Le problème scientifique de fond du GIEC est l’absence de preuve sur le rôle qu’il attribue, par défaut, au CO2. Tout ce bazar politico-scientifique repose donc sur du vent, et les taxes, règlementations contraignantes, marchés d’échange carbone, sources de nombreuses malversations participent à la plus grande escroquerie de notre époque, à la charge du contribuable, bien sûr.
Voici, pour illustrer mon propos, un texte plein de sagesse du physicien et enseignant-chercheur à Polytechnique, Serge Galam, sur le renversement de la charge de la preuve.
"Il est plutôt surprenant que celui qui affirme détenir « la » vérité voit ses paroles prises pour argent comptant quand celui qui réclame une preuve de cette affirmation non démontrée scientifiquement doit, pour être écouté, apporter la preuve que la vérité défendue sans preuve est fausse. Les techniques, la méthodologie, toute notre approche expérimentale et nos constructions théoriques ont été inventées pour prouver l’existence de ce qui existe. En revanche, il est impossible de prouver l’inexistence de ce qui n’existe pas… La preuve ne peut porter que sur quelque chose d’existant. Dans le débat sur le climat, j’insiste sur le fait que je parle bien d’absence de preuve, et non de doute, à propos de la responsabilité humaine en matière de réchauffement. De même, à propos de la question de savoir si nous sommes dans une phase longue de réchauffement ou de refroidissement. Le doute implique une croyance. Or en termes scientifiques soit j’ai la preuve, soit je ne l’ai pas. Il n’y a pas de place pour la subjectivité dans la validité d’un résultat scientifique. Il est urgent de savoir dire : « scientifiquement, on ne sait pas ». Aujourd’hui je ne dis pas que je doute de la responsabilité humaine, je dis qu’il n’y a pas de preuve de cette responsabilité. C’est un fait, pas une opinion ».
C’est pour masquer cette faiblesse (et bien d’autres...) que les réchauffistes font des manoeuvres de diversion, comme celle, ridicule, de Naomi Oreske, mais nous ne sommes pas dupes, nous, les internautes sur Agora Vox.