Des chercheurs étatsuniens payés pour attaquer la science
Naomi Oreskes, historienne des sciences de la Terre, professeure à l'université de Californie à San Diego (Etats-Unis), est coauteure, avec Erik Conway, d'un ouvrage de référence sur les racines du climatoscepticisme, qui est paru en français (les Marchands de doute - Le Pommier, 524 pages, 29 euros).
En Europe aussi, la bataille négationniste sur le climat a commencé depuis bien longtemps, menée par des cabinets de relations publiques bien « financés » qui ont diffusé des messages efficaces et convaincants. On retrouve donc d’un côté, les scientifiques qui analysent un dossier compliqué, le climat, et tentent d’anticiper la survenue d’événements extrêmes (cyclones, sécheresses, etc.) ; de l’autre, ceux qui prétendent que la main invisible du marché réussira à résoudre tous les problèmes. Le message que les braves gens préfèrent naturellement entendre est bien évidemment celui qu’assènent ces derniers.
Naomi Oreskes poursuit son entretien en soutenant que le « climatoscepticisme est avant tout une histoire étatsunienne qui trouve sa source dans l’angoisse face au communisme. On trouve à l’origine un groupe de « scientifiques » qui ont fait carrière durant la Guerre froide et qui, après l’effondrement de l’URSS, ont vu dans les préoccupations environnementales un avatar du socialisme ».
La scientifique conclut en « voyant cette campagne contre la science climatique comme une sorte de maladie qui s'est propagée. Et il y a toujours des raisons différentes de tomber malade ! ».
Capitaine Martin
54 réactions à cet article
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Tous ces mensonges pour de l’argent , pour des bouts de papier
Détruire la planète pour du papier avec des chiffres dessusCeux qui détruisent et ceux qui mentent ne sont ils pas sujets à être jugés pour crime contre l’humanitéPhilippe-
Non, pas pour de l’argent. L’argent n’est jamais qu’un moyen. Ils mentent pour de belles villas avec piscine, pour des belles bagnoles, pour des Breitling ou des Rolex, pour des repas dans des trois étoiles, pour des vêtements Armani ou Prada, pour des vacances à St Barth ou aux Maldives, pour des nuits torrides avec des créatures de rêve, pour des tableaux de maitre, etc.
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Pas seulement pour ça mais aussi par idéologie.
Ce sont les mêmes qui s’opposent à la sélection naturelle ou nous parle d’intelligent design.Ils pensent que la Terre appartient aux hommes parce que c’est écrit dans la bible et qu’on peut en faire ce que l’on veut sans considération pour les autres espèces et donc la nature. Bien sûr, il est politiquement incorrecte de le dire alors on préfère remettre en cause les vérités scientifiques. -
Vous nous faites une belle soupe, et vous assaisonnez à foison...
Vous n’oubliez aucun ingrédient pour être sûr que le lecteur va bien vomir.Mais dites-moi, avez-vous eu une démarche scientifique ? Avez-vous comparé les arguments respectifs ?
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Oui.
Car je suis passionné de sciences et j’y consacre beaucoup de temps.Vous trouvez la soupe indigeste ? Moi aussi. -
Indigeste ? pas vraiment (je ne suis pas vous). Dieu a créé la terre, le ciel, les hommes et toutes les espèces. Mais je ne vois pas ce que cela vient faire dans l’histoire du réchauffement climatique....
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@blackmatter
Cela va vous sembler rude mais entendez moi s’il vous plait .
Les autres espèces ; la « nature » (c’est quoi ça ?), la planète ?
Soyons francs : ça n’intéresse réellement personne ou très peu de monde.
La réalité cependant, c’est que c’est pour nous les humains qu’il faut arrêter le massacre. Sans cela cette planète va devenir un enfer, pour nous, êtres humains.
L’équilibre écologique est le fruit de milliards d’années d’accordage(s) très fin(s) de tous les paramètres qui rendent la vie , et sa prospérité, possible ; comme une horloge géante composée de millions de milliards d’engrenages : vous en retirer un, plus rien ne marche .
Je pense que l’argument qui essaie de susciter de l’empathie envers d’autres espèces et envers un gros rocher flottant (la Terre) n’est pas efficace.
