Que de victimes de la marchandisation de la peur ?
1. soyons honnête quelques secondes : le seul risque avéré
aujourd’hui est de téléphoner au volant. Le reste tient de la PEUR, ou du FANTASME MILITANT.
2. Ce n’est pas un peu simple de considérer que les gentils
sont les associations et leurs amis et que les autres sont tous des assassins irresponsables
et uniquement motivés par des considérations mercantiles (opérateurs,
institutionnels, agences officielles de santé, chercheurs,…).Quelle vision simpliste et réconfortante. Même
Mickey a l’esprit plus critique.
2. Si le gouvernement ne légifère pas une bonne fois pour
toute, c’est qu’un consensus
scientifique international et national (OMS, AFFSET Ministère de la Santé,
Académies de Médecine des sciences et des Technologies) a mis hors de cause les
antennes relais et affirmé leur innocuité. Pour le téléphone mobile il est
nécessaire de prendre plus de recul et d’adopter des règles de bonne conduite
(oreillette, couverture, exposition, utilisation). Le problème concernant le
mobile est que objectivement il est demandé aux citoyens : 1. un effort de
discernement dans la jungle de la désinformation 2. de changer leur
comportement vis-à-vis du mobile (oreilette, …). C’est sur que porter le blâme
sur les méchants capitalistes meurtriers est plus rassurant pour la majorité
bien pensante.
3. J’ai remarqué dans cet article qu’on laisse la porte grande
ouverte aux marchands de peur).C’est
regrettable et indigne d’un média citoyen qui se veut clairvoyant.
5. Il n’y a pas de
raison scientifique de distinguer les ondes radio émies par les pylônes de
radiodiffusion / télédiffusion (présentes sur le territoire depuis une
CINQUANTAINE D’ANNEES) des antennes relais de téléphonie mobile. D’ailleurs les
fréquences utilisées pour la TV analogique ( notre bonne vieille TV hertzienne)
a été réaffecté pour la technologie….4G.
5. Les autres responsables de cette stigmatisation polémique infondée sont les politiques couards et
les médias enfin, toujours friands de sujets racoleurs et vendeurs, et dont les
investigations s’arrêtent malheureusement souvent aux premiers lanceurs
d’alerte aveuglés par leurs combats politiques.