Bonjour papadop,
Vous le savez sans doute le Dala Lama s’enfuit, de crainte, selon lui, d’être arrêté par l’occupant Chinois qui avait envahi le pays en 1951 pour officiellement libérer la majorité de ses habitants de l’oppression féodale.
En réalité, l’affaire s’était négociée avec l’autorité ecclésiastique tibétaine, qui conserva pendant 8 ans partie des ses prérogatives et continua d’administrer le pays sous la botte chinoise sans semble-t-il disent les Chinois respecter les accords conclus, mais en conspirant contre le protecteur . Belle occasion offerte à ce dernier d’intervenir et de lui couper les vivres.
C’était l’époque de la guerre froide, le communisme, Chinois ou soviétique était la bête noire de l’occident. Le Dalai Lama se présenta, lui et le peuple qu’il prétendait représenter de droit divin sans la moindre légitimité populaire, comme la victime de la barbarie communiste en Asie qui, en plus, persécutait sa religion..
Ayant abandonné le Tibet sans combat pour épargner le sang et la guerre à son peuple, comme s’il avait été dépossédé illégalement du pouvoir, il devint le pour l’occident le Ghandi tibétain, disciple de la non violence et de la sérénité religieuse... Ceci lui valut ce prix Nobel de la Paix que décernent les Norvégiens.
Pour mémoire ce prix récompense « La personnalité ayant le plus ou le mieux contribué au rapprochement des peuples, à la suppression ou à la réduction des armées permanentes, à la réunion et à la propagation des progrès pour la paix. »
La révolte des monastères tibétains il ya quelques années montre que la religion tibétaine existe et qu’elle est sous l’autorité d’un autre Lama... Les chinois ont donc réussi a préservé et contrôler les instances religieuses. Sans faire de rapprochement les choses étant différentes vous n’ignorez pas qu’en France á la révolution le clergé dû prêter serment à la République et qu’aujourd’hui le pape ne saurait nommer évêques et cardinaux sans avoir soumis leur candidature à l’assentiment de l’état francais.
C’est ce qu’on appelle la séparation des Eglises et de l’Etat.
Avant de béatifier et sanctifier la vicitme du communisme chinois. essayons d’y voir clair et d’analyser objectivement la situation qui aboutit à cette nomination. Nous l’avons vu avec Obama le Prix Nobel de la Paix ne signifie pas grand-chose. Ce n#est ni un brevet de probité ni une garantie perenne de non recours à la violence.
Shimon Pérès Prix Nobel de la Paix en 1994, n’hésite pas aujourd’hui à défendre militairement le droit d’Israel à la sécurité.