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Accueil du site > Actualités > International > Syrie, « Le point de basculement » !

Syrie, « Le point de basculement » !

La guerre de l’information est une guerre à part entière.

Un « point de basculement » a été atteint lors du massacre de Houla le 25 mai, selon la formule de Kofi Annan, ancien Secrétaire général des Nations unies et actuellement son envoyé spécial en Syrie. La parisienne Bassma Kodmani, porte-parole du Conseil national syrien donne excellemment le ton à ce propos : « Houla marque un tournant par la férocité de ce qui s’y est passé et parce que c’est un village sunnite isolé au milieu de plusieurs villages alaouites : il y a comme une tentative d’épuration afin de créer un territoire homogène » 1. La notion clef – autrement dit le “déclencheur réflexe“, l’association d’idées renvoyant à toutes les indicibles horreurs de l’Idéologie maudite entre toutes - s’y trouve glissée en conclusion : “épuration ethnique“ ! Tout est dit, la « bête immonde » n’a pas encore crevée, elle s’est réfugiée à Damas d’où il convient urgemment de l’extirper…

Ce qui serait fait depuis longtemps ne serait-ce l’infernal entêtement des Russes et des Chinois, lesquels cependant ne perdent rien pour attendre : d’ailleurs la “manifestation du million“ anti-Poutine n’a-t-elle pas eu lieu ce 12 juin dans la continuité d’une contestation permanente, inlassablement répétée, lors des présidentielles, des élections législatives, à l’occasion de la prise de fonction du nouveau président le 7 mai, le tout visant à miner la légitimité du régime pour en provoquer la chute ? Et les frontières du Tibet ne sont-elles pas à présent fermées suite au suicide d’un bonze par le feu ? Et puis à Paris le 12 juin - AFP - des sacs de peluches et de poupées ensanglantées ont été déversés devant le Louvre pour stigmatiser les ventes d’armes de la Russie à Damas. Un “cimetière de jouets“ censé représenter le massacre des enfants syriens et faire pression sur la firme russe Rosoboronexport - présente au salon de l’armement Eurosatory – afin qu’elle cesse de fournir des équipements et des armes au régime syrien.

Point de basculement et guerre civile

Bassma Qodmani depuis son poste de vigie parisien, voit en effet dans le massacre spectaculairement médiatisé de 108 personnes à Houla “Le“ grand virage vers la “guerre civile“, un thème désormais en tête d’affiche… « Ce massacre et ceux qui ont suivi pourraient aussi indiquer une perte de contrôle par le régime de ses forces sur le terrain. On n’est pas encore en guerre civile, mais tout est fait pour que ça bascule. Le régime arme systématiquement et entraîne les minorités qui lui sont proches. Je note qu’il n’y a pas encore eu d’acte de revanche. Combien de temps peut-on l’empêcher ?  » 2 lequel n’a cependant pas soulevé la vague d’horreur attendue, ceci peut-être parce que la surenchère permanente finit par lasser et ne plus susciter les réactions escomptées au sein d’opinions blasées par la répétition des mêmes indignations factices, des mêmes trémolos, et des tragédies instrumentées pour la mauvaise cause… Il est au demeurant inutile de brandir le spectre de la “guerre civile“, parce qu’à défaut d’une improbable guerre entre Syriens, nous avons une guerre tout ce qu’il y a de plus authentique, guerre subversive peut-être, mais guerre classique sûrement. Parce qu’enfin les armes et les munitions arrivent bien de quelque part, elles ne sont pas apparues spontanément sur les différents foyers de troubles. En outre on ne s’improvise pas combattant de première ligne sans un solide encadrement de professionnels aguerris 3.…

En fait nous assistons à un conflit de basse intensité conduit et alimenté de l’extérieur, mené par des éléments étrangers équipés et entraînés en Turquie, au Liban, voire pour certains d’entre eux au Qatar et au Kossovo, et dont les armes, pour certaines d’entre elles ont été acheminées - vraisemblablement depuis la France - via la Libye comme l’a montré la cargaison du cargo sous pavillon de la Sierra Leone, intercepté par la marine libanaise le 27 avril. Les 150 tonnes d’armes et de munitions - plusieurs milliers de fusils d’assaut Kalachnikov et a M16, des lance-roquettes anti char, des mortiers de 
120 mm, des explosifs - trouvées dans les soutes du Lutfallah II devaient transiter par Wadi Khaled au Liban nord, avant d’être remises aux “opposants syriens“. Comment ce navire qui a fait escale à Alexandrie et dans le port turc de Mersin est-il parvenu passer entre les mailles serrées des dispositifs israéliens, otanesques et onusiens en Méditerranée orientale, mer chaude s’il en est ? Mystère !


Des opinions publiques occidentales dures à la détente


Des opinions qui au demeurant ne se montrent pas si dupes que cela, surtout depuis que l’information circule peu ou prou sur la Toile. Car qui ne commence à savoir que la soi-disant rébellion sans unité et sans chef 4 est surtout constituée de bandes armées fanatiques ou mercenaires, constituées de commandos disparates, bandes armées tuant, violant, torturant, rançonnant au petit bonheur la chance dont le cri de ralliement d’Allahou akbar - Allah est grand – résonne dans tous les reportages diffusés sur nos écrans. Il faudrait être sourdingue pour ne pas l’entendre, mais de là en déduire que cet appel vengeur n’est pas un hymne à la démocratie libertaire, est un pas que les gens de presse n’ont pas encore franchi. Des “opposants“ désignés là-bas en Syrie comme de vaillants défenseurs de la liberté, de la diversité et du monothéisme (monothéisme du marché sans doute ?), d’exaltants parangons de vertus démocratiques, mais ici, en Europe, honnis et réputés “terroristes“… Comprenne qui pourra !

Point de bascule - malgré un acharnement médiatique qui chaque jour s’amplifie - qui cependant n’est pas encore parvenu à déstabiliser en profondeur le régime laïc de Damas, garant des libertés religieuses et de la sécurité des minorités chrétiennes, druze, alaouite, au sein d’une nation dont la cohésion reste largement intacte, ni à démoraliser une armée ayant su jusqu’ici conserver sa discipline malgré d’incessants appels à la désertion et l’extraordinaire pression médiatique internationale relayant à l’envi depuis plus d’un an fausses nouvelles et rumeurs relatives à un effondrement imminent du pouvoir… Ou en dépit de la circulation de généreuses valises de dollars, comme ce fut le cas en Afghanistan à l’automne 2001 et en Irak en 2003, afin d’obtenir d’officiers supérieurs corruptibles ou lâches qu’ils fassent en sorte que leurs hommes restent l’arme au pied ou ne se trouvent pas au bon endroit au bon moment. Certes nous en sommes sur ce dernier point réduits aux conjectures, mais l’art de la guerre, pas plus que la géométrie, ne se réinventant pas tous les jours, la partition s’en réinterprète, mais sa trame mélodique, elle, reste invariable.

Guerre des mots, des images et déchaînement médiatique

Tout au plus perfectionne-t-on des procédés vieux comme Hérode, ce à quoi s’emploie à fabriquer de la réalité virtuelle bien décrit dans un film médiocre, Mensonges d’État 5 mais aussi efficacement mis en scène comme par exemple lors de la prise de Bagdad le déboulonnage de la statue de Saddam par des figurants, en l’occurrence les hommes de l’escroc fantoche Ahmed Chalabi 6 sur une place entourée par des blindés américains… Filmés en “plan serré“ l’illusion de la foule en colère était crédible pour qui ne voyait pas que les chemises cintrées des protagonistes étaient tout sauf irakiennes… mais la scène donnait effectivement l’impression d’un vaste mouvement de vengeance populaire. Reste que sans des médias complices, ce genre d’imposture serait impossible ! En Syrie, faute, de pouvoir diffuser une image aussi édifiante et hautement symbolique du “tyran“ de bronze jeté à bas de son piédestal de pierre, des djihadistes s’en sont pris, mais à Bagdad, au buste en bas-relief de feu Hafez el Assad, père de l’actuel président qui lui avait durement étrillé les Frères musulmans après une tentative de coup d’État à Hama en février 1982… et au grand soulagement alors de la communauté internationale. L’on a parlé à l’époque de 20 000 morts !

Personne n’est pourtant tout à fait dupe. Bachar el Assad n’est pas son père et les temps ont changé. Aujourd’hui seul un État comme Israël peut encore se permettre de couvrir le Sud Liban, à la mi-août 2006 au moment où un cessez-le-feu lui est imposé, de 700 000 sous-munitions anti-personnels… ou encore de bombarder des populations qui n’en peuvent mais, comme pendant l’Opération plomb durci à Gaza en janvier 2009, occasionnant treize cents quinze victimes, cela sans la moindre réprobation de la part d’un camp occidental quasi unanime dans son soutien indéfectible aux politiques génocidaires à bas bruit de l’État hébreu. Qui d’ailleurs parmi les dirigeants occidentaux ne gobe pas - ou ne feint pas d’avaler - les falsifications de la propagande noire, cette nouvelle forme de guerre à part entière que la “Communauté internationale“ livre aujourd’hui sans vergogne à la Syrie ?

