J’ai dit que j’estimais que cette question ne mériterait pas un débat tant la réponse me semble logique. Mais puisque le débat est ouvert et puisque mon avis n’est pas unanime, je prend part au débat.
Si tous les débats étaient justifiés, nous n’en serions pas là aujourd’hui...
Vous remplacez ensuite la phrase de l’article par « Que l’on croit à une pluralité de races ou pas, la république l’ignore et traite tous les êtres humains à égalité. »
Mais que faîtes vous de la juxtaposition syntaxique des origine et des religions ? Si je poursuis votre logique cela donnerait : « Que l’on croie à une pluralité de races, d’origines et de religions ou pas, la république les ignore et traite les êtres humains (les citoyens plutôt) à égalité (face à la loi) »...
Mais c’est un fait établi qu’il existe plusieurs origines et plusieurs religions. Le conditionnel ici ne vaudrait alors que pour un seul des trois mots... Etrange, surtout quand on sait que lorsque cette phrase a été écrite il était admis d’utiliser le mot race pour différencier les individus physiquement différents.
De plus la République ne doit pas ignorer les différences, bien au contraire. Elle doit les reconnaître et les défendre. Elle ne doit pas nier qu’un noir est un noir et qu’un asiatique est un asiatique, sur des critères physiques... Elle doit, tout au contraire, le prendre en compte et faire en sorte que cela ne face aucune différence vis à vis de la loi. Nous en sommes loin, car c’est un objectif difficile à atteindre. Et les discriminations sont nombreuses, et que certaines d’entre elles soient des discriminations positives ne règle absolument pas la question de l’égalité.
Mais si l’égalité était une chose si simple, il n’y aura pas eu tant d’hommes et de femmes sacrifiés en son nom au cours de l’histoire...