Houla et Kobeir, massacres commis par les « insurgés » soutenus par l’occident, les Turcs, les Séoudiens et les Qataris. La machine à mentir tourne à plein régime, afin de soutenir une nouvelle opération criminelle contre la Syrie.
Reportage de la télévision russe sur place :
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De son côté, une équipe de télévision russe a enquêté sur place – la plaine d’Al Houla et ses villages (Taldo, Kafr Laha et Tel Dahab) – et produit un autre éclairage sur le drame. Elle interroge elle aussi des personnes se présentant comme des témoins du drame et qui elles font porter sa responsabilité sur des groupes armés d’opposition – certains désignés par des noms propres, venus notamment de Rastan (à mi-chemin de Homs et de Hama). Ces groupes auraient été commandés par le fameux officier déserteur Abdul Razzak Tlass qu’on situait voici peu dans un quartier encore contesté de Homs. Et donc les victimes seraient des habitants suspectés de sympathie pour le gouvernement.
Selon les témoignages recueillis par les Russes, toutes les victimes du massacre de Houla/Taldo appartiennent la famille Al Sayed (qui compterait près de 20 enfants), et la famille Abdul Razzak (10 enfants). Parmi les victimes du clan al-Sayed figure des membres de la famille du frère de Abdallah Al Mechlab, secrétaire du nouveau parlement, Abdallah Mechlab, qui a été élu à ce poste le jeudi précédant). Ce lien des victimes avec un notable du nouveau parlement suggère fortement que ses parents ont été tués à titre de représailles politiques, et donc par des ASL et/ou des islamistes de l’opposition radicale.
Toujours selon les témoignages produits le père de la famille en question a été ligoté, et les neuf enfants isolés dans une pièce, puis la mère (Fayrouz Al Daher) a été violée collectivement, et après le viol tuée d’une balle dans le cou qui a traversé la tête. Tous les autres morts l’ont été suite aux accrochages survenus après l’attaque des militaires par les terroristes, une fois leurs massacres exécutés.
Le premier accrochage sur le terrain a eu lieu entre le groupe armé Al Bakour et un poste de l’armée à la place de Taldo (près du château d’eau) : trois militaires – dont un lieutenant – ont enlevés puis exécutés, dans des circonstances particulièrement cruelles. 19 autres militaires ont été blessés plus ou moins gravement dans cette attaque de Taldo et ont été sauvés du pire grâce à l’arrivée des renforts de l’armée, après une heure de résistance héroïque face à des « centaines d’hommes armés ». Par la suite, des dizaines de soldats de ces renforts ont été blessés et dégagés, à leur tour, par l’arrivée de nouvelles unités par le côté ouest de Taldo obligeant les terroristes à ouvrir un nouveau front, et à alléger la pression sur les soldats combattant au sud. Les terroristes étaient dotés d’armes sophistiquées (des fusils à lunettes de vision nocturne, des missiles antichars dont sont dépourvus les forces de l’armée régulière présentes dans la région).Au premier accrochage, un véhicule blindé (un BRDM de couleur bleue) a été atteint par un missile thermique qui l’a immédiatement embrasé.
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Vidéos :
anglais ; attention, contenu choquant)
Autres articles :
De la Frankfurter Allgemeine Zeitung :
Traduction ici :
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Nouvelles révélations sur les victimes de Houla
Un nouveau massacre en Syrie
Frankfurter Allgemeine Zeitung, Rainer Hermann, Damas, 7 juin 2012
traduction Corto
En Syrie, au moins 55 personnes ont été tuées lors d’un nouveau massacre près d’Hama. Des observateurs des Nations-Unies qui voulaient se rendre sur les lieux ont été pris pour cible.Lors d’un massacre dans le village de Qubair près d’Hama en Syrie, au moins 55 personnes ont été tuées. Des activistes des comités de coordination locaux ont déclaré que le nombre des victimes s’élevait à au moins 86. Parmi elles, 18 sont des femmes et des enfants. Plusieurs ont brûlé dans leurs maisons ou ont été poignardées avec des couteaux. La plupart des victimes appartenaient à une même famille. Pendant que les rebelles accusaient les milices fidèles au régime d’un crime de sang, la télévision d’Etat rendait un « groupe terroriste » responsable du massacre.
