Drôle de classement pour les probabilités de présence d’un électron associé aux diverses orbitales atomiques d’un atome hydrogénoïde. Ce qui est représenté n’est en fait que la projection sur un plan des PP tridimensionnelles, avec une mise à l’écart des PP correspondant à un nombre quantique magnétique négatif. D’ailleurs, ce qui est représenté est une déjà le carré de combinaisons linéaires des fonctions d’onde décrites mathématiquement dans l’image (psi(nlm)).
Ce qui est tout de même beaucoup plus important à souligner, pour ceux qui pourraient croire que la mécanique quantique nous ouvre des « horizons infinis », c’est que ce modèle - car ce n’est après tout qu’un modèle mathématique - ne permet de calculer exactement que les fonctions d’ondes (orbitales) d’un atome à un électron.
Dès que l’on veut résoudre Schrödinger avec un potentiel à 3 charges, c’est fini. Nada.
On ne peut dès lors que proposer des approximations calculatoires, qui rendent bien sûr ce modèle bien moins puissant qu’il n’y paraît.
Certes, la description obtenue par des approximations est satisfaisante, car elles permettent par exemple, dans l’étude des molécules, de prévoir assez exactement les points de réactivité de cette molécule... mais ce ne sera toujours qu’approximatif, car les propriétés qui découleraient de la résolution exacte de Schrödinger ne peuvent être embrassées dans leur totalité.