On aura également compris que cette guerre des mots et des images n’est plus seulement à usage externe en vue de préparer les opinions publiques à l’inéluctable intervention armée, soit à lui faire accepter l’inacceptable, au demeurant sans que quiconque puisse en prévoir les conséquences… Car répétons-le, le monde change et la puissance américaine en crise se trouve désormais confrontée à un Bloc eurasiatique - incarné par l’Organisation de coopération de Shanghai - dont l’orientation actuelle est de faire pièce à l’Otan, autrement dit à se constituer en Alliance défensive 7. Aujourd’hui il faut donc aller vite, le temps presse, la route de Téhéran passant par Damas, il faut maintenant faire tomber le régime et installer la cacophonie démocratique et islamiste au pouvoir, laquelle sera bien plus gérable que l’actuel Milosevic alaouite. La propagande de guerre est donc aussi, dans le cas syrien, à usage interne.

C’est un puissant levier de déstabilisation devant assurer une fonction destructrice et subversive à l’encontre de la société civile syrienne et des populations cibles : minorités religieuses et ethniques et in fine armée nationale. Il s’agit de détruire moralement et intellectuellement le pays de l’intérieur, de donner vie à des chimères, de soulever le peuple en lui faisant croire qu’une autre partie du pays s’est déjà “libérée“, de désacraliser en les souillant les symboles du pouvoir… comme le bas-relief d’Hafez el-Assad jeté dans une poubelle ! Le but est de créer un sentiment de panique, de démobilisation, de doute suffisant pour que la cohésion se disloque et qu’alors, en effet, les foules se rendent sans résister, se livrent sans condition à leurs nouveaux maîtres ou au contraire “basculent“ dans la guerre civile, interconfessionnelle et interethnique que Mme Clinton et ses complices de Paris, Londres et Berlin tentent d’allumer tout en en feignant s’employer à en éteindre les prémices.

Le “Rapport“ de la honte … ou comment les Nations Unies participent à la conjuration contre la paix

C’est sous un tel jour qu’il faut aborder l’extravagant rapport (parce que fondé sur des sources éminemment sujettes à caution) des Nations Unies 8, selon lequel des soldats syriens auraient torturé et exécuté sommairement des enfants et se seraient servis de certains d’entre eux âgés d’à peine huit ans en tant que “boucliers humains“. Sur sa liste annuelle de la “Honte“, les Nations unies – une commission ad hoc - dénoncent violemment le gouvernement syrien comme l’un des pays parmi les pires où les enfants sont tués, torturés, violés et forcés à combattre 9.

Radhika Coomaraswamy, Représentante spéciale de l’Onu pour les enfants dans les conflits armés, déclarait à ce propos à l’Agence France presse : « J’ai rarement vu autant de brutalités contre les enfants qu’en Syrie, où les filles et les garçons sont emprisonnés, torturés, exécutés et utilisés comme boucliers humains » citant à l’appui de ce jugement catégorique – adossé à quels témoignages ?- une opération lancée le 9 mars par les forces loyalistes contre le village d’Ayn l’Arouz dans la province d’Idlib au cours de laquelle “les troupes gouvernementales ont raflé des dizaines de garçons âgés de 8 à 13 ans avant d’attaquer le village. Ces enfants ont été ensuite utilisés par des soldats et des miliciens comme boucliers humains, placés devant les vitres des autocars transportant les militaires pour pénétrer dans le village lors de l’assaut… Le village fut finalement incendié et quatre des 34 prisonniers ont été abattus par balles et brûlé, notamment les deux garçons“. Le rapport affirme en outre que des enfants, à partir de neuf ans, ont été victimes d’assassinat, de mutilations, d’arrestations arbitraires, d’emprisonnement, de torture et mauvais traitements, y compris des violences sexuelles... Sachant que les équipes d’enquêteurs accrédités ne parviennent pas sur les lieux d’affrontement, se faisant tirer dessus (par qui ?), le scepticisme restera de rigueur !

Qui peut en effet croire sans broncher des récits aussi monstrueux qu’énormes ? Alors que le pays se trouve sous la loupe des médias, qu’il est étroitement surveillé par des voisins malveillants prompts à exploiter la moindre faiblesse du régime, cela suppose que les dirigeants de Damas soient de fieffés imbéciles pour donner de tels arguments à ceux qui veulent leur perte… Considérant également qu’à Houla si ce sont des femmes et enfants sunnites qui ont été égorgés, ceux-ci appartenaient à des familles légitimistes… où se situe l’intérêt de massacrer les siens ? De l’art de renverser les preuves !

Gregorios III : « Une dictature de la presse sur la crise syrienne » « Il n’y a plus de révolution, il n’y a plus de manifestations. Il y a seulement du banditisme et le monde entier refuse de le reconnaître ». Ces paroles ne sont pas celles du président el-Assad, ni même celles de l’un de ses ministres, mais celles du patriarche de l’Église grecque catholique melkite parlant depuis Damas et non depuis Londres, Paris ou Stockholm 10…« des éléments étrangers sont entrés dans le pays et ont même commencé à frapper les chrétiens, qui ont dû quitter Homs compte tenu du danger »… « Je n’excuse pas le régime comme j’ai pu l’entendre [dire] en France, mais je soutiens une réalité. Les journaux sont stéréotypés, ont des sources uniques et ne sont prêts à écouter personne, pas même moi »… Il s’agit d’une authentique « dictature de la presse au service des États-Unis »…« On a parlé de complot, mais c’est bien plus grave que cela : il y a une volonté internationale de nuire à la Syrie… de la part d’États qui, eux, ne sont jamais parvenus à mettre fin au conflit israélo-palestinien »… Quant aux actions de maintien de l’ordre, le Patriarche va jusqu’à dire que l’intervention des forces armées a été « tardive et trop légère…pour espérer mettre fin aux violences des bandes rebelles »… La messe est dite !

Mme Aubry envoie un signal fort


L’excuse de l’ignorance, de la bonne foi surprise, ou encore d’une certaine cécité mentale, a fait long feu car point de salut hors de l’Église du mensonge. Surtout pour ceux qui ne croient pas dur comme fer à toutes les révélations manichéennes tombant des cieux euratlantistes, du Département d’État, des Organisations non gouvernementales compradores et Organisations satellites, sans oublier la communication militante électronique, activité de prédilections des “idiots utiles“ 11, toutes vérités d’Évangiles relayées en chœur par les caisses de résonance médiatiques. Aussi ne faut-il pas être surpris quand au soir du premier tour des élections législatives françaises Mme Aubry, Secrétaire générale du Parti socialiste insère dans l’adresse à ses électeurs que la France tiendra ses engagements en Afghanistan et… en Syrie ! Surprenantes mentions dans un contexte purement franco-français, au cours d’une soirée de résultats électoraux où la politique étrangère n’a traditionnellement pas sa place… et alors même que ces questions ont été largement absentes du débat présidentiel ? On se demande quel message Mme Aubry a voulu envoyer – et à qui ? –au soir du 10 juin. En tout cas une chose est claire, la gauche hexagonale se situe, pour qui aurait pu en douter, dans le strict alignement de la ligne offensive définie par l’Organisation du Pacte Atlantique.

M. Hollande l’auriculaire sur la couture du pantalon se déclare prêt quant à lui à une « intervention armée, [laquelle] n’est pas exclue pourvue qu’elle se fasse dans le respect du droit international » ajoutant un peu plus tard « pas de solution possible » en Syrie sans « le départ » - doux euphémisme de Bachar el Assad ! De quoi se mêle-t-il ? N’a-t-il pas assez à faire pour nous sortir de la crise de l’Eurozone ? Dans quelle aventure ce déjà triste personnage compte-t-il nous embarquer ? La suite au prochain épisode, lequel, maintenant arrive à la vitesse du cheval au galop !

Pourquoi tant de hargne ?

