@Helios
Le FN est certainement pragmatique et dynamique, sa nouvelle stratégie qui consiste à se rapprocher davantage de l’électorat populaire, à vouloir rassembler à droite de l’UMP, à défendre la laîcité plutôt qu’a se présenter face à l’Islam comme un parti xénophobe, ne relève en rien de thèses qui sont pragmatiques ou dynamiques mais purement expansionniste électoralement parlant.
Vous nous dites que l’UMP est le plus fasciste des deux partis de droite, et dans le même temps, bon nombre de vos dirigeants nous disent qu’il faut préférer l’original à la copie. C « est tout le paradoxe de votre positionnement actuel. Certains diraient que cela trahit clairement les ambitions de ce parti, en recherche de dédiabolisation, c’est-à-dire de gage de respectabilité.
Votre définition du racisme ou de la xénophobie est cependant révisionniste. Pourquoi ? Parce que vous mélangez les genres. Un parti politique n’est pas un club de supporters, en aucun cas. Car ce dernier n’a pas pour vocation, outre son statut, de régler les problèmes des gens, de diriger un pays en somme. Cela n’a rien de sportif, c’est excusez-moi de vous le rappeler, beaucoup plus sérieux.
A partir du moment où un parti politique ou un leader politique prétends que l’origine d’un groupe de personne, que ce soit une origine ethnique, géographique, culturelle ou religieuse est la source de nombre de problèmes qu’ils soient sociétaux ou sociaux, alors on peut qualifier que ces idées sont xénophobes, elles sont hostiles à ce qui est étranger. Et ce n’est pas une idée qui en vaut une autre. Cela ne l’a jamais été. Toute notre histoire, sans faire référence à l’histoire contemporaine, le prouve, contrairement à ce que dit le FN.