Pour moi, le coeur du probleme n’est pas du tout le prix, la disponibilité ni même la qualité.
Il faut d’abord se rendre compte que la « globalisation » et la richesses de nos societes ont convertui des domaines rares en secteurs vulgaires et perissables.
La musique, le cinema n’echappent pas a cet effet de consommation.
Le second point est que tout aujourd’hui se joue pour une majorité et non pas une minorité. Quel que soit le domaine, qu’il soit marchand ou culturel, est fait pour satisfaire les 94% du centre de la courbe de Poisson.
Alors, ceci appliqué au cinema, objet de cet article, demontre que le coeur de la « clientele » des productions cinematographiques, qu’elles soit confidentielles, artisanales ou industrielles de grands studios mondiaux, doivent etre consommées immediatement. Ceci permet de mesurer l’attente des clients pour les productions suivantes, de satisfaire les financiers qui attendent le ROI de leur fric (ils se fichent des contenus).
Seuls, les droits d’auteurs sont la pour assurer que les erreurs d’appreciation de la qualité des produits soit garantie au dela de leur meconnaissance du public, immediatement ou dans le temps
Tous les moyens sont alors bons pour participer a la societe du consommable, et souvent du pret a penser qui ecrase les valeurs individuelles.
Ceux qui n’ont pas les moyens, parce qu’ils habitent dans une zone ou la serie passera une année plus tard, parcequ’il n’y a pas de salles de cinema du premier cercle qui diffusent les nouveauté... parce qu’ils n’ont pas les moyens ou quelques autres raisons, ... ceux la telechargeront legalement ou pas, l’objet de leur envie.
Le streaming ne menace rien, ni les mauvais films, car rappelez vous, tous les gouts sont dans la nature, ni les producteurs, ni les financiers, car au final, entre le prix de la promotion et le manque a gagner du « piratage », le premier des deux coute nettement plus cher !
Et HADOPI (et ses cousines etrangeres) dans tout cela ?
C’est LA question interressante. Rappelez vous, en 1921 - je crois -, le premier code de la route est né. Il a ete creer pour faire face a la normalisation de la circulation dont les regles n’etaient pas homogenes et correspondaient a un comportement minoritaire et responsable. La generalisation de la circulation a necessité de fixer ce comportement et ce code evolue encore de nos jour.
On peut penser que la HADOPI n’est qu’une premisse d’un comportement et d’un usage des reseaux de telecommunications globaux. Peu importe sa justesse, le code d’internet se met en place.
Esperons seulement que ce code soit celui de la securité avant d’etre celui du commerce. Esperons egalement que comme son homologue de la route, ce code ne soit pas une arme de d’attaque de la dignité des citoyens pour satisfaire leur gouvernabilité - les radars-internet existent deja -