C’est peut être triste mais c’est ainsi et nier la réalité n’est pas « productif ».En court : on s’en fout des animaux et des arbres, ok, mais sans eux on crève : nous sommes partie indivisible de ce système. L’égocentrisme intelligent c’est celui qui reconnait et intègre ce qui est hors de l’ego comme une partie indispensable à sa survie.
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@ffi
Correction : « *je pense que* Dieu a crée »
S’il vous plait. -
Le problème scientifique de fond du GIEC est l’absence de preuve sur le rôle qu’il attribue, par défaut, au CO2. Tout ce bazar politico-scientifique repose donc sur du vent, et les taxes, règlementations contraignantes, marchés d’échange carbone, sources de nombreuses malversations participent à la plus grande escroquerie de notre époque, à la charge du contribuable, bien sûr.
Voici, pour illustrer mon propos, un texte plein de sagesse du physicien et enseignant-chercheur à Polytechnique, Serge Galam, sur le renversement de la charge de la preuve.
"Il est plutôt surprenant que celui qui affirme détenir « la » vérité voit ses paroles prises pour argent comptant quand celui qui réclame une preuve de cette affirmation non démontrée scientifiquement doit, pour être écouté, apporter la preuve que la vérité défendue sans preuve est fausse. Les techniques, la méthodologie, toute notre approche expérimentale et nos constructions théoriques ont été inventées pour prouver l’existence de ce qui existe. En revanche, il est impossible de prouver l’inexistence de ce qui n’existe pas… La preuve ne peut porter que sur quelque chose d’existant. Dans le débat sur le climat, j’insiste sur le fait que je parle bien d’absence de preuve, et non de doute, à propos de la responsabilité humaine en matière de réchauffement. De même, à propos de la question de savoir si nous sommes dans une phase longue de réchauffement ou de refroidissement. Le doute implique une croyance. Or en termes scientifiques soit j’ai la preuve, soit je ne l’ai pas. Il n’y a pas de place pour la subjectivité dans la validité d’un résultat scientifique. Il est urgent de savoir dire : « scientifiquement, on ne sait pas ». Aujourd’hui je ne dis pas que je doute de la responsabilité humaine, je dis qu’il n’y a pas de preuve de cette responsabilité. C’est un fait, pas une opinion ».
C’est pour masquer cette faiblesse (et bien d’autres...) que les réchauffistes font des manoeuvres de diversion, comme celle, ridicule, de Naomi Oreske, mais nous ne sommes pas dupes, nous, les internautes sur Agora Vox. -
Bonjour,
« Un mensonge qui dérange » pour plagier...
Ceux qui s’intéressent sincèrement à ce problème peuvent lire les quelques 400 pages de ce site incontournable sur le sujet : http://www.pensee-unique.fr/
Bonne lecture (ou pas),
n-
Merci pour ce lien
Chercher la vérité est souvent plus ardue que se contenter de quelques lieus communs journalistiques -
@jymb
Voici deux petites synthèses qui vous aderont à aborder « Pensée Unique ».http://www.rechauffementmediatique.org/wordpress/2010/12/08/problematique-climatique-par-jean-pierre-bardinet/
http://www.rechauffementmediatique.org/wordpress/2012/01/12/pourquoi-le-giec-n%e2%80%99est-pas-credible/#more-6171
Bonne lecture
Kenavo -
« »« »« Aux États-Unis, explique la scientifique, ceux qui contestent la science climatique sont les mêmes qui ont précédemment mis en doute les pluies acides ou les trous dans la couche d’ozone »« »« »«
»Ce sont les mêmes, je l’ai remarqué moi«
Cette assertion détectiviste est un argument de langage régulièrement utilisé pour dénigrer gratuitement.
Or, le contenu de cette assertion est tellement lourd d’infâmie ou de discréditation pour les mis en cause que les lecteurs ou auditeurs devraient demander à son auteur d’en apporter la preuve.
Sachant l’effet levier que produit cette assertion quand on l’utilise, sachant qu’on place l’auditoire en position de grande dépendance d’objectivité, on devrait, si l’on était conférencier honnête, prendre les devants et livrer d’emblée la preuve que ce sont bien les mêmes.
