Bonjour Jacques Lemière
comment rembourser son prêt étudiant ?
Admettons l’hypothèse
Vous ne devez pas ignorer je pense que les conditions bancaires outre-atlantique ne sont pas celles d’Europe.
Là-bas, des prêts sur 10, 15 ou 20 ans qui n’étonnent personne ... (sur des études, vous trouvez ça normal ?)
Ici 5 ans maxi.
Là-bas, pas besoin de caution d’une autre personne (famille très souvent, ou conjoint).
Ici, allez donc trouvez une banque qui vous prêtre un denier (hormis crédit révolving à des taux usuriers) sans caution. Déjà que pour être locataire, il faut en fournir deux !
C’est un pari sur l’avenir dont les gagnants seront toujours les préteurs de deniers.
Mais le problème c’est les revenus des diplômés. Autrement dit le marché du travail.
OK
sauf que vous voulez ajuster le salaire en rapport avec l’investissement qu’il a suscité !
comment donc raisonnez-vous pour des étudiants qui n’auraient pas eu à avoir recours à un emprunt , familles dont les revenus sont aisés par exemple.
Ces étudiants devraient gagner moins à travail égal dans votre logique, n’est-ce pas ?
Il y a ensuite la cohérence, actuellement on paye des impôts pour
former des étudiants qui se sentent libres de travailler où bon leur
semble, surtout en Europe..c’est destructeur.
Si vous souhaitez la liberté de circuler il est difficile d’imaginer que les contribuables acceptent de vous former.
Pour être objectif, il faudrait avoir des éléments statistiques concernant cette balance entre pays, car nous avons des étudiants étrangers qui font carrière dans nos entreprises françaises, ou des services publics (il y a pas mal de médecins étrangers dans nos hôpitaux par exemple qui ont fait leurs études en France).
Sans parler de toute la main-d’œuvre étrangère « assez rentable » qui est employée en France.
Je vous laisse découvrir les chiffres dans cet article :
Les très bons comptes de l’immigration
Les immigrés sont une excellente affaire pour l’Etat français : ils rapportent une grosse douzaine de milliards d’euros par an et paient nos retraites.
Une équipe de chercheurs de l’université de Lille, sous la direction du Pr Xavier Chojnicki, a réalisé pour le compte du ministère des Affaires sociales une étude sur les coûts de l’immigration pour l’économie nationale.
http://www.courrierinternational.com/article/2010/12/02/les-tres-bons-comptes-de-l-immigration