Intéressant. Sur un autre
forum, j’avais proposé une réforme de l’évaluation des professeurs
du secondaire (qu’il était question de confier aux chefs
d’établissement ) qui correspond à ce dont vous parlez, plus
horizontale, davantage basée sur la coopération et l’échange que
sur les procédures verticales. Une évaluation qui ressemblerait
plutôt à un retour d’information.
En considérant quelques
points : le relativement faible effet de l’évaluation actuelle dans
leur carrière, la difficulté extrême d’évaluer les qualités
pédagogiques et de l’enseigner, la lourdeur d’une telle évaluation
dans la grosse machine de l’EN, le fait que les premiers concernés
(en temps de présence) les élèves, sont exclus du processus, de
même que les parents ,dont les associations rechignent à être trop
critiques avec le faible pourcentage de profs qui posent problème.
J’avais donc proposé que l’évaluation soit composée pour une part
d’une note ou appréciation du chef d’établissement (ou d’un
inspecteur traditionnel), mais accompagnée d’une
synthèse d’observations réalisée en fin d’année par chaque
classe, sous la supervision d’un groupe de parents, méthode filtre
pour éviter les conneries.
Cela pourrait donner :
doit essayer d’être moins grossier en classe, de ne pas parler comme
ses élèves, perd beaucoup de temps à parler de questions
personnelles, tolère un niveau de bruit trop élevé (téléphones),
etc. Seul un petit pourcentage de profs pose ce type de problèmes,
mais c’est sur eux qu’il est le plus difficile d’agir. Ces rapports
ou suggestions pourraient être discutés en petit comité avec le
chef d’établissement, etc.