Or ceux qui l’utilisent ne se donnent jamais la peine de le prouver. Ils abusent donc consciemment leur auditoire.
En tous cas ici, l’assertion a été posée sans preuve jointe.
Et il faudrait vpous croire sur parole ?
Il faudrait croire sur parole tous ceux qui exploitent le biais du complot découvert ?
Ca rejoint le principe manipulateur du »De toutes manières, on dit que t’es bon à rien« ou »J’ai entendu dire que tu étais nul«
Qui est le »On« convoqué ? Nul ne le sait.
Et s’il arrive, très rarement, qu’un auditeur demande la preuve, le conférencier-manipulateur va exposer au mieux un cas »Bin ya KInsk qui se retrouve bien dans les deux cases. Ce que j’affirme est donc juste"
Or, il suffirait qu’on vérifie de près et qu’on interroge Klnsk pour découvrir que ce n’est qu’en tirant au maximum sur l’élasticité des cases qu’on parviendrait à le placer dans les deux à la fois.
Et quand bien même on retrouverait bien Klnsk dans les deux cases, ça ferait un cas, non une généralité.
Ce qu’on dit au fond est-il si peu pertinent ou convaincant qu’il faille toujours l’emballer dans une atmosphère de complot ?
Faut croire que oui.
Ce n’est alors plus le fond de ce qu’on dit qui compte mais son emballage.
De l’emballage, de l’emballage par tombereaux, un continent d’emballages.-
C’est évident. C’est de la grosse propagande qui tâche...
Pour éprouver la véracité des arguments scientifiques respectifs, il faut se plonger dans le débat scientifique. Dénoncer la couleur du slip des autres, c’est hors-sujet. A ce compte-là, il faudrait regarder tous les slips et, à mon avis, les plus sales ne sont pas là où on le croit.
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Cela dit, il faut bien admettre que l’argent coule à flot surtout pour les recherches sur le « changement climatique ». « Les fourmis et le changement climatique », « les tortues et le changement climatique », « les épidémies et le changement climatique »,...etc. C’est même, paraît-il, un excellent moyen d’avoir des financements pour mener ses recherches.
De plus, il faut bien admettre que la faune scientifique sceptique en France n’a rien à voir avec celle qui est décrite ici. Le monsieur du site « pensée-unique.fr » est un ancien bras droit de Pierre-Gilles de Gennes. Vincent Courtillot est un ancien conseiller de Jospin...Non, non, il n’y a pas d’autre moyen, pour s’y retrouver dans ce débat scientifique, que d’étudier les arguments scientifiques respectifs...
Connaître la couleur de la veste des divers participants n’a aucun intérêt !Après petite étude personnelle, en comparant les 25 ans de propagande médiatique assurant de la chose, puis le visionnage des conférences de Vincent Courtillot ou bien la lecture du site pensée-unique, j’ai mesuré combien la science actuelle ne pouvait en aucun cas démontrer la véracité de la thèse du réchauffement climatique d’origine anthropique...
Par conséquent, avoir subit 25 années de propagande médiatique sur cette chose présentée comme vraie, pour constater en fait que cette chose est de la spéculation sans preuve, c’est un peu trop gros à avaler pour mon orgueil. Comme je n’aime pas que l’on me manipule, ils ne sont pas prêt à me voir de nouveau soutenir leur connerie de réchauffement climatique.
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« carabistouille », c’est plus élégant que « connerie », et le contenu sémantique est quasiment identique.
Cordialement -
Voici un article d’une grande superficialité, aussi partial que le GIEC lui-même, c’est tout dire.
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Faut-il en conclure que coupable d’un tel tissu d’âneries Oreske serait aussi « pertinente » sur le reste de ce qu’elle raconte ?
Pour une grande référence des « révolutionnaires du clavier de Avox » ce serait un désastre
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« Négationniste » dites-vous ? Voilà qui est bien peu « scientifique » comme argument qui tente de rapprocher l’air de rien les climatosceptiques de ceux qui nient l’existence des chambres à gaz ? La ficelle est un peu grosse, comme la totalité de cet article sans aucun élément factuel. De la pure propagande « réchauffiste ».
