Bayrou attendait un gros nazi bas du
front et crâne rasé.
Mais non, ce n’était que Momo.
Momo
avec son coran, son identité de pacotille et ses
kalatnickovs.
Momo, 23 ans, citoyen français, grandi au pays
du « y’a pas de race », y’a pas d’identité« , on »est
tous frères dans l’idéal républicain« , »on est
tous les frères du modem "
D’ailleurs, pour
Bayrou, tout était clair et avant même l’attentat de l’école
juive, il accusait Sarkozy d’avoir éveillé les relents nazis avec
des mots :
"Les hommes politiques ont le devoir
de veiller à la société dont ils ont la charge, de veiller à ce
que les tensions, les passions et les haines ne soient pas
entretenues, encouragées. Monter les uns contre les autres, même
artificiellement, même électoralement, c’est faire flamber ce genre
de passions«
»On lance des sujets, des mots, ils
roulent comme des avalanches et, quelquefois, tombent sur des fous",
a-t-il dit, avant d’appeler à l’« unité nationale ».
Voilà donc ce que disait Bayrou avant même savoir que
c’était momo l’assassin.
La conclusion est claire : ce sont
les mots de Sarkozy qui ont poussé Momo à tuer.
Le compte de Bayrou est fait : D I S Q U A L I F I C A T I O N !!!