Vous avez totalement raison sur le fond, et, l’auteur de l’article, bien que je sois souvent en accord avec lui, plutôt tord.
Il y a en effet une problématique écologique importante à prendre en compte totalement occultée dans l’article, aussi votre rappel est-il salutaire.
Cependant, il me semble que la solution prônée dans le commentaire de @Isga prenne peu en compte les réalités sociales. Se contenter d’augmenter le prix de l’énergie serait injuste dans la mesure où seuls les riches pourraient continuer à gaspiller.
Un moyen qui me semble bien meilleur pour concilier au mieux les deux problématiques serait la progressivité des tarifs. Pour des besoins de base, il faudrait un prix très raisonnable et augmentant peu. En revanche, dès que l’on dépasse cette quantité, les prix devraient augmenter de façon exponentielle. Ainsi, l’énergie restante serait partagée de façon équitable pour tous, et les gaspilleurs seraient fortement punis, y compris les riches, du fait que le prix, au delà du minimum vital, soit exponentiel.
Si cela semble insuffisant, en plus de cela, il pourrait y avoir un mécanisme de progressivité en fonction du revenu du consommateur au delà du minimum vital.
Cela donnerait donc, pour tous, un partage équitable de l’énergie, et le gaspillage serait fortement découragé y compris pour les riches du fait de l’augmentation exponentielle de celui-ci, et plus encore si l’on s’assure que c’est réellement dissuasif y compris pour les plus riches (cf. la progressivité en plus).
Enfin, le minimum vital pourrait décroitre au fil du temps, si en parallèle tout est fait pour diminuer nos consommations, notamment par l’isolation des bâtiments, par la limitation de nos besoins de déplacements, etc.