Les observateurs des Nations-Unies stationnés à Hama ont voulu visiter le hameau de Qubeir jeudi. Les observateurs des Nations-Unies ont signalé que l’armée syrienne les empêchait d’accéder à Qubeir. Le chef des observateurs des Nations-Unies, le général Robert Mood, a aussi déclaré que des civils arrêtaient les observateurs. On leur a expliqué que leur sécurité ne serait pas garantie si ils devaient entrer dans le village. Plus tard le secrétaire général des Nations-Unies Ban Ki-Moon a déclaré devant l’Assemblée plénière des Nations-Unies à New York, que les observateurs avaient été la cible de tirs. Il a qualifié le massacre de « choquant et répugnant » et a déclaré que le président syrien Bachar al Assad avait perdu « toute légitimité ».
Le massacre ressemble au premier coup d’œil à celui de Houla le 25 mai dernier au cours duquel 108 personnes ont été tuées. Les opposants syriens qui vivent dans la région ont pu, les jours passés, reconstituer le déroulement vraisemblable des faits dans Houla en raison de témoignages crédibles. Leur résultat contredit les affirmations des rebelles qui avaient rendu responsables des faits les milices Schabiha proches du régime. [Ces opposants] doivent avoir agi sous la protection de l’armée syrienne. Parce qu’en fin de compte les opposants qui refusent l’utilisation de la violence se font assassiner ou tout au moins sont menacés, ceux-ci ne veulent pas que leurs noms soient cités.
Les combats en Syrie gagnent en intensité
Le massacre de Houla s’est produit après la prière du vendredi. Les combats se sont déclenchés au moment où les rebelles sunnites ont attaqué les 3 postes de contrôle de l’armée syrienneautour de Houla. Les postes de contrôle ont la tâche de protéger les villages alaouites contre des attaques qui proviendraient des alentours de Houla à majorité sunnite.
Les rebelles ont reçu 300 millions de dollars
Un poste de contrôle d’une rue attaquée a appelé au secours des unités de l’armée syrienne à 1500 mètres de là, qui occupent une caserne, laquelle a immédiatement envoyé des renforts. Au cours des combats autour de Houla qui doivent avoir duré 90 minutes, des douzaines de soldats et rebelles ont été tués. Pendant les combats, les trois hameaux du village de Houla ont été coupés de l’extérieur.
D’après les indications des témoins oculaires, le massacre s’est produit à ce moment-là. Auraient été tués presque exclusivement des familles des minorités alaouites et chiites de Houla, dont la population est à plus de 90% sunnite. C’est ainsi qu’ont été massacrés plusieurs douzaines de membres d’une famille qui se serait convertie au cours des années
passées de l’Islam sunnite à l’Islam chiite. Ont été également tués des membres éloignés de la famille alaouite Shomaliya, et la famille d’un député sunnite du parlement considéré comme collaborateur. Juste après le massacre, les responsables auraient filmé leurs victimes, les auraient décrites comme des victimes sunnites et auraient répandu les vidéos sur Internet. Des représentants du gouvernement syrien ont certes confirmé cette version, mais il faut tenir compte du fait que le gouvernement s’est engagé à ne pas parler en public des alaouites ni des sunnites. Le président de la République Bachar al Assad appartient aux Alaouites, l’opposition est portée principalement par la majorité de la population qui est sunnite.
Entre-temps, les hommes d’affaires syriens vivant à l’étranger ont ouvert dans la capitale qatarie de Doha un fonds doté de 300 millions de dollars pour le financement de l’opposition syrienne et des rebelles. Mustafa Sabbagh, le président du Businessforum syrien en exil, a inauguré le fond. Wael Merza, le secrétaire général du conseil national de l’opposition
syrienne, a déclaré que la moitié de la somme avait déjà été affectée, en partie à l’armée syrienne libre.
Le ministre des affaires étrangères russe Sergeï Lavrov a proposé cependant la convocation d’une conférence internationale sur la Syrie à laquelle tous les pays qui ont de l’influence sur les acteurs en Syrie devraient participer. Le cercle devrait dépasser celui des pays qui se sont réunis au sein des « amis de la Syrie », a déclaré Lawrow. Car ce groupe soutient
seulement les « exigences radicales » du Conseil national syrien. Concrètement, Lavrov, à côté des membres du conseil de sécurité des Nations-Unies, de l’UE et de la ligue arabe, a aussi nommé la Turquie et l’Iran. Le but devra être de mettre en application le plan d’Annan « correctement et sans ambiguïtés ».
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