Sachez quand même que pendant un optimum climatique qui dura de la fonte des glaces jusqu’au moyen-âge, du raisin poussait jusqu’au Groenland (qui veut dire « terre verte »), et les Vikings y avaient établi une colonie, alors qu’aujourd’hui le sol est du « permafrost » c’est à dire qu’il est gelé toute l’année. Pourtant à l’époque il n’y avait pas beaucoup de voitures !
Quand on plantait de la vigne au Groenland tout le monde s’en trouvait très bien chez nous, où les récoltes étaient particulièrement abondantes à cause de la douceur du climat.Alors arrêtez de nous faire pleurer avec ces histoires de gentils ours blancs qui vont mourir à cause de la fonte de la calotte polaire et autres contes à dormir debout.
Maintenant ce n’est pas pour ça qu’il faut continuer de polluer la planète, mais les tenants du réchauffisme n’envisagent aucune mesure concrète pour cela. Leur objectif (et ils ont déjà en partie réussi) est de pouvoir créer de toute pièce des taxes et des droits à commercer sur le marché juteux autant qu’immatériel de l’émission de carbone, ce qui sera probablement la plus grosse escroquerie jamais mise au point par l’être humain à ce jour. Car je vous le demande, qui va pouvoir vérifier ce qui a été vendu, produit, ou compensé ?
Escroquerie doublée d’une imposture intellectuelle tellement énorme qu’on peine à croire que notre système soit à ce point corrompu.
Malheureusement pour vous sur Agoravox les gens sont moins intoxiqués qu’ailleurs par la propagande que vous véhiculez. Si nous émettions des droits à polluer intellectuellement pour faire payer les propagandistes de tout poil je pense que l’addition pour vous serait salée-
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Que le GIEC prenne beaucoup au sérieux le CO2, sans tenir compte de la vapeur d’eau ni du soleil ne se justifiera jamais. La vapeur d’eau est le premier gaz a effet de serre. Si Allègre critique le GIEC, c’est pour cause : personne ne peut prévoir la densité de nuages 2 semaines avant alors que ce dernier a beaucoup d’ influence sur le climat. De même, le battement d’ailes d’un papillon peut avoir des conséquences catastrophiques sur les modèles de prévision made in GIEC and cie.
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Dès qu’on emploie le mot négationiste dans une argumentation soit disant rationnelle, je ne vais pas plus loin....ça n’en vaut pas la peine.
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Le réchauffement climatique d’origine anthropique est une arnaque destinée à instaurer la première taxe mondiale, qui est une des pierres angulaires du Nouvel Ordre Mondial.
C’est bien dans le camp des réchauffistes qu’est la véritable conspiration. Contrairement à ce qui est dit ici, il est depuis dix ans impossible d’obtenir des financements si vos recherches ne vont pas dans le sens de cette arnaque.La crosse de hockey, qui a inauguré le processus frauduleux du GIEC, est une coupable extrapolation, très bien décrite dans « pensée-unique » ( http://www.pensee-unique.fr/ )Il y a plus de dix ans que le climat ne se réchauffe plus, et une glaciation est plutôt à craindre, dont les conséquences seront autrement plus dramatiques.Qu’importe d’ailleurs, puisque la fusion froide nous débarrassera bientôt de ces polémiques absurdes, et que le temps continuera son petit bonhomme de chemin, dans un sens ou dans l’autre, en se foutant pas mal des opinions humaines : mais on peut parier sur sa relative stabilité.-
L’auteur se dit « Resistance » et nous explique "Resistance est un collectif de membres du parti communiste français (fédération du Nord, section de Lille).
Très bien. Pourquoi pas ?
Mais il y a des choses contre lesquelles vous oubliez de résister :
L’intox et la propagande.
Vous savez comment Lénine avait qualifié les communistes français ?-
C’est la même Oreskes qui a publié une étude dans Science magazine en 2004 où elle prétendait qu’il y avait un « consensus » des scientifiques sur le réchauffement climatique dû au CO2.