Pour mettre les points sur les “i“, chacun voit bien que les préoccupations occidentales, contrairement à ce qu’elles disent, ne vont pas dans le sens d’un rétablissement de la paix civile en Syrie, d’une réconciliation inter-communautaire entre Arabes sunnites, Kurdes et Alaouites chiites, mais vise essentiellement à un “changement de régime“ ainsi que l’a si bien rappelé le nouveau président de tous les français… ce n’est d’ailleurs au final pas tant Bachar el-Assad qui est en cause que la Syrie, pays laïc, nationaliste, souverain, ennemi d’Israël et obstacle au Nouvel Ordre régional voulu par les États-Unis. Un projet de reformatage de l’espace géographique islamique de l’Indus à l’Atlantique, basé sur la destruction des États nations et leur balkanisation, c’est-à-dire fondée sur la multiplication d’entités communautaires, confessionnelles ou ethniques. Ainsi après l’Irak divisée entre Kurdes, Chiites et Sunnites, la division Nord/Sud du Soudan et l’éclatement tribal de la Libye, la Syrie voit arriver son tour, avant l’Algérie et l’Iran, le dernier gros morceau.

Dans cette perspective, la Syrie se trouve depuis belle lurette sur la liste des États voyous – rogue states – qu’il importe d’agglomérer judicieusement aux États féaux de l’Orient arabe et musulman. Wesley Clark, ex patron des forces alliées dans la guerre contre la Fédération yougoslave – 1999 - et ancien Commandant du Grand quartier général des puissances alliées en Europe – 1997/2000 - a rapporté en 2007 qu’un officier d’état-major lui avait confié dans les couloir du Pentagone, dix jours exactement après le 11 Septembre 2001, que l’invasion de sept pays islamiques était déjà planifiée sur cinq ans : Irak, Syrie, Liban, Libye, Iran, Somalie et Soudan. 12

San Francisco 3 oct. 2007 : « Le 11-Septembre… nous avons eu… un coup d’État politique dans ce pays. Des types impitoyables ont pris la direction de notre politique étrangère… Je suis allé au Pentagone 10 jours après le 11-9… J’y suis allé pour voir Donald Rumsfeld, avec qui j’avais travaillé dans les années 70… Et alors que je descendais pour quitter le Pentagone, un officier de l’État-major m’appelle dans son bureau et me dit : “Je veux que vous sachiez que nous allons attaquer l’Irak“. J’ai demandé “Pourquoi ?“ Il a répondu “Nous ne savons pas“. Je lui ai dit “Avons-nous établi un lien entre Saddam Hussein et le 11/9 ?“ Et il m’a répondu que non ! ».

… « De retour au Pentagone, six semaines plus tard, j’ai revu le même officier et lui ai demandé “Est-il toujours prévu que nous attaquions l’Irak ?“ Il a répondu “Monsieur, vous savez, c’est bien pire que ça“. Il a pris un document sur son bureau et me dit : “J’ai reçu ce mémo du Secrétaire à la Défense… lequel dit que nous allons attaquer et détruire les gouvernements dans 7 pays en 5 ans. Nous allons commencer par l’Irak, et puis nous irons en Syrie, au Liban, en Libye, Somalie, au Soudan et en Iran“. J’ai dit “7 pays en 5 ans !“ Je lui ai demandé “est-ce un mémo top secret ?“ Il me répondit “Oui, Monsieur !“ Je lui ai dit : “ Alors, ne me le montrez pas“ - Il allait le faire - « sinon je vais en parler“. J’ai gardé cette information pour moi pendant longtemps, 6 ou 8 mois, j’étais tellement abasourdi que… je ne pouvais pas croire que cela fût vrai, mais c’est bien ce qui s’est passé ».

La Syrie une étape vers l’Iran

Qui ne voit et ne comprend que la Syrie constitue une étape supplémentaire - après la Libye et avant l’Algérie au Maghreb - dans l’agression programmée de l’Iran, élément du dispositif de contention à échelle continentale de l’Heartland eurasiatique, Russie et Chine ? La Syrie alliée de l’Iran, du Hezbollah, Parti gouvernemental au Liban, et du Hamas à Gaza, contrarie fortement l’expansionnisme inhérent à la constitution d’un Grand d’Israël, de la Mésopotamie à la Mer Rouge, a connu cette dernière décennie des multiples tentatives de déstabilisation, à commencer par l’accusation de détention d’armes chimiques (dont on reparle actuellement) ou d’avoir fomenté et perpétré en 2005 l’assassinat de l’ex Premier ministre libanais et homme d’affaires, financier et acolyte de M. Jacques Chirac, Rafic Hariri, accusation soutenue par un Tribunal pénal international constitué pour la circonstance, et au final plus ou moins piteusement abandonnée en raison des faux témoignages et autres “forgeries“ sur lesquels elle s’appuyait.

À présent nous voyons se répéter sous nos yeux le scénario déjà utilisé contre la Yougoslavie, l’Irak, la Libye, s’efforçant de déclencher une guerre civile sous couvert de la prévenir, ceci en attisant les divisions ethniques, politiques et religieuses latentes pour aboutir à l’éclatement du pays et à son morcellement en entités faciles à manœuvrer car sans poids géopolitique. N’auraient été les veto russe et chinois le 5 octobre 2011 au Conseil de sécurité, la tragédie aurait déjà été consommée. Aujourd’hui cependant les puissances occidentales qui se sont jurées la perte du Baas syrien, veulent en finir. Littéralement parlant, l’explosion de la propagande noire des premiers jours de juin 2012 sont des signes qui ne trompent pas. Ou le régime s’effondre de lui-même, ou les puissances maléfiques de l’Occident sous tutelle israélo-américaine, interviennent. Psychologiquement nous devons nous y préparer… reste l’inconnue des conséquences d’une telle intervention, notamment de la part de la Russie dont la passivité n’est pas acquise quoiqu’en pensent nos boute-en-guerre !


Notes

(1) Le Monde 11 juin

(2) Ibid.]. Chacun appréciera la remarque suivant laquelle la retenue, et même la vertueuse patience, des rebelles serait extrême dans la mesure où “il n’y a pas encore eu d’acte de revanche“ ! Ce serait en vérité la toute première fois dans l’histoire des guerres intestines que des atrocités seraient commises d’un seul côté. C’est aussi prendre les lecteurs du quotidien vespéral Le Monde pour plus niais qu’ils ne sont, car enfin il doit bien exister des limites dans la complaisance et la soumission intellectuelles, non ?

Pourtant ce “point de bascule“ que Mme Clinton et M. Annan espèrent tant ou croient avoir trouvé à Houla ne semble cependant pas encore véritablement atteint puisqu’il a fallu doubler le coup par l’annonce d’un nouveau massacre dix jours plus tard à Mazraat al-Qubair,[[Alex Thompson, reporter de la chaîne britannique Channel 4, dans un entretien à Russia Today - 9 juin - raconte comment des éléments de l’Armée Syrienne Libre l’ont délibérément dirigé vers une zone de tirs de l’armée syrienne, cela dans le but évident d’exploiter son décès probable à des fins de propagande. Circulant dans la région sous contrôle rebelle où a eu lieu le massacre de Mazraat al-Qubair dans la province d’Hama, le 5 juin (où 80 villageois, des femmes et enfants, auraient été liquidés - tuerie aussitôt automatiquement attribuée à Damas), Thompson témoigne de l’impuissance des observateurs des NU à conduire la moindre enquête ayant été pris sous le feu rebelle.

(3) Voir article connexe « Djihadistes, salafistes et mercenaires - Les brigades internationales du nouvel ordre mondial » http://www.geopolintel.fr/article50...

(4) Président du “Conseil national syrien“ depuis août 2011, Burnam Galioun démissionnaire a été remplacé le 9 juin à Istanbul - où se trouve le siège du Conseil - par le Kurde suédois Abdel Basset Sieda d’origine syrienne… un choix de personne destiné à se rallier la grosse minorité kurde (environ 400 000 très présents dans les villes d’importance) représentée par le Conseil national kurde qui ne s’est pas encore joint au Conseil national syrien, le premier revendiquant tout de go la décentralisation, l’autodétermination et le fédéralisme politique.

(5) “Body of Lies“ - Mensonges d’État –film de l’Anglais Ridley Scott - 2008.

(6) Ahmed Chalabi - futur membre du Bilderberg - fut choisi par le Département d’État pour prendre la tête du Congrès national irakien, organisation fantoche et fourrier en “forgeries“ en tous genres utiles à légitimer l’invasion de l’Irak… par exemple les unités mobiles de production de gaz neurotoxiques ou la collusion du régime avec Al Qaïda… alors que l’islamisme était radicalement proscrit de l’Irak baasiste ! Chalabi fut ministre du pétrole entre 2005 et 2006 et vice-premier ministre de 2005 à 2006 dans un pays démocratiquement ravagé par une guerre civile sans visage et sans nom, avant d’être rattrapé par son passé, notamment la faillite frauduleuse de la banque jordanienne Petra.

(7) Voir article connexe “La Russie se prépare à la guerre“

(8) AFP juin 2012

(9) Rapport “Enfants dans les conflits armés“ présenté à New-York le mardi 12 juin 2012.

