C’est très gentil de découvrir aujourd’hui que cette
entreprise est en sureffectif. Pourrait on cependant ramener les responsabilités
d’une gestion désastreuse là où elles sont effectivement. A l’AG de Mai
2011 une association de petits porteurs était intervenue pour dénoncer les
conditions de départ scandaleuses octroyées à Dehecq, parti en laissant
derrière lui une recherche en ruine !
Puis en le 9
février dernier (N° 2056), un dossier complet intitulé “Le scandale des
salaires”. Dans cette enquête , sont passés en revue une liste de très gros
salaires , ou de conditions de départ en retraite exorbitant. Et un article
documenté signé de Patrick Bonazza, titré “Le retour des goinfres”. Figure en
bonne place la photo de Dehecq ainsi légendée “Lorsqu’il
quitte la présidence du conseil de Sanofi (mai 2010), Jean-François Dehecq
prend une poire pour la soif. En plus de sa retraite chapeau de 780.000 euros,
le président non exécutif a reçu “une indemnité de fin de mandat “ de 3 800 000
euros, soit 20 mois de sa dernière rémunération. Pourquoi pas 25 ?”
Et les syndicats qui se mettent à hurler lui ont suffisamment ciré les
bottes.
Mais le goinfre ne s’arrête pas là. Nouvel article toujours dans le
Point où ce personnage demandait le renouvellement de son mandat d’administrateur
du groupe Air France – KLM. Un vrai spécialiste du transport aérien. Sans
honte. A vomir …