C’était une calamité pour au moins trois raisons :
D’abord le consensus n’a jamais été une notion scientifique. Encore récemment, il y avait consensus :
sur les lois de Newton indépassables, plouf Einstein est arrivé, années 1910 ;
sur la physique est achevée (Lord Kelvin), plouf par la physique quantique, années 1920 ;
sur les continents qui restent fixes, plouf la dérive a été prouvée, années 1960 ;
sur l’ulcère d’estomac dû à l’acidité et au stress, plouf c’est la bactérie Helicobacter pylori découverte par Warren et B. J. Marshall en 1982 ;
etc.Ensuite sur sa méthode, « j’ai pris dans la base ISI les résumés correspondant aux mots »climate change, j’en ai trouvé 928« . plouf tous ceux qui on refait la chose en ont trouvé plus de 12 000. Réponse : »je me suis trompée, c’était « global climate change ».
En fin sur ses résultats : avec « global climate change » on en trouve 1247 et pas 928.
et le pourcentage de consensus est totalement différent.Quand je lis Naomi Oreskes, j’arrête car c’est ou bidon ou truqué.
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Ce que vous oubliez de dire, c’est qu’il y a toujours un consensus, et notamment sur
1) La relativité d’Einstein
2) La dérive des continents
3) La bactérie responsable de l’ulcère de l’estomac
4) Les lois de la thermodynamique
5) Les forces régissant l’univers
6) Etc, etc...Le consensus existe bel et bien en sciences, sinon il serait impossible d’avancer sans remettre continuellement en doute tout ce que les expériences nous apprennent.
Les personnes réfutant le réchauffement climatique, à tord ou à raison, n’ont, pour l’instant, pas pu apporter la moindre preuve d’un réchauffement non anthropique.
Le dernier épisode de très faible activité du Soleil, qui a d’ailleurs surpris beaucoup de scientifiques par sa durée, a prouvé que son incidence sur le changement climatique était faible, le réchauffement continuant à être perçu sur l’ensemble de la planète.
Il y a désormais la théorie des nuages, liés aux rayonnements cosmiques, pouvant remettre en cause au moins en partie le réchauffement anthropique, mais qui n’a apporté, pour le moment, aucune preuve flagrante.
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C’est déjà difficile de démontrer que le climat se réchauffe (la température étant une grandeur intensive, faire la moyenne n’a pas de sens physique). Mais croire avoir démontré que si réchauffement il y a, celui-ci est causé par l’homme... Ou là là...
Je n’ai toujours pas vu cette démonstration.
C’est à celui qui prétend que quelque chose de vrai d’en présenter les preuves.
Or, elles n’y sont pas. -
On attendra donc le changement de votre « consensus »".
Sur le reste :
sans remettre continuellement en doute tout ce que les expériences nous apprennent.
Il N’Y A PAS d’expérience en climatologie.
Les personnes réfutant le réchauffement climatique, à tord ou à raison, n’ont, pour l’instant, pas pu apporter la moindre preuve d’un réchauffement non anthropique.
Les tenants du réchauffement climatique n’ont jamais apporté de preuve anthropique. Ils font des « attributions » sans preuve, du genre : on ne sait pas alors ça ne peut être que le CO2.
le réchauffement continuant à être perçu sur l’ensemble de la planète.
Faux depuis plus de 10 ans. -
@Marot : des liens, des preuves ? Merci.
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Loupé Marot !
La notion de consensus est cardinale en science.
C’est pourquoi, justement, tant de « manipulateurs » prétendent qu’il y a consensus ici ou là alors qu’il y a encore conflit.Quand il n’y a plus conflit, il y a consenus et c’est là où, comme vous, on dit que c’est « prouvé ».
Par exemple, plus personne ne conteste la dérive des continents. Elle est prouvée, il y a donc consensus. Ou plutôt c’est l’inverse, il y a consensus, donc on peut dire que c’est une réalité, donc que c’est prouvé puisque la preuve satisfait tout le monde (le consensus).
On en sort pas : la réalité, c’est le collectif qui la fait quand il y a consensus. La science, c’est l’activité d’individus qui sont justes des « hypothéseurs » (théoriciens ou expérimentateurs). D’où le titre « Conjectures et réfutations » de l’épistémologue Imre Lakatos.