(10) http://www.resistance-politique.fr/...

(11) Un exemple archétypique, le “Syrian Observatory for Human Rights“ basé à Coventry près de Londres. L’Observatoire syrien des droits de l’homme est tout à la fois référence unique de la gens journalistique et le fournisseur officiel du Département d’État américain et du Quai d’Orsay pour ce qui a trait au statistiques de mortalité unilatérale violente sur le territoire syrien. Car, superbe exploit, cette auguste institution se limite à un seul individu, Rami Abdulrahman, installé dans un magasin de vêtements dont la vente constitue son activité alimentaire. Ce Syrien arrivé en 2000 au Royaume-Uni est en effet le fondateur, gérant, directeur et unique personnel de l’OSDH principale fenêtre sur le monde de la tragédie syrienne.

(12) Le 2 mars 2007, interrogé sur DemocracyNow, Clark révélait que dix jours après le 11/9 - les invasions de l’Irak et de la Libye, et de plusieurs autres pays du Proche-Orient étaient déjà planifiées. Il revenait à la charge le 3 octobre 2007lors d’une conférence à San Francisco.
 


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48 réactions à cet article    


  • Robert GIL ROBERT GIL 15 juin 2012 08:52

    pour les curieux, voici l’analyse du conflit vue de Russie :

    http://2ccr.unblog.fr/2012/06/11/la-syrie-vue-de-russie/


    • 1871-paris 1875-Paris 15 juin 2012 14:17

      J’aime bien déjà le début un peu incohérent du site lol 

      « réfléchir par soit même... » ha bon tu me prête un peu de réflexion pour réfléchir par toi même...

      Sa veux rien dire cette phrase ! 
      Faudrai plutôt savoir analyser une information en sachant 
      Qui la rapport ?
      Dans quel context ?
      Dégager les passions !!!(primordial)
      Analyser l’histoire antérieur des acteurs !
      Les interets en jeu(les vrais pas les fantasmer !)
      ...

    • 1871-paris 1875-Paris 15 juin 2012 14:29

      Pourquoi croire plus ce journaliste russe (aucune preuve factuels) plus que nos guignoles nationaux du 20h ?!?!


      Cette guerre civil rappel bigrement celle d’Algérie des année 90... 

    • tf1Goupie 15 juin 2012 14:33

      Parce que les Russes sont totalement objectifs : ils n’ont AUCUN intérêt particulier en Syrie, absolument aucun.

      J’ai bon là ? Mon esprit critique est bien réglé ?


    • 1871-paris 1875-Paris 15 juin 2012 15:08

      À part rosto(machin) qui revend un max de matos militaire à El-assad il ont aucun intérêts un peu comme les autres quoi.


      Je viens de voire la vidéo des mômes sur le tapis. smiley Puré les bâtards faut pas être humain pour mettre à terre des enfants ! J’espère pour tout ces petits qu’il existe réellement un paradis rien que au moins pour eux, car ici bas c’est l’enfer encerclé par des guignoles haineux !

    • tf1Goupie 15 juin 2012 22:32

      Ils ont juste une base militaire ... un avant-poste humanitaire certainement.

      On voit que l’info circule ici.


    • Vista Vista 16 juin 2012 03:36

      Putain Camus vous êtes victime de la propagande sioniste c’est pas possible.

      Un conseil allez à la montagne pout vous lessiver les neurones à l’air frais.

    • Olivier Perriet Olivier Perriet 15 juin 2012 08:57

      Bonjour,
      Selon vous ce n’est pas une guerre civile, mais une guerre alimentée depuis l’extérieur.

      Certes, mais « on » ne peut pas créer exi-nihilo une guerre depuis l’extérieur si « on » ne trouve pas de combattants à l’intérieur.


      • Robert GIL ROBERT GIL 15 juin 2012 09:05

        on trouve toujours des combattants a l’interieur, c’est comme cela que l’on a contribué a de nombreux coup d’etat, tout a un prix.
        Et en 40, les allemands ont trouvé beaucoup plus de « collabos » que de resistants...


      • Olivier Perriet Olivier Perriet 15 juin 2012 09:21

        Non :
        si vous déversez des cargaisons d’armes sur la France, je doute que vous y trouviez suffisamment de combattants pour aller massacrer leurs voisins


      • Robert GIL ROBERT GIL 15 juin 2012 09:37

        faut ne jamais parier sur ce genre de trucs, a la tele il y a quelques mois il avait fait voir des « brigades » faschistes d’extreme droite qui s’entrainaient en vu d’une guerre civile, et vu la progression du FN...


      • Wendigo Wendigo 15 juin 2012 09:54

        @ Olivier Perriet ;

         Rajouter donc un chèque et vous verez un tour de magie. Les armes ne sont pas le bnerf de la guerre, le pognon, lui en est son essence .


      • Olivier Perriet Olivier Perriet 15 juin 2012 10:20

        vous êtes en plein fantasme smiley
        (ou alors c’est moi qui suis un imbécile heureux)


      • Wendigo Wendigo 15 juin 2012 10:31


        Je n’irais pas jusque là (je ne vous connais pas .... je plaisante) par contre je connais le pouvoir de l’argent, il sait faire des miracles.
        Sans argent, vous auriez nettement moins de guerre, pour ne pas dire utopiquement que vous n’en auriez plus. Une guerre même civile ça coute et des personnes ça se corrompt bien plus que vous ne pouvez l’imaginer. Des gens vendent leurs enfants pour de l’argent, d’autres turaient père et mère pour lui, alors aller massacrer des inconnus, vous pouvez diviser les sommes, vous trouverez toujours des minables pour le faire.
         Le mercenaria n’est pas un sacerdos ou une profession de foi, mais juste l’appat du gain et rien de plus !


      • appoline appoline 15 juin 2012 12:59

        Comme me disait un général que je ne citerai pas : « si nous avions fait la chasse aux sorcières à la fin de la guerre, les prisons françaises n’auraient jamais été assez grandes pour recevoir tout le monde ».


        Et si nous nous mêlions de ce qui nous regarde, la Syrie est le dernier rempart avec l’Iran et tout le monde vise l’Iran alors depuis quelques temps, divers pays ont la fâcheuse tendance a trouvé tous les maux du monde en Syrie, curieux non ! Certains pays ne sont pas dupes, quel serait l’intérêt du président syrien de balayer les siens ? Curieux vraiment

      • Mr Mimose Mr Mimose 15 juin 2012 13:33

        Pas si sur Mr Perriet


        Combien de Musulmans en france ? Imaginons un peu que le Qatar et l’arabie saoudite deverse argent et armes dans les cités, avec en plus quelques pro pour les encadrer, je crois bien qu’il y aurait du grabuge.

      • 1871-paris 1875-Paris 15 juin 2012 15:30

        Mimos ta description correspond à des gens haineux, religieux ou Pas. Les moulus iman pas plus que les autres.


      • Constant danslayreur 15 juin 2012 09:37

        « contrarie fortement l’expansionnisme inhérent à la constitution d’un Grand d’Israël, de la Mésopotamie à la Mer Rouge »

        Non, pas à la mer rouge non, toutes les ambassades au Caire sont ... rive droite du Nil sauf l’ambassade israélienne qui est rive gauche, on ne va tout de même pas installer une ambassade chez soi ?!

        http://www.globalsecurity.org/military/world/israel/images/greater-israel-map4.jpg

        Mais surtout les frères de Joseph, fils de Jacob Israël en Égypte ont vécu ici suivez la couleur orange... : http://histoire-geo.hautetfort.com/album/les_cartes/hebreux.jpg


        • Constant danslayreur 15 juin 2012 09:54

          Votre analyse fait curieusement état de l’Algérie (loin d’être une priorité mais qui reste un objectif possible je vous l’accorde volontiers), mais par contre pas du tout du Pakistan, ne croyez pas que son alliance otanesque le mettra à l’abri.

          Et d’un, Israël ne pourra pas se permettre une telle offensive sur autant de pays musulmans tout en prenant le risque d’avoir des armes nucléaires aux mains de musulmans

          Et de deux, vous en rirez si vous voulez mais l’antéchrist lui, sait très bien qu’avant que le fils de Marie ne l’envoie définitivement au méchoui cosmique, son pire ennemi sera deux armées dont la principale viendra du Khorasan et que personne n’arrêtera jusqu’à ce qu’elle soit à Jérusalem.

          Le Khorasan ? Fastoche

          une grande région au coeur de laquelle se trouve ... je vous le donne en mille... l’Afghanistan ... premier pays à avoir été visé après le 11/09, mais aussi le Pakistan. Toujours envie d’en sourire ?


