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Commentaire de Luc-Laurent Salvador

sur Disparition ou renouveau des Réseaux d'Aides Spécialisées aux Elèves en Difficulté (RASED) ?


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Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 27 juillet 2012 15:31

Je comprends le souci d’avoir une mesure.

Le problème avec l’humain c’est que si on a tant soit peu le souci de ne pas faire violence à sa réalité, on se garde de catégoriser de manière abrupte.

Les pourcentages dont vous aimeriez disposer n’existent pas car nous n’avons pas, heureusement, de catégorisation unique imposée au niveau national. Celle que je propose n’est pas générale. elle est seulement très courant et elle a ma préférence. Il en est sûrement des beaucoup plus compliquées.

Heureusement