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La science ne s’oppose pas au concensus, cela serait plutôt la recherche scientifique qui s’y oppose. La science est une accumulation de savoirs qui permet d’enrichir notre description du monde. La science rassure car elle conforte notre vision des choses, elle est une autorité sur le savoir et une autorité sur ce qu’est la « »réalité« » ce jolie rêve collectif.
La science conforte nos habitudes et donne notre description de la réalité, la recherche scientifique transcende nos habitudes et prends en compte des idées nouvelles. -
@amipb
Pour qu’il y ait consensus, il faut des preuves concrètes par la mesure et l’expérimentation.
Or, ce n’est pas le cas pour le présumé rôle moteur du CO2, et c’est au GIEC qu’il appartient de le prouver, et pas par des incantations ou en agitant des amulettes magiques...
Donc, les modèles numériques du GIEC, construits sur des hypothèses, sortent des projections qui ont une crédibilité nulle.
PS : lisez mon commentaire sur le renversement de la charge de la preuve. -
Voir aussi les travaux du physicien Danois Henrik Svensmark sur le rôle des nuages, du soleil et des rayons cosmiques dans le changement climatique.
Le Secret Des Nuages
http://www.dailymotion.com/video/xfjk2q_le-secret-des-nuages-1sur3_tech
http://www.dailymotion.com/video/xfjp27_le-secret-des-nuages-2sur3_tech
http://www.dailymotion.com/video/xfjv2q_le-secret-des-nuages-3sur3-fin_tech
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Le réchauffement climatique est une résurgence du Lyssenkisme. C’est-à-dire une théorie scientifique fausse mais intéressante idéologiquement... On aurait espéré les communistes vaccinés contre cette perversion. Mais non, hélas !
Enfoncez-vous encore une fois, camarades. Ridiculisez-vous encore une fois.... Vous avez l’habitude...
Ah, une dernière chose : savez-vous au moins qu’en assurant la promotion réchauffiste, vous travaillez pour la Banque et le N.O.M. ?
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lulupipistrelle 10 mai 2012 23:24Ah non, Lyssenko, ouvrier horticole n’était pas un scientifique....juste un spécialiste des greffes qui a « redécouvert » le Lamarkisme... autrement dit l’idée selon laquelle les caractères acquis par influence du milieu, étaient transmissibles.... voilà qui faisait l’affaire de l’oncle Joseph qui avait promis « un homme nouveau »...
Et ce fut une tragédie... la biologie, la biochimie russes se sont effondrées...
Des tas de biochimistes sont morts dans des lagers pour avoir émis des doutes...et des tas de pov types aussi, pour avoir « saboté » les expériences des éminénts spécialistes du Parti.... Des provinces ont été dévastées par la famine pour avoir planté leur fameux « blé d’hiver »...
Mais vous avez raison, les cocos modernes n’ont rien appris du passé (qu’ils ignorent selon moi)...et voilà qu’ils prêchent par un nouveau dogme...
Pire que les Témoins de Jéhova, ces citoyens-là.
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Ca va au moins l’article n’est pas du tout manichéen, ça rassure sur son objectivité...
Donc je suis un néo-libéral acharné parce que je ne suis pas convaincu par les « preuves » du réchauffement du aux gazs à effet de serre générés par les activités humaines. Merci du renseignement, je n’étais pas au courant.Au fait : vous mentionnez la déforestation. Bien, vous progressez donc en admettant que le réchauffement climatique n’a pas pour unique cause principale ces fameux gazs à effet de serre sur lesquels on focalise 99% du débat écologique pour mieux occulter les myriades de problématiques qu’il contient en réalité.Moi je dis que vous êtes un extrémiste et un néo libéral, car vous vous écartez là du dogme : le réchauffement, c’est le CO2 créé par l’homme point. Nous ne devons parler de rien d’autre en terme d’écologie. Créons des droits à polluer pour laisser le marché s’occuper de l’écologie (ça c’est une mesure antilibérale par excellence, puisqu’elle est soutenue par les plus zélés promoteurs de la thèse de réchauffement CO2-généré).-
et ben, j’sais pas trop si on aura encore droit à un hiver bien réchauffé, ce qu’il y a de sur , c’est que l’auteur est habillé pour l’hiver
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Vous devriez lire judith cury..Les « responsables » du scepticisme ( !) sont les zélateurs de la thèse du réchauffement anthropique catastrophique.
