Une chose de sûre, personne parmi les directeurs d’école ne viendra se plaindre de l’abrogation de ce décret.
Un cas d’école, c’est la cas de le dire. Mon épouse est directrice d’école, décharge à temps plein, 21 classes dont quelques temps partiels, et dans les 550 élèves environ ...
Un inspecteur d’académie passe de deux à trois heures pour « inspecter » un enseignant, plus le temps qu’il passe à rédiger son rapport d’inspection.
Ramener au cas spécifique de mon épouse, un peu particulier je l’admets vu l’importance de l’école, cela se traduirait par un temps de travail supplémentaire de 60 à 80 heures, non rémunéré !
mais dans un monde où il faut travailler plus pour le même salaire, quoi de surprenant ?
Demander à un directeur d’école d’évaluer ses enseignants revient à demander pour chaque évaluation d’enseignant un temps de travail assez équivalent, soit de trois à quatre heures, puisqu’il lui faudra également rédiger après les justifications de ses appréciations.
Le décret proposait-il une formation (même assez basique) pour que ces notations se fassent sur des critères communs d’évaluation assez précis ? NON
Pourtant les inspecteurs d’académie reçoivent une formation à l’ESEN !!!
Le décret envisageait-il que cette évaluation faite par le (la) directeur (directrice) d’école pouvait porter préjudice à l’esprit d’équipe ? NON
Le décret proposait-il de « rémunérer » ce temps de travail supplémentaire ? NON
Alors la belle affaire pour tout le monde que ce décret , à peine publié, passe à la trappe ! Personne ne s’en plaindra ...