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Commentaire de Jean Luc Toutlemonde

sur Pornographie : l'addiction du siècle ?


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Jean Luc Toutlemonde 12 avril 2012 22:25

@Christian Labrune

Vous avez une certaine culture. Vous connaissez apparemment vos classiques. Votre démonstration est habile et pourrait emporter l’adhésion des moins instruits, mais vous ne tromperez pas ceux qui savent penser. L’enchaînement de vos arguments relèvent de ce que l’on appelle communément le sophisme. (Vous en avez sans doute parfaitement conscience d’ailleurs, et êtes sans doute un admirateur de toutes cette tradition...) Je connais mieux votre genre que vous semblez me connaitre, cher Monsieur.

"Un sophisme, ou argument à logique fallacieuse pour duper volontairement, est un raisonnement qui cherche à apparaître comme rigoureux mais qui en réalité n’est pas valide au sens de la logique (quand bien même sa conclusion serait pourtant vraie). À l’inverse du paralogisme qui est une erreur involontaire dans un raisonnement, le sophisme est fallacieux : il est prononcé avec l’intention de tromper l’auditoire afin, par exemple, de prendre l’avantage dans une discussion. Souvent, les sophismes prennent l’apparence d’un syllogisme (qui repose sur des prémisses insuffisantes ou non-pertinentes ou qui procède par enthymème, etc.). Ils peuvent aussi s’appuyer sur d’autres mécanismes psychologiques jouant par exemple avec l’émotion de l’auditoire, l’ascendant social du locuteur (argument d’autorité) ou des biais cognitifs (comme l’oubli de la fréquence de base).

Dans la Grèce antique, les sophistes dont le nom est à l’origine du terme sophisme, enseignaient l’éloquence et l’art de la persuasion. Et c’est pour démasquer leur rhétorique parfois fallacieuse que les philosophes ont posé les bases de la logique. Depuis les Réfutations sophistiques d’Aristote, de nombreux philosophes ont ainsi cherché à établir une classification générale des sophismes pour, le plus souvent, s’en prémunir (Bacon, Mill, Bentham) mais à l’inverse, d’autres auteurs, comme Arthur Schopenhauer dans L’Art d’avoir toujours raison (1830), ont aussi défendu l’usage du sophisme pour son efficacité dialectique."

Source Wikipedia



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