Mais enfin, Messieurs les « économistes » géniaux, qui peut encore croire que la sortie de crise
passe par un retour à la « croissance » sur cette planète où la
population croît encore de façon
quasi-exponentielle et de laquelle on puise à un rythme accéléré
toujours plus d’énergie et de matières premières issues d’un stock fini ? C’est crétin !
Même les ressources dites renouvelables ne le seront bientôt
plus à force de les prélever plus vite que leur rythme naturel de
renouvellement.
Dans quel monde de chimères vivent donc ces
« économistes » distingués de télé réalité, tellement formatés par des
dogmes fumeux, qu’ils ne s’aperçoivent pas de l’absurdité de leurs bavardages ?
Que dire de l’inconscience des hommes et femmes politiques adorateurs
intégristes de la
« Croissance » qui oublient jusqu’aux règles élémentaires de
l’arithmétique qui leur ont été enseignées à l’école républicaine et laïque
quand ils étaient petits garçons et petites filles ?
Ne se souviennent-ils pas que, plus il y a d’élèves à
partager le même gâteau, et plus les parts sont petites ; et que la baignoire
pleine finit par se vider tôt ou tard quand le débit du robinet est inférieur à
celui de la bonde qu’on a ouverte ?
Est-ce l’ivresse des études à l’ENA qui les a rendus
immatures et irresponsables ?
Que dire aussi de la logique de ces banquiers, accros des
jeux de casino à la bourse, mais qui ont tellement horreur du risque qu’ils
prêtent aux États les plus fragiles à des taux si élevés qu’ils organisent leur
insolvabilité ?
Pouce ! Nous,
Citoyens, nous ne voulons plus jouer avec ces gens-là ! Mais comment s’y
prendre pour faire sécession et organiser la dissidence ?
La dette et le PIB sont des concepts créés par l’homme qui
n’ont plus aucune relation avec la réalité d’une économie concrète.
Lâchons-les. Rebâtissons une nouvelle « éco-sophie ».
Ici et là, se
multiplient des micro-expériences locales d’économie résiliente, créant les
bases possibles de nouveaux modes de production et d’échange de biens et de
services. Souhaitons qu’elles prospèrent, s’organisent en réseaux et
parviennent à maturité avant l’effondrement et la décomposition de la
civilisation FMI – OMC.