@ Christian Labrune
Si l’on suit votre merveilleux raisonnement, la nourriture empoisonnée est bon pour l’espérance de vie.
Mais je comprends votre point de vue, celui du progrès des chiffres même si on préfère ne pas regarder ce qu’ils cachent. Le progrès, c’est de ne plus se salir les mains. La nature c’est l’origine donc c’est le contraire de la civilisation et il faut éviter tout contact avec. Vous êtes peut-être de ceux qui accueilleront à bras ouverts la nourriture synthétique (plus besoin de plantes pour se nourrir).
Je trouve au contraire notre société irresponsable de laisser à un nombre de personnes extrêment faible et, malheureusement, souvent pas les meilleurs, le soin de nourrir les autres et de léguer la terre et les ressources en eau pour les générations futures. Alors vous ne faites peut-être pas la distinction entre rendement et productivité pour dire qu’il n’y a pas d’autre alternative. Mais je pense que l’on pourrait diminuer largement la productivité dans le secteur primaire (sans toucher au rendement) de façon à résorber le chômage afin d’avoir une nourriture meilleure tout en laissant une terre intacte de notre passage, voire en meilleure état.
Mais vous devez savoir que le chômage est essentiel pour lutter contre l’inflation et que l’on préfèrera les chiffres au bien vivre. Si les gens savaient cultiver, je pense qu’il y en a beaucoup qui préfèreraient cette forme d’autonomie et de liberté à l’asservissement dans une entreprise quelconque. L’exode rural a été une lutte importante de classe (gagnée par les capitalistes).