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Commentaire de ddacoudre

sur Combien sommes-nous à vouloir vraiment le changement ?


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ddacoudre ddacoudre 20 avril 2012 10:48

bonjour johanes

pas grand monde. la décroissance ne peut se concevoir si en parallèle se développe un lieu où l’homme se trouve une raison d’exister de se valoriser et de recevoir un revenu en complément de celui qu’il perdra du fait qu’il changera son mode de consommation, pour des productions durables moins polluantes, moins individuelles, un lieu où il donnera un sens à son existence autres qu’être un boyau qui consomme a outrance et rejette les déchets sous lesquels il se meurt.
nous en sommes là, et l’élection fini il nous faudra bien aborder se problème, sans trop d’illusion pour l’immédiat car tous les pays du monde consommerons toutes les ressources disponible jusqu’à épuisement dans des guerres pour pomper les dernières gouttes ou le dernier kilo de minéral.
la solution est dans nos cerveaux encore faut-il la libérer et lui donner une universalité, et ce n’est pas gagné pour ne pas dire perdu face aux puissances des médias qui lavent les cerveaux au quotidien proposent sur tous les territoires du monde des produits que tous ne pourrons avoir, et dont ils rêveront et feront, en humain, tout pour l’obtenir drainant des problèmes de flux migratoires et de compétition des moins disant, territoire insatiable pour les appétits d’une organisation capitaliste du commerce, dont chacun rêve d’en être un millionnaire.
faute d’en tirer un manifeste d’un monde ou nous pouvons vivre ensemble sur une planète qui peut nous nourrir convenablement, nous aurons pour nourriture des rations de guerre. certainement.

en 1999 j’ai écrit un essai qui propose comme alternative le développement de la richesse avec laquelle nous naissons notre intelligence, mais c’est comme un terrain en friche elle se cultive.

REMUNERER LES HOMMES POUR APPRENDRE.

 

Rémunérer les hommes pour apprendre c’est même mettre un pied dans l’incertitude, c’est mettre un pied dans un monde à inventer, et cela n’est pas rien. Pas forcément comme je le vois, car ce n’est que le mien, mais c’est poser les marques d’une aventure.

Pourtant, il ne pourra pas être plus effrayant que celui qui est le nôtre aujourd’hui. Dans lequel, pour sortir d’une existence passée que nous avons appréciée cruelle, nous avons, en développant nos « cultures sociétales », construit aussi des organisations « eugéniques ».

L’Homme n’a jamais eu autant de moyens à sa disposition pour le comprendre, et cependant il reste sur la défensive. Il ne fait pas dans l’ensemble la démarche de s’ouvrir au monde à l’univers, pour rester dans son « mensonge culturel ». Alors pourquoi ne pas forcer la main de l’évolution, en rémunérant les hommes pour apprendre, et essayer de découvrir si dans notre suffisance nous ne nous étions pas fourvoyés par « ignorance existentielle ». Je vais donc essayer de m’en expliquer.

Cela signifierait-il que l’actuelle organisation économique est immuable, et que nous aurions trouvé la pierre philosophale dans ce domaine ? (Alors que nous avons encore 800 000 ans estimés avant notre prochaine évolution).

 Aussi, je comprendrais mal que l’on vienne dire au nom de l’entreprise, que les hommes n’ont pas le droit de développer une autre source de richesse en dehors d’elle.

Néanmoins, je comprends que les détenteurs du pouvoir économique disent qu’ils n’entendent pas le partager, car « l’entreprise » est aussi une arme, une arme de conquêtes. Si bien que, c’est une décision politique qui intervient toujours. 

L’entreprise n’emploiera du personnel que si elle y trouve un intérêt, et c’est bien qu’elle fonctionne ainsi ; l’entreprise n’a pas pour finalité de donner du travail, mais de produire des biens et des services. C’est aux hommes à se trouver une autre source de revenu ou modifier le système monétaire. C’est à eux de s’interroger sur leur devenir, pas à l’entreprise. Encore faudrait-il que dans leurs majorité ils connaissent les mécanismes de l’économie qu’ils génèrent consciemment ou de fait, et ne pas prendre des relatives pour des valeurs absolues ou réelles.

Comprendre que la Liberté n’est que la compréhension de la somme des contraintes dans lesquelles nous enserrons notre corps et notre esprit, et ne pas entretenir avec l’entreprise des rapports de maître à esclave, où quand le maître disparaît, l’esclave cherche à qui se vendre. Nous désirons tous être des maîtres, alors que nous ne sommes que les esclaves les uns des autres. Pourtant ce qui est important ce n’est pas d’être maître ou esclave, ce ne sont que des mots. C’est de savoir être ce que nous sommes aussi, des Êtres communicants linguistiquement et sémantiquement, mais cela se découvre par l’instruction, la connaissance, le Savoir, et comprendre que ce n’est jamais acquis indéfiniment puisqu’il s’agit d’une démarche « culturelle ». Cela demande des années d’apprentissages, pour ne pas dire la vie, et c’est si difficile que la plupart du temps nous préférons utiliser un langage plus rapide et universellement connu, les armes. Une définition estime que l’homme est un être économique (l’homo oeconomicus, Être rationnel motivé par son seul profit, « coût avantage ») parce qu’il effectue un travail pour cueillir et chasser. Cette extension de la définition de l’économie nous conduirait à dire que notre Univers est un univers économique, parce que chaque association atomique, et ce qui en découle, exige un travail et un coût association (échange). Il ne serait donc pas stupide de dire que l’univers est économique puisqu’il y existe un perpétuel échange, et il n’appartient qu’à notre observation d’y trouver un rapport coût avantage. Il conviendrait donc de redéfinir notre monde sur cette base. Ainsi nos relations affectives et sociales deviendraient économiques, ce qui ne changerait rien à leur qualité, mais très vite nous verrions apparaître une nouvelle définition de notre activité productrice, pour que ceux, qui justifient au travers d’elle l’exploitation d’autrui puissent le faire.