Ce n’est plus une hypothèse scientifique à défendre mais une cause à la quelle on croit..L’article l’illustre bien...face à une question de nature scientifique on attaque non pas les réponses apportées par les détracteurs mais les détracteurs eux même.Et rappelons donc que les climato-sceptiques comptent dans leur rang une grande diversité de personnes certains sont aussi peu rationnels que les militant du camp d’en face...On peut douter du réchauffement même, on peut douter qu’il soit attribuable à l’homme, on peut douter qu’il soit catastrophique, on peut douter que l’on soit capable de contrôler le climat.certains doutent aussi de la part anthropique dans l’augmentation du taux de CO2....Sur la notion de doute ou d’incertitude, je serais fort content qu’on m’explique la façon dont on évalue le taux de confiance exprimé en pourcentage dans les écrits du giec...Une remarque en passant, on fait de la prévision météo depuis un moment en utilisant des modèles assez similaires à ceux utilisés « par le giec », en gros pour de la prévision météo , ça marche pas mal, on le constate on a du recul....MAIS, vous remarquez que les prévisionnistes ne sont pas en mesure de vous donner une probabilité, ils vous donnent un assez poétique indice de confiance-
La météo, c’est des prévisions à 8 jours, et ça se plante quand même.
Alors les prévisions à 50 ans...Le CO2, c’est la vie. C’est la nourriture exclusive du végétal. Son taux a été 20 fois supérieur, à des époques où la vie foisonnait. Si le climat se réchauffe, son taux augmentera : c’est précisément la cause de son élévation. On a pris la conséquence pour une cause. De là les bêtises qu’on peut lire partout.On est désolés d’avoir l’air de cautionner les pollueurs, mais la vérité scientifique n’a rien à à faire de, ou avec, la morale.Ce concept culpabilisant est tout à fait dans la ligne judéo-chrétienne : nous sommes tous coupables, et nous devons souffrir (nous priver, en l’occurrence, et surtout payer, payer encore, payer toujours), pour obtenir la rédemption. C’est une véritable vente d’indulgences à laquelle nous assistons.Intéressez-vous tous à la fusion froide (probablement les procédés e-cat ou defkalion sont-ils notre avenir), battez-vous pour contrer les lobbies nucléaires, militaires et pétroliers qui feront tout pour étouffer cette révolution qui est à notre porte, et vous quitterez la peur qu’on veut à tout prix vous greffer au coeur, pour mieux vous réduire en esclavage.Si nous laissons enterrer ce miracle technologique, alors le Nouvel Ordre Mondial aura gagné. Dépensons toute notre énergie pour cela, au lieu de la perdre pour défendre cette ânerie de réchauffement anthropique, sous couvert de bonne conscience écologique.En passant, Nexus de ce mois présente un très bon article sur l’e-cat. -
lulupipistrelle 11 mai 2012 00:24Très malin... je lisais votre intervention avec intérêt... jusqu’à ce que vous osiez comparez la prévision météo, prévision à très court terme avec une prévision sur des décennies...
Et en plus, la météo, ben ça ne marche qu’en gros... si vous habitez ,au hasard entre Nice et Menton (Alpes maritimes), ou mettons dans le haut-Hérault... une grenouille ferait mieux....
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Vous m’avez mal lu : la prévision a court terme est très aléatoire, à long terme elle est présomptueuse et utopique. Je ne vois pas de contradiction dans mon propos.
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Compris : vous répondiez à Jacques.
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@jacques lemière
Pour éclairer votre lanterne et exciter vos petites cellules grises, lisez ce document :
http://www.biokurs.de/treibhaus/180CO2/Echanges-meridiens-Chang-clim.pdf -
C’est la faute aux dinosaures... !si,si.... !
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Hors mis le fait qu’il me semble que nos manquons singulièrement de recul et de données sur divers points du globe pour pouvoir évaluer un refroidissement ou un réchauffement climatique tel qu’il est concevable à l’échelle de la climatologie, je pense qu’en plus de servir d’alibi de prise de conscience écologique planétaire et par la même occasion d’une bonne occasion de faire du pognon, il me semble que ça détourne les citoyens de la planète d’un problème pourtant tout autant sinon plus vital encore, celui des ressources en eaux potables.
