Bonsoir @Rensk,
En parlant d’effet domino, vous avez à la foi raison et tort.
L’oligarchie financière ne veut pas une sortie de la zone euro de la Grèce. Elle est (et a été lors de son adhésion à l’UE, puis à l’euro) le maillon faible européen.
Leur intérêt est de la maintenir sous « assistance respiratoire » ou sous perfusion financière en la « sauvant » en permanence, ce qui affaiblit les autres états européens fragiles comme le Portugal, l’Espagne et l’Italie, mais aussi les états « forts », à terme, comme l’Autriche, la France...par leurs contributions aux différents plans de sauvetage.
J’espère me tromper, mais il y a une volonté, à partir de la Grèce, d’organiser des défauts partiels des états « faibles ». Personne ne pouvant intervenir massivement sur les dettes espagnoles et italiennes ( 735 mds€,1 900 mds€), portugaise (160 mds) pour mémoire.
Il s’agirait de mettre en place une contagion de défauts partiels dont les bénéficiaires seraient les hedge funds, les possesseurs de CDS (Credit Swap Default) et les banques privées par transfert de leurs créances pourries aux états.
Mario Draghi détourne l’activité de la BCE au profit des banques commerciales, des opérateurs financiers en bon ex-Directeur Europe de Goldman-Sachs.
Par contre, un effet domino provoqué par la sortie de l’eurozone, de l’UE d’un état européen comme la France mettrait à mal le précédent schéma.
D’où leur intérêt pour une bipolarisation (Hollande vs Sarkozy) dans le débat de la présidentielle française dont elle sortira vainqueur quelque soit le candidat élu.
Je vous souhaite beaucoup de courage et de ténacité pour surmonter les difficultés que vous rencontrez.