@ Cocasse
La loi de 1905 est effectivement bien antérieure à ces questions d’immigration. Était-elle sans objet ?
La loi inutile de 1905 ???
Je ne vois pas le rapport avec l’immigration, qui ceci dit en passant rapporte plus qu’elle ne coûte
http://www.courrierinternational.com/article/2010/12/02/les-tres-bons-comptes-de-l-immigration
On a l’impression que François Hollande s’est inventé un moulin à vent avec sa proposition n° 46.
Sauvegarder le statut de l’Alsace-Lorraine, c’est bien beau, c’est on-respecte-l’histoire, c’est statu quo, c’est très paix des ménages ... mais vue l’évolution des pratiques religieuses ces dernières décennies, la disparition massive des curés, la création de l’Etat d’israel, une population protestante qui stagne, le désintérêt assez marqué des français (et des européens en général) pour les filières cultuelles classiques , toutes les difficultés qu’il y aurait à homologuer une « nouvelle » religion, ... les ministres du culte se font de plus en plus rares ... c’est autant de « postes » en moins à financer.
Bref, j’ai comme le sentiment que ces accords concordataires sont entrain de mourir à petit feu très tranquillement.
Qu’en sera-t-il de la Loi Falloux de 1850 ? ... encore en vigueur en Alsace-Moselle (enseignement religieux à l’école publique, professeurs de religion rémunérés par l’État).
Il y a là non seulement quelques économies de postes d’enseignants à gagner, mais aussi l’occasion de mettre en application cette si belle laïcité.
« Le Conseil d’Etat, par un arrêt du 6 avril 2001, a précisé clairement le droit actuel : l’enseignement religieux à l’école publique n’est pas obligatoire pour les élèves ; la seule obligation incombe à l’Etat qui est tenu d’organiser cet enseignement conformément à la réglementation locale.
Dans son rapport remis au président de la République le 11 décembre 2003, la Commission de réflexion sur l’application du principe de laïcité dans la République, présidée par Bernard Stasi, revient sur la question :
« La commission estime que la réaffirmation de la laïcité ne conduit pas à remettre en cause le statut particulier de l’Alsace-Moselle, auquel est particulièrement attachée la population de ces trois départements. Un aménagement lui paraît cependant nécessaire. Doit être envisagée toute mesure permettant d’affirmer l’égalité des croyants, des athées et des agnostiques. La pratique actuelle, qui oblige les parents à effectuer une demande spécifique pour que leurs enfants soient dispensés de l’enseignement religieux, pourrait être modifiée. Il suffirait qu’un formulaire soit remis en début d’année scolaire aux parents, afin qu’ils répondent positivement ou négativement à cette offre de cours. »
Parmi d’autres propositions visant à « affirmer une laïcité ferme qui rassemble », la commission propose de « laisser ouvert le choix de suivre ou non un enseignement religieux » »
http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article1254#nh9