L’organisation économique ne peut qualifier ce que nous sommes, elle n’est qu’un moyen de parvenir à la réalisation, à la production, et à la satisfaction de nos besoins et désirs humains. Et parmi cela, celui important « du rêve absolu » de chacun. Un rêve pour lequel, quand nous ne prenons ni le temps ni les moyens pour le construire, certains d’entre-nous nous vendent à sa place des illusions qui nous empêchent de voir que nos rêves sont accessibles.

Aujourd’hui, « Le rêve » c’est de devenir riche en accumulant de la monnaie, ce que permet l’instauration des modèles simplifiés  de millions de décisions indépendantes, prises par les individus organisés pour se répartir des biens rares, et effectuer un choix parmi ceux-ci.

Si cette organisation économique s’est développée grâce à d’innombrables penseurs, découvreurs, entrepreneurs et acteurs qui exerçaient dans des cadres sociopolitiques divers, nous pouvons aisément comprendre qu’opter pour le modèle structurant l’activité sociale peut en retour fixer un cadre rigide, des modèles économiques difficilement réformables suivant leur étendue qui interféreront sur elle.

Ce constat ne permet pas d’affirmer pour autant que l’économie crée le social comme l’idée s’en est répandue, même s’il l’imprègne et l’empreigne, parce que nous avons bâti des dépendances structurelles à l’égal de notre psychique.

Cela, parce que nous ne sommes plus au fait des mutations ou évolutions, à cause de la diffusion d’un savoir sociologique trop pauvre, face à une évolution technologique trop rapide, et d’un encodage relationnel devenu un code complexe d’initiés. Mais également parce que nous croulons sous une information dantesque, que plus personne n’a le temps ni de lire ni d’écouter dans son ensemble. Parfois cela conduit au paradoxe d’étouffer l’originalité (soit d’idées ou d’œuvres), pour rester accolé au système mercantile dans lequel se vend mieux tout ce qui est racoleur, scabreux, polémique ; et où le voyeurisme a pris le pas sur l’information. Ceci, alors que des hommes ont payé un lourd tribut, par leur vie, pour nous en sortir, afin que par « l’intelligence » nous soyons aptes à la reconnaître.

Pourtant, il nous faudra encore certainement quelques siècles de développement de l’intelligence pour ne plus nous complaire à fabriquer des morts, nous délecter de l’odeur des cadavres, à tel point que nous en faisons un divertissement. Je ne veux pas par-là ignorer la violence, ni croire que c’est en l’interdisant qu’elle va disparaître, mais souligner que si notre éducation tend encore à mettre en exergue nos caractères de charognards, c’est que nous avons dû nous égarer quelque part.

Pour conclure cet essai, je ferai un pari sur le futur des progrès de notre « intelligence cérébrale », d’un cerveau relaie transcripteur sensoriel doté d’une capacité psychique extraordinaire pour développer une nouvelle richesse.

Je crois à l’instar de l’imprimerie qui a marqué une étape importante dans la diffusion du savoir et de l’information, la connaissance des sciences de la physique, par la mécanique quantique, va marquer une autre étape dans le développement sociétal de notre civilisation. Il nous faudra réexaminer beaucoup de nos relations ou les « requalifier » sous son auspice, inventer d’autres mots. Si la théorie du chaos permet d’exploiter la plus petite donnée économique, elle peut également nous permettre d’en mesurer son incidence à très long terme et d’envisager un regard sur notre existence, non plus à la seule mesure de nos perceptions sensorielles, mais aussi à celle de notre intelligence. Néanmoins, il nous faudra pour cela faire le même effort qui a suivi la découverte de l’imprimerie, créer un enseignement général à destination des adultes tout au long de l’existence, sans attendre quatre cents ans pour le mettre en œuvre. Ceci, pour que la démarche d’apprendre devienne un plaisir, et non pas une souffrance, comme celle à laquelle nous avons réduit nos relations vitales avec le travail ; surtout parce que le Savoir est l’élément dans lequel baigne notre nature culturelle, et il nous faudra regarder notre existence à l’échelle de l’espèce et de sa durée, tout en sachant chacun prendre au quotidien au travers des mots qui définissent l’humain et son monde, le plaisir que cela nous offre d’y appartenir.

 

Tout ceci commande d’être convaincu qu’il y a un absolu où tout ce que nous concevons s’écroule, Il est donc nécessaire de comprendre que quelqu’un qui dispose d’une certitude absolue peut se suicider car il est déjà mort. En fait c’est un mort vivant qui ne pourra plus rien apporter au monde, hormis sa destruction, car pour vivre il ne peut développer que la mort qu’il porte.

ddacoudre.over-blog.com.

Cordialement



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