Car si personne ne peut s’approprier de l’air non vicié pour le revendre à d’autres, il n’en est pas de même de l’eau potable. Idem pour l’appropriation par quelques groupes des semences ou des propriétés de diverses plantes appartenant à la pharmacopée de différents peuples. Les vrais enjeux écologiques sont là, et c’est justement pour cette raison qu’on nous médiatise autre chose... as usual !-
L’eau douce est effectivement un problème, qui pourrait être bien pire que la pénurie pétrolière.
Désolé d’y revenir encore et toujours, mais il faut ici rappeler que la fusion froide et son énergie infinie et non polluante, c’est aussi le dessalement de l’eau de mer, avec son cortège de bienfaits pour l’humanité, et les déserts qui fleurissent.Quand je vous dis qu’il faut vous battre pour cela...Et l’appropriation du vivant par des sociétés privées est un problème autrement important que le réchauffement : pendant qu’on se bat contre des chimères, les multinationales se régalent. Choisissons mieux nos combats. Ces deux combats, au contraire du faux problème CO2, nous pouvons les gagner. -
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Article intéressant, en ce qu’il ne met pas en cause le CO2 : il constate un réchauffement (et tout le monde en est plus ou moins d’accord), mais n’accuse personne.
Cet article dit aussi qu’il fait plus chaud qu’en 1980, mais omet de dire que la courbe est plate ou en baisse depuis 1999. -
Vous vous trompez : les températures mondiales stagnent depuis l’année exceptionnelle El Nino en 1998 (il y a toutefois des statisticiens qui ont montré qu’on était plutôt sur une pente positive), mais en France elles sont toujours à la hausse (légère, mais à la hausse). Or l’article parle bien du climat local. Or depuis 10 ans on a sécheresses et températures exceptionnelles. C’est bien cela qui impacte l’environnement en provoquant un changement par rapport aux années 1950/1980
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D’ailleurs 1998 ne fut pas une année chaude en France.
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Naomi Oreskes ferait bien de rentrer en contact avec Judith Curry (son blog), Professeur, titulaire de chaire à l’Ecole de sciences de l’atmosphère et de la Terre de l’Institut de Technologie de Géorgie. Cette dernière lui expliquerait en quoi il y a matière à controverse scientifique sur les changements climatiques :
"(...) Pour ce qui concerne la question du climat et du changement global, la prise de décision peut être caractérisée comme une prise de décision en présence de profondes incertitudes. Les profondes incertitudes proviennent de notre dépendance vis-à-vis des projections des modèles climatiques lesquels sont affectés par des incertitudes et ne prennent pas correctement en compte la variabilité naturelle du climat. Il existe d’autres domaines importants qui restent encore ignorés. Notre compréhension de base est encore défaillante pour des processus physiques, chimiques et dynamiques.
Si, nous, les scientifiques, ne sommes pas humbles par rapport aux incertitudes et aux domaines que nous ignorons, nous avons une énorme capacité à induire en erreur les décideurs et à les guider vers des politiques inadaptées. L’incertitude est une information essentielle pour les décideurs."
source : http://judithcurry.com/2011/10/08/usgcrp-draft-strategic-plan
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Une chose est sûre, il n’y a pas de consensus.
Donc pas de réalité palpable, objective du réchauffement climatique.
Pour autant, qui peut croire que les activités humaines et leur dégagements de gaz à effet de serre et autres puissent rester sans impact sur l’écosystème ?
Qui peut croire que rejetter dans l’atmosphère tout le carbone accumulé durant des centaines de millions d’années ne va pas changer la dynamique météorologique ?
De l’incertitude scientifique on ne peut rien conclure, ni dans un sens, NI DANS L’AUTRE.
On ne peut donc surtout pas en déduire qu’il n’y a pas urgence ou qu’il n’y a rien à faire.Pas besoin d’attendre l’évidence scientifique objective quand on a tant de bonnes raisons de penser qu’il est logiquement nécessaire de modérer les effets dévastateurs des activités humaines.
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