Pour ma part c’est l’inverse, je suis plutôt d’accord avec le fond de votre article et nettement moins avec son titre. Je pense que le problème de fond est la perversion de l’ego acceptée par tous comme « normale », ce qui nous rend tous responsables des dérives sociétales que nous subissons.
L’ego est l’idée que l’on construit de soi pour exister aux yeux des autres. Cette construction de l’esprit , pour indispensable qu’elle soit à notre équilibre, devient pathologique lorsqu’on ne se fie qu’à elle pour guider nos vies. Car trop souvent, elle passe par le refoulement de la part la plus sensible de l’être, à savoir ses émotions.
A trop refouler nos émotions sous prétexte de les contrôler, on exacerbe notre ego, ce qui conduit aux dérives que vous énoncez.
Je constate comme beaucoup que nous vivons actuellement le point d’orgue d’une transition qui, pour que nous y survivions collectivement, va devoir aboutir à une prise de conscience : ne plus accorder de pouvoir ou de crédit à quiconque exprime un comportement ou des choix dont on mesure qu’ils sont sont d’ordre égopathologique !
S’il y a une justice les responsables de la crise seront « inquiétés », c’est-à-dire traités pour ce qu’ils sont, des psychopathes souffrant « d’égopathologie » !
Peut-être faut-il commencer par reconnaître ce néologisme et ce qu’il désigne...
Le débat reste ouvert, merci de m’avoir donné envie d’y participer.