Vous feriez mieux de dissocier rejet de l’immigration et xénophobie.
C’est là votre amalgame, qui n’est pas le votre en propre, mais le stéréotype issu d’une tactique politicienne de Mitterrand.
Tout état est souverain, et sa mission, au service du bien commun, est de ne pas mettre sa population dans des situations impossibles.
Ce que vous ne parvenez pas à comprendre, c’est que les gens se ghettoïsent par eux-même, car ils préfèrent vivre dans un environnement qui leur sied (= les petites bulles de l’émulsion), que c’est la raison du communautarisme, que ça se fait tout seul. Pour exemple, prenez les « China Towns » aux US, ou dans le 13ème à Paris. Dans chacun de ces cas, personne n’a ghettoïsé les asiatiques, ils se sont ghettoïsés tous seuls !
Que les migrants souhaitent venir en France pour leur raisons personnelles (s’enrichir), c’est une chose. Mais si, pour autoriser ces ambitions personnelles, il faut mettre les français dans des situations difficiles, ça n’en vaut pas la peine... D’autant que la source des migrations est intarissable : l’Afrique va sur son milliard d’habitant et comme l’imaginaire collectif africain tient qu’en France chacun a son domestique car l’argent y coule à flot...
Il y a les ambitions personnelles de certains et le Bien commun du pays. Or, les deux ne sont pas toujours compatibles. S’il faut parquer les arrivants dans du béton, les laisser se traîner sans travail donc leur fournir des revenus par la charité socialisée, par une ponction sur les salaires, ceci pour en obtenir une hausse de la criminalité, de même qu’une déstabilisation des normes de vie en commun au final, cela n’a pas d’intérêt. Ce n’est bon pour personne. Ni pour ceux qui migrent, ni pour ceux qui subissent le phénomène.
D’autre part, qui êtes-vous pour savoir ce qu’ont les gens ont en tête ?
Enfin, vous venez mêler dans votre paquet cadeau l’Affaire Dreyfus.
Mais quel rapport avec l’immigration ?
L’affaire Dreyfus date de 1900, nous sommes en 2012...
Y avait-il une immigration de 200 000 personnes par an en 1900 ?
Ce que vous présentez comme réflexion intellectuelle ressemble un petit peu plus à une bouillie qu’à autre chose.