        • Cigogne67 15 juin 2012 09:40

          le baasisme est une ignominie. arrêtons de dire que ce régime est laique lorsque les alaouites massacrent les sunnites avec l’aide des mercenaire-terroristes du hezbollah et des pasdaran iraniens.

          arrêtons de nous donner bonne conscience en feignant de soutenir un état laique lorsque nous savons tous que ce sont les mollahs qui dirigent la syrie

          le peuple syrien se souviendra longtemps de la complicité russe et chinoise dans ce génocide en cours. La ligue arabe devrait prendre ses responsabilités vis à vis de ces deux pays... 


          • Constant danslayreur 15 juin 2012 10:02

            Shalom Thierry,

            J’ai beaucoup de peine pour les vrais monothéistes juifs qui croient en l’éternel et ne craignent que lui, qui n’oppressent ni n’agressent personne, qui vivent intensément leur foi en attendant que l’éternel veuille bien les sortir de ce monde décadent impie et injuste avec la venue du Messie.

            Pourquoi j’ai de la peine ? Parce qu’en lieu et place du vrai messie Jésus fils de Marie qui viendra bien à la fin de l’histoire, ils sont en passe de gober la plus grande arnaque de toute l’histoire de l’humanité...


          • Constant danslayreur 15 juin 2012 10:40

            Thierry,

            Une vie d’homme ça passe vite vous savez... Ne soyez pas même si c’est à votre échelle, complice du mal absolu, réfléchissez bon sang.

            Ou pas, c’est vous qui voyez.


          • Constant danslayreur 15 juin 2012 10:54

            Si vous êtes capable de surmonter le temps d’une vidéo, tout votre « amour » de l’Islam, faites juste ... un effort d’écoute

            http://www.youtube.com/watch?v=jIgyxW9PcqI&nbsp ;


          • Wendigo Wendigo 15 juin 2012 10:07


             J’avais bien aimé en Janvier les images sur nos chaines télé ( « chaine télé », comme ce jeu de mot est de plus en plus vrai ..... pour tenir les populations en laisse.) qui nous montraient les manifestant en bras de chemise à Ohms .... alors que sur le terrain (le vrai) il neigeait ! De vrai Inuits ces insurgés siryens !

             Nos journaleux savent ils que leurs actes sont califiablent de « crime de guerre » et d’insitation au « crime contre l’humanité », par le droit international ?
             Nos dirigeants savent ils qu’en cas de raté c’est le TI de Lahaye qu’ils encourent ?
             La haute trahison chez nous ne leur suffient pas, ils veullent aussi rejoindre les nazis dans les livres d’histoire ?
             Quand comprendront ils que leurs mensonges ne passent plus dans la population moins conne qu’ils ne l’espèrent et le croient ?

             on devrait demander un certificat médical à nos politicards pour détecter des maladies mentales, au lieu de demander 500 signatures, ça nous éviterait d’avoir des timbrés à la tête comme c’est devenue la mode ces dernières années. Entre les addèptes de la coke, les psychotiques et les frustrés de tous poils qui se succèdent dans les places présidentielles et ministerielles .

             Haaaa si les peuples occidentaux étaient moins laxiste, Deibler retrouverait du travail ! Et c’est de lui dont nos pays ont le plus besoin actuellement !!!


            • Richard Richard 15 juin 2012 10:40

              Pour info :

              Le massacre de Houla a été perpétré par l’Armée syrienne libre, selon le Frankfurter Allgemeine Zeitung
              Lire http://www.wsws.org/fr/articles/2012/jui2012/syri-j14.shtml

              Article original paru le 13 juin
              http://www.faz.net/aktuell/politik/arabische-welt/syrien-eine-ausloeschung-11784434.html


              • Lisa SION 2 Lisa SION 2 15 juin 2012 11:38

                Bonjour,

                « la France tiendra ses engagements en Afghanistan et… en Syrie » il ne s’agit pas de la France mais bien de cette tribu étrangère à double nationalité qui a pris le pouvoir sur notre démocratie et ne relève d’aucun patriotisme qu’ingérant ! Cette tribu de la division qui se sert de son canal médiatique pour inonder de mensonges grossiers le peuple français afin de forger ainsi son assentiment par harcèlement sur l’opinion publique doit savoir que le peuple français n’est pas en guerre. Aucun des membres de ce grand peuple témoin de la grandeur des Assyriens, des Sumériens et des Mésopotamiens dont les témoignages vivants contenus dans le musée de Bagdad ont été pillés sans vergogne, n’a oublié. 20.000.000 de français les plus conscients n’ont pas voté pour ce système qui tue des enfants afin de contrôler le gaz iranien, l’opinion publique qui va cautionner ces massacres à venir n’est que la partie sondée en fonction de son allégeance aux médias menteurs dominants. Ces sondages ne valent rien comme les 286 entrées relevées dans les 19 salles où est sorti le film de lévy. Bullshit absolu !


                • pissefroid pissefroid 15 juin 2012 12:01

                  En fait je pense que c’est beaucoup plus profond que la double nationalité.

                  Il me semble que ces français d’ascendance juive se croient plus juif que français.

                  Ainsi ces français se préoccuperaient plus de l’avenir de l’israël que de la france.

                  Cela résonne avec la parabole d’esther (gilad atzmon).

                  Tout juif, dans tout pays, doit agir pour protéger l’israël.


                • soimême 15 juin 2012 13:48

                  http://www.dailymotion.com/video/xe...

                  http://www.blinkx.com/watch-video/r...

                  Heureusement qu’il est des justes qui se laissent pas séduire et qui ont le courage de dire la vérité !


                • soimême 15 juin 2012 15:10

                  Tu sais que qui ne réconforte avec ta réaction, c’est que tu ne peu pas soutenir que les Sionistes ne sont pas racistes !


                • mortelune mortelune 15 juin 2012 13:42

                  Camus votre article est très bien écrit. Seuls ceux qui croient que la seule véritable info est celle qui passe à la télé croient aux balivernes de l’ONU.

                  Ceux qui ne sont pas encore pris dans les mailles de la manipulation médiatique ont encore un esprit critique qui leur permet de réfléchir. Les autres, les acros aux ’flash infos’ sont bernés à fond et il est impossible de leur faire ouvrir les yeux. Ils ont besoin de leurs dosent comme un héroïnomane. La vérité n’est rien, ce qui semble perdu est bien plus grave ; c’est la capacité de ’prendre conscience’. 
                  Asad n’est pas dans mon estime mais la manipulation qui est faite sur les peuples à propos de son régime me fait bien plus peur que lui. 



                  • caramico 15 juin 2012 15:45

                    J’aurais aimé qu’en plus de Matsada, qui apparemment n’est pas très neutre dans ce conflit, il y ait d’autres Français pour abonder dans son sens.
                    Mais j’en vois pas beaucoup...


                  • 1871-paris 1875-Paris 15 juin 2012 14:08

                    Rédigiez d’un point de vue bien trop « complot mondialiste »


                    Mais il est clair que les choses ne sont justement pas clair...
                    Pourquoi n’évoque vous pas le rôle d’influence politique de l’Iran ?!?! Niveau dialectique (que vous semblez appréciez) cela paraitrai équilibrer pour faire une bonne synthèse ?

                    En priorité il faut s’occuper des réfugiées qui eux ont pris la mitraille sur le coin de la tronche sans rien demander.

                    Quant à votre partie feignant d’oublier la rencoeur de bush fil face au troublion régional Saddam Hussein qui eu l’outrecuidance de tenir tête à « papa » c’est que en 5 ans alleeburton comptais en faire du fric avec tout ces potentiel conflic, mais les élection et le temps en ont décidé autrement. Les plans des uns et des autres son une choses mais le déroulement de l’histoire en est souvent une autre. Et dit vous bien que du vous avez eu cette information stratégique c’est qu’elle n’était plus d’actualité.

                    • captain beefheart 15 juin 2012 14:11

                      Si la France attaquera l’Iran,la Syrie ou,la Russie moi j’attaquerai la France ,à commencer avec les socialistes.


                      • SEPH SEPH 15 juin 2012 15:06

                        on veut nous faire croire qu’en Syrie c’est la guerre civile.

                        C’est faux, c’est un pays attaqué par des terroristes financé par l’Empire et ses valets (France, GB, Qatar, Arabie Saoudite, et bien sur Israël).

                        Mais la vérité sur la Syrie commence à transpirer, l’article de Peter Hitchens pour The Daily Mail en est une illustration :

                        "J’ai été contacté par un groupe de femmes occidentales qui vivent en Syrie et qui croient que la plus grande partie de ce qu’on raconte au monde sur ce pays est faux.

                        Pour ce que j’ai pu en savoir, ce ne sont pas des affidés du pouvoir et elles sont d’accord pour dire que le gouvernement de Damas est mauvais, mais ce qu’elles sont exactement, elles le disent : des êtres humains ordinaires pris dans une tourmente politique. Pour des raisons évidentes, j’ai promis de protéger leurs identités.

                        Je vous exhorte à lire ce qui suit, parce que c’est important, parce que nos interventions sous le coup de l’émotion dans d’autres pays ne font aucun bien et parce qu’il est vital que les gens résistent aux tentatives pour nous entraîner en Syrie en nous abreuvant d’une propagande unilatérale.

                        Cette sorte de propagande a un prix. J’espère que vous vous êtes aperçus de la liste qui continue de s’allonger de ces soldats britanniques altruistes tués en Afghanistan pour une cause depuis longtemps abandonnée.

                        Et j’espère que vous vous êtes aperçus que la Libye, que nous avons « secourue  » il y a quelques mois, est maintenant un Etat en faillite dont le principal aéroport international est récemment passé sous le contrôle de gangsters et où des prisonniers arrêtés injustement sont affamés et torturés dans des geôles secrètes.

                        Une de mes sources en Syrie écrit sur les « militants » dont on nous parle tant :

                        «  Ces contestataires ne sont pas des gens pacifiques munis de fleurs qui veulent la liberté. Non, ce sont des tueurs armés jusqu’aux dents, qui pratiquent le tir embusqué, qui tirent sur l’armée dans le seul but d’inciter au chaos et à l’émeute.  »

                        Elle accuse les salafistes, les musulmans ultra-puritains influencés par les enseignements saoudiens, qui haïssent et menacent les minorités syriennes alaouite et chrétienne. Elle dit que beaucoup de « militants » sont des étrangers, un point de vue partagé par toutes mes informatrices. Beaucoup de ces « militants » sont armés.

                        Les opérations armées sont un fait bien établi, non condamnées par l’ONU qui attaque volontiers le gouvernement syrien parce qu’il se défend. Une autre écrit :

                        « J’ai vu des reportages sur des manifestations de l’opposition faits avec des images de manifestations pro-gouvernementales, et des images supposées être prises dans la campagne du nord du pays, qui a connu une année incroyablement humide, et qui semblent avoir été faites dans quelque désert. Les informations acceptées comme vraies par la BBC World News sont tellement biaisées en ce moment que je ne crois plus rien de ce qu’elle raconte, après lui avoir fait crédit de dire la vérité pendant plus de 60 ans. »

                        Elle dit avoir discuté avec un homme qui a participé à une marche à Hama l’été dernier. Il « craignait pour sa sécurité, mais on lui avait demandé de porter une rose rouge et on l’avait assuré que tout se passerait dans le calme et l’ordre et, voyant que de nombreux hommes sortis de la mosquée se joignaient à la manifestation avec leurs jeunes fils, il avait accepté. Ils marchaient seulement depuis quelques minutes, sous le regard de policiers non armés sur le côté de la rue, puis un homme à côté de lui a sorti une arme et a tiré, tuant le policier le plus proche. »

                        Une émeute a suivi, rapportée par les télévisions étrangères comme l’attaque de manifestants pacifiques par la police.

                        J’espère pouvoir en dire plus dans les semaines à venir."

                        Peter Hitchens


                        Peter Hitchens est un des principaux commentateurs du Daily Mail, un journal anglais de tendance conservatrice. 

                        Il a décidé de s’intéresser à la Syrie, ce qui donne ce texte qui met en doute la propagande que nous sert habituellement la presse occidentale.

                        Source : http://mecanoblog.wordpress.com/201... ;

                        http://mecanoblog.files.wordpress.c...


                        • 1871-paris 1875-Paris 15 juin 2012 16:12

                          Le problème c’est lorsque l’on reçoit pas la propagande pro opposions el-assad (appelons la comme ça) ont reçoit le fameux reportage de rossiya24 qu’ont trouve nul part, mais que tout les média alternatif citent (à la virgule près avec les mêmes phrases, étonnant non ?) qui en fouillant un peu s’avère en fait être la version pro el-assad des instances militaire sous le général Quaseem Suleiman... Alors qui croire ?!??


                        • Elisa 15 juin 2012 16:12

                          Excellent article qui a le mérite de décortiquer le mécanisme de tétanisation de l’opinion française en particulier.

                          Nous sommes confrontés comme cela fut le cas pour la Libye à une situation définitivement jugée d’avance. Jamais le moindre débat, jamais de points de de vue divergents n’ont pu être entendus dans les grands medias. La moindre objection, le plus timide écart à la version autorisée sont aussitôt taxés de complotisme obscéne.

                          Il n’est qu’à entendre (parmi d’autres) le billet matinal de géopolitique de B. Guetta sur France-Inter pour mesurer l’étendue de cette mystification médiatique : penser autrement est devenue une horreur idéologique même pas imaginable. Et presque chaque jour il en remet une couche sur des faits dont il ne peut apporter de véritables preuves. Ce ne sont que des ouïe-dires émanant d’officines qui ont pour mission de « fabriquer du consentement » pour légitimer les prochaines aventures de l’OTAN : renverser Bachar el Assad et après satisfaire Israël en attaquant l’Iran.

                          L’ordre mondial n’est plus l’affaire du droit et de la diplomatie, il est désormais soumis à des interventions armées décidées unilatéralement et en violation avec le droit international.


                          • Mr Mimose Mr Mimose 15 juin 2012 17:35

                            C’est vrai que sur les vidéos, les opposants au gouvernement syrien m’ont l’air bien sympathiques avec leur « Allah akbar ». J’espère qu’ils apporteront la démocratie avec l’aide de pays très fun comme l’arabie saoudite ou le qatar qui représente la liberté incarnée.


                            • Cigogne67 15 juin 2012 19:07

                              les alaouites deviennent fous. Encore vingt morts ce soir. nous pouvons aider le peuple Syrien en le soutenant dans ce moment de folie, en demandant au gouvernement Français de mettre en place avec l’appui de la turquie et de la jordanie des bases pour accueillir les réfugiés traqués par la meute avide du sang des innocents.
                              Nous ne pouvons rester sans rien faire.


                              • Mr Mimose Mr Mimose 15 juin 2012 21:31

                                Baschar el assad mange des enfants !!!!

                                Vu sur you tube !!!

                              • Cigogne67 15 juin 2012 21:39

                                non, il les massacre avec sang froid, détermination. Le génocide est en cours. Les chiites perdent les pédales. le hezbollah et les pasdaran iraniens sont à l’oeuvre dans les villages après le pillonnage par l’aviation et les tanks. smiley 


                              • captain beefheart 16 juin 2012 14:44

                                Alors comme vous semblez bien informé, expliquez nous une fois et pour toutes quel intérêt un dictateur, avec la communauté internationale sur ses talons, peut avoir de tuer enfants et femmes et personnes agées de son peuple ,sous les yeux du monde entier ?


                              • Analis 30 juin 2012 12:46

                                Cigogne67 est un pur troll provocateur, à ignorer. Lui demander se se justifier ou lui poser des questions ne sert à rien d’autre qu’à lui permettre d’exister.


                              • SEPH SEPH 15 juin 2012 22:13

                                En Turquie, des parlementaires d’opposition ont visité les camps de réfugiés syriens.

                                 Ils ont constaté l’absence de plus d’un millier de réfugiés enregistrés par les Nations Unies dans le principal camp et, au contraire, la présence d’un arsenal dans le camp.

                                Ils ont alors interrogé à l’Assemblée le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan exigeant qu’il révèle le montant de l’aide humanitaire accordée aux réfugiés fantômes. Erdogan s’est engagé dans un soutien des terroristes contre la Syrie.

                                 Les députés d’opposition
                                considèrent que le camp de réfugiés est une couverture pour une opération militaire secrète. Il abrite en réalité des combattants, principalement libyens, qui l’utilisent comme base arrière.

                                Les députés ont émis l’hypothèse que ces combattants sont ceux qui se sont introduits dans le district de Houla lorsque le massacre a été perpétré.

                                Ces témoignages montrent à quel point une guerre est faite à la Syrie par l’Otan dont la Turquie est membre. L’Otan veut reproduire le scénario libyen pour faire main basse pour les réserves très importantes de gaz en Syrie comme l’Otan l’a fait en Libye.


                                • Cigogne67 15 juin 2012 22:58

                                  Par Europe1.fr avec Reuters

                                  Publié le 2 juin 2012 à 13h12Mis à jour le 2 juin 2012 à 13h12

                                  Environ 400 Syriens ont franchi la frontière turque pour fuir les violences, portant le total de réfugiés syriens présents dans le pays à plus de 24.500, rapporte samedi l’agence de presse turque Anatolia. D’après la même source, 396 réfugiés venus de la province septentrionale d’Idlib ont gagné la région turque de Hatay. Quatre ont dû être hospitalisés.

                                  Ankara a installé une dizaine de camps de réfugiés pour faire face à l’afflux de Syriens fuyant les violences. Au 12 avril, date de l’entrée en vigueur d’un fragile cessez-le-feu, on comptabilisait 73.000 réfugiés syriens dans quatre pays frontaliers - Jordanie, Liban, Turquie et l’Irak. Selon l’Onu, le nombre de Syriens déplacés à l’intérieur de leur pays a plus que doublé depuis le cessez-le-feu pour atteindre 500.000.


                                • Analis 30 juin 2012 12:43

                                  SEPH : information intéressante, mais pourrait-il y avoir un lien ? Merci d’avance. 


                                • Wendigo Wendigo 15 juin 2012 22:26


                                   Ce qu’il manque aux chiens de guerre de l’OTAN, c’est un « saint Bernard », lui au moins n’a pas mis 107 ans pour pousser à la croisade, parce que là heureusement que Acre est déjà dans leurs mains, sinon ils seraient encore sur la plage. Et ce n’est pas demain à ce train qu’ils feront le siège d’Alamut.
                                  Quand ça commance comme ça, mieux vos savoir s’arréter à tant, avant de voir les sarasins defferler sur l’Europe, surtout avec les avant postes qu’ils possèdent déjà dans la place.


                                  • Analis 30 juin 2012 12:10
                                      Houla et Kobeir, massacres commis par les « insurgés » soutenus par l’occident, les Turcs, les Séoudiens et les Qataris. La machine à mentir tourne à plein régime, afin de soutenir une nouvelle opération criminelle contre la Syrie. 
                                      Reportage de la télévision russe sur place : 

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                                    [......] 
                                    De son côté, une équipe de télévision russe a enquêté sur place – la plaine d’Al Houla et ses villages (Taldo, Kafr Laha et Tel Dahab) – et produit un autre éclairage sur le drame. Elle interroge elle aussi des personnes se présentant comme des témoins du drame et qui elles font porter sa responsabilité sur des groupes armés d’opposition – certains désignés par des noms propres, venus notamment de Rastan (à mi-chemin de Homs et de Hama). Ces groupes auraient été commandés par le fameux officier déserteur Abdul Razzak Tlass qu’on situait voici peu dans un quartier encore contesté de Homs. Et donc les victimes seraient des habitants suspectés de sympathie pour le gouvernement.

                                    Selon les témoignages recueillis par les Russes, toutes les victimes du massacre de Houla/Taldo appartiennent la famille Al Sayed (qui compterait près de 20 enfants), et la famille Abdul Razzak (10 enfants). Parmi les victimes du clan al-Sayed figure des membres de la famille du frère de Abdallah Al Mechlab, secrétaire du nouveau parlement, Abdallah Mechlab, qui a été élu à ce poste le jeudi précédant). Ce lien des victimes avec un notable du nouveau parlement suggère fortement que ses parents ont été tués à titre de représailles politiques, et donc par des ASL et/ou des islamistes de l’opposition radicale. 

                                    Toujours selon les témoignages produits le père de la famille en question a été ligoté, et les neuf enfants isolés dans une pièce, puis la mère (Fayrouz Al Daher) a été violée collectivement, et après le viol tuée d’une balle dans le cou qui a traversé la tête. Tous les autres morts l’ont été suite aux accrochages survenus après l’attaque des militaires par les terroristes, une fois leurs massacres exécutés.

                                    Le premier accrochage sur le terrain a eu lieu entre le groupe armé Al Bakour et un poste de l’armée à la place de Taldo (près du château d’eau) : trois militaires – dont un lieutenant – ont enlevés puis exécutés, dans des circonstances particulièrement cruelles. 19 autres militaires ont été blessés plus ou moins gravement dans cette attaque de Taldo et ont été sauvés du pire grâce à l’arrivée des renforts de l’armée, après une heure de résistance héroïque face à des « centaines d’hommes armés ». Par la suite, des dizaines de soldats de ces renforts ont été blessés et dégagés, à leur tour, par l’arrivée de nouvelles unités par le côté ouest de Taldo obligeant les terroristes à ouvrir un nouveau front, et à alléger la pression sur les soldats combattant au sud. Les terroristes étaient dotés d’armes sophistiquées (des fusils à lunettes de vision nocturne, des missiles antichars dont sont dépourvus les forces de l’armée régulière présentes dans la région).Au premier accrochage, un véhicule blindé (un BRDM de couleur bleue) a été atteint par un missile thermique qui l’a immédiatement embrasé. 
                                    [......] 
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                                      Vidéos : 
                                    anglais ; attention, contenu choquant) 

                                      Autres articles : 

                                      De la Frankfurter Allgemeine Zeitung : 
                                      Traduction ici : 

                                     :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: ::
                                    Nouvelles révélations sur les victimes de Houla
                                    Un nouveau massacre en Syrie
                                    Frankfurter Allgemeine Zeitung, Rainer Hermann, Damas, 7 juin 2012
                                    traduction Corto
                                    En Syrie, au moins 55 personnes ont été tuées lors d’un nouveau massacre près d’Hama. Des observateurs des Nations-Unies qui voulaient se rendre sur les lieux ont été pris pour cible.Lors d’un massacre dans le village de Qubair près d’Hama en Syrie, au moins 55 personnes ont été tuées. Des activistes des comités de coordination locaux ont déclaré que le nombre des victimes s’élevait à au moins 86. Parmi elles, 18 sont des femmes et des enfants. Plusieurs ont brûlé dans leurs maisons ou ont été poignardées avec des couteaux. La plupart des victimes appartenaient à une même famille. Pendant que les rebelles accusaient les milices fidèles au régime d’un crime de sang, la télévision d’Etat rendait un « groupe terroriste » responsable du massacre.

                                    Les observateurs des Nations-Unies stationnés à Hama ont voulu visiter le hameau de Qubeir jeudi. Les observateurs des Nations-Unies ont signalé que l’armée syrienne les empêchait d’accéder à Qubeir. Le chef des observateurs des Nations-Unies, le général Robert Mood, a aussi déclaré que des civils arrêtaient les observateurs. On leur a expliqué que leur sécurité ne serait pas garantie si ils devaient entrer dans le village. Plus tard le secrétaire général des Nations-Unies Ban Ki-Moon a déclaré devant l’Assemblée plénière des Nations-Unies à New York, que les observateurs avaient été la cible de tirs. Il a qualifié le massacre de « choquant et répugnant » et a déclaré que le président syrien Bachar al Assad avait perdu « toute légitimité ».

                                    Le massacre ressemble au premier coup d’œil à celui de Houla le 25 mai dernier au cours duquel 108 personnes ont été tuées. Les opposants syriens qui vivent dans la région ont pu, les jours passés, reconstituer le déroulement vraisemblable des faits dans Houla en raison de témoignages crédibles. Leur résultat contredit les affirmations des rebelles qui avaient rendu responsables des faits les milices Schabiha proches du régime. [Ces opposants] doivent avoir agi sous la protection de l’armée syrienne. Parce qu’en fin de compte les opposants qui refusent l’utilisation de la violence se font assassiner ou tout au moins sont menacés, ceux-ci ne veulent pas que leurs noms soient cités.


                                    Les combats en Syrie gagnent en intensité
                                     
                                    Le massacre de Houla s’est produit après la prière du vendredi. Les combats se sont déclenchés au moment où les rebelles sunnites ont attaqué les 3 postes de contrôle de l’armée syrienneautour de Houla. Les postes de contrôle ont la tâche de protéger les villages alaouites contre des attaques qui proviendraient des alentours de Houla à majorité sunnite.

                                    Les rebelles ont reçu 300 millions de dollars
                                    Un poste de contrôle d’une rue attaquée a appelé au secours des unités de l’armée syrienne à 1500 mètres de là, qui occupent une caserne, laquelle a immédiatement envoyé des renforts. Au cours des combats autour de Houla qui doivent avoir duré 90 minutes, des douzaines de soldats et rebelles ont été tués. Pendant les combats, les trois hameaux du village de Houla ont été coupés de l’extérieur.

                                    D’après les indications des témoins oculaires, le massacre s’est produit à ce moment-là. Auraient été tués presque exclusivement des familles des minorités alaouites et chiites de Houla, dont la population est à plus de 90% sunnite. C’est ainsi qu’ont été massacrés plusieurs douzaines de membres d’une famille qui se serait convertie au cours des années 
                                    passées de l’Islam sunnite à l’Islam chiite. Ont été également tués des membres éloignés de la famille alaouite Shomaliya, et la famille d’un député sunnite du parlement considéré comme collaborateur. Juste après le massacre, les responsables auraient filmé leurs victimes, les auraient décrites comme des victimes sunnites et auraient répandu les vidéos sur Internet. Des représentants du gouvernement syrien ont certes confirmé cette version, mais il faut tenir compte du fait que le gouvernement s’est engagé à ne pas parler en public des alaouites ni des sunnites. Le président de la République Bachar al Assad appartient aux Alaouites, l’opposition est portée principalement par la majorité de la population qui est sunnite.

                                    Entre-temps, les hommes d’affaires syriens vivant à l’étranger ont ouvert dans la capitale qatarie de Doha un fonds doté de 300 millions de dollars pour le financement de l’opposition syrienne et des rebelles. Mustafa Sabbagh, le président du Businessforum syrien en exil, a inauguré le fond. Wael Merza, le secrétaire général du conseil national de l’opposition
                                    syrienne, a déclaré que la moitié de la somme avait déjà été affectée, en partie à l’armée syrienne libre.

                                    Le ministre des affaires étrangères russe Sergeï Lavrov a proposé cependant la convocation d’une conférence internationale sur la Syrie à laquelle tous les pays qui ont de l’influence sur les acteurs en Syrie devraient participer. Le cercle devrait dépasser celui des pays qui se sont réunis au sein des « amis de la Syrie », a déclaré Lawrow. Car ce groupe soutient 
                                    seulement les « exigences radicales » du Conseil national syrien. Concrètement, Lavrov, à côté des membres du conseil de sécurité des Nations-Unies, de l’UE et de la ligue arabe, a aussi nommé la Turquie et l’Iran. Le but devra être de mettre en application le plan d’Annan « correctement et sans ambiguïtés ».
                                     :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: ::

                                      Nouvel article ici : 



                                    • Analis 30 juin 2012 12:13
                                        suite : 
                                        Article de The Nation, en anglais, avec liens sur d’autres sources sur les événements récents en français et néerlandais : 


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                                      Report : Rebels Responsible for Houla Massacre

                                      By John Rosenthal
                                      June 9, 2012 4:00 A.M.

                                      It was, in the words of U.N. special envoy Kofi Annan, the “tipping point” in the Syria conflict : a savage massacre of over 90 people, predominantly women and children, for which the Syrian regime of Bashar al-Assad was immediately blamed by virtually the entirety of the Western media. Within days of the first reports of the Houla massacre, the U.S., France, Great 
                                      Britain, Germany, and several other Western countries announced that they were expelling Syria’s ambassadors in protest.

                                      But according to a new report[*] in Germany’s leading daily, the Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ), the Houla massacre was in fact committed by anti-Assad Sunni militants, and the bulk of the victims were member of the Alawi and Shia minorities, which have been largely supportive of Assad. For its account of the massacre, the report cites opponents of 
                                      Assad, who, however, declined to have their names appear in print out of fear of reprisals from armed opposition groups.

                                      According to the article’s sources, the massacre occurred after rebel forces attacked three army-controlled roadblocks outside of Houla. The roadblocks had been set up to protect nearby Alawi majority villages from attacks by Sunni militias. The rebel attacks provoked a call for reinforcements by the besieged army units. Syrian army and rebel forces are reported to 
                                      have engaged in battle for some 90 minutes, during which time “dozens of soldiers and rebels” were killed.

                                      “According to eyewitness accounts,” the FAZ report continues,

                                      the massacre occurred during this time. Those killed were almost 
                                      exclusively from families belonging to Houla’s Alawi and Shia 
                                      minorities. Over 90% of Houla’s population are Sunnis. Several 
                                      dozen members of a family were slaughtered, which had converted 
                                      from Sunni to Shia Islam. Members of the Shomaliya, an Alawi family, 
                                      were also killed, as was the family of a Sunni member of the Syrian 
                                      parliament who is regarded as a collaborator. Immediately following the 
                                      massacre, the perpetrators are supposed to have filmed their victims 
                                      and then presented them as Sunni victims in videos posted on the internet.

                                      The FAZ report echoes eyewitness accounts collected from refugees from the Houla region by members of the Monastery of St. James in Qara, Syria. According to monastery sources[**] cited by the Dutch Middle East expert Martin Janssen, armed rebels murdered “entire Alawi families” in the village of Taldo in the Houla region.

                                      Already at the beginning of April, Mother Agnès-Mariam de la Croix of the St. James Monastery warned of rebel atrocities’ being repackaged in both Arab and Western media accounts as regime atrocities. She cited the case of a massacre in the Khalidiya neighborhood in Homs. According to an account [***] published in French on the monastery’s website, rebels 
                                      gathered Christian and Alawi hostages in a building in Khalidiya and blew up the building with dynamite. They then attributed the crime to the regular Syrian army. “Even though this act has been attributed to regular army forces . . . , the evidence and testimony are irrefutable : It was an operation undertaken by armed groups affiliated with the opposition,” Mother Agnès-
                                      Mariam wrote.
                                       :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: ::

                                        Ce reportage montre que derrière les déclarations grandiloquentes dont se gargarisent certains responsables de l’ONU, se cache une absence complète de sérieux de leur part quand à leurs « investigations ». Rien que le titre dit tout. Ce morceau-là est particulièrement hilarant, ou consternant, c’est selon : 

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                                      ‘UN Commissioner report on Houla ? But they only talk to Syrian opposition – by phone’ 

                                      [......]
                                      What worries Marinella Corregia, an activist from the « No War Network, » is the sources the UN Commissioner for Human Rights uses to draw their reports, as their opinions do not seem in accord with UN monitors’ prudence. General Robert Mood, who heads the observing mission, has not yet pointed to anyone for the killings.

                                      Marinella Corregia called the spokesman for the UN Commissioner for Human Rights, Rupert Colville, to get some answers. 
                                      This is the conversation they had as reported by the peace activist :

                                      Marinella Corregia : Who spoke with the local people you quote ? The UN observers ?

                                      Rupert Colville : The UN observers are another body.

                                      MC : So which witness sources do you have and how did you speak with them ?

                                      RC : Our local network, whom we spoke on the phone. I cannot say more ; I have to protect them.

                                      MC : How could they recognize that the killers were Shabbiya ? Weren’t their faces covered ?

                                      RC : Our local contacts in Syria say they were Shabbiya. Try to be less cynical.

                                      MC : But no doubt from your side ? It seems that many of the children were from Alawite pro-government families…

                                      RC : We are asking for an investigation. I don’t say we are certain. We have also been asking for international investigations for the past months in Syria ; but it has never been done and that is why we rely on our sources.

                                      MC : So it is not the UN that says that pro-government groups killed the children, it is your sources saying that.

                                      RC : Yes, many people, our sources point the finger at the Shabbiya [militia group].
                                      More questions than answers as Houla investigation continues 
                                      [......]
                                       :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :

                                        « Comment ont-ils pu reconnaître que les tueurs étaient des chabihas, s’ils avaient le visage couvert ? » « Nos sources disent que c’étaient des chabihas. Ne soyez pas cyniques. » Affligeant. 
                                        Le reste de l’article fait ressortir des évidences qui sautaient aux yeux dès que les photos ont été publiées, et qui auraient du amener à se méfier dès le départ. 

                                       :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: ::
                                      “Who talked to the residents, since the UN Human Rights Council is in Geneva ? Are they true residents or the ones like the face-covered lady interviewed by Al Jazeera ? The ‘survivor’ in question says she was hiding as her children were being slaughtered – how is it possible that a mother hides at a moment like this ?”

                                      “How was it possible that immediately after “Shabbiya” and the “army’s artillery” accomplished the massacre people were not afraid to collect bodies, film them and then send the video to international media ?”

                                      “How could survivors identify Shabbiya militia if they say killers were masked ? By ‘green military dress’ ?”

                                      “Why does a video show that some dead children have their hands tied ? Did the killers take time to tie the hands of the children before killing them ? Or were the hands tied later by those who filmed the massacre in order to call for more blame if possible ?”

                                      “Why does the man in the video, while showing the children and screaming ‘Allah Akbar !’, treat them with no respect, like puppets ?”

                                      “Why in one of the videos, showing the ‘government’ shelling, are people escaping carrying Syria’s flag, not the opposition’s 
                                      one ?”

                                      “Is it true, as some sources say, that the majority of the people who were killed came from Alawites pro-government families or neutral Sunnis and some others from the opposition ? Is it also true that the people were shouting pro-Assad slogans ?”
                                       :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: 

                                        Barack Obama, Hillary Rodham-Clinton, Nicolas Sarkozy, Alain Juppé, François Hollande, Laurent Fabius, David Cameron, Recep Tayyip Erdogan et Hamad Ben Khalifa Al-Thani doivent comparaître devant la justice internationale pour leur complicité dans ces atrocités. 

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