitué de deux volets : un accord économique d’échange de bien manufacturés allemands contre des matières premières soviétique. Le second volet le pacte de non-agression, sur une période de 10 ans, renouvelable. Cependant, personne n’était dupe. Les Allemands avaient les mains libres pour écraser la Pologne et défoncer les troupes françaises si mal préparées et armées. Ces faiblesses étaient, la résultante d’un choix politique fait par le grand patronat français qui avaient choisi de faire perdre la guerre à la république pour mettre un terme aux réformes du front populaire (le fameux : » plutôt Hitler que le front populaire !") Les soviétiques avaient quant à eux un excellent réseau d’espionnage déployé sur l’Europe entière et savaient dès 1937 que l’Allemagne allait attaquer le front russe (via les réseaux de l’orchestre rouge et du groupe d’Erika von Brokdorf). La signature du pacte n’étaient pour eux, une manière de se donner du temps (et de leurrer l’ennemi) pour déménager les usines de production d’armement de plusieurs centaines de kilomètres à l’est de Moscou. Bonne décision, puisque lorsque la directive 21 est mise à exécution (l’opération Barbarossa) le principal est réalisé, préservant ainsi les capacités industrielles. Tout cela déboucha quelques temps plus tard à la mise en pièces de l’armée de Von Paulus à Stalingrad où l’armée soviétique démontra ses capacités de mouvement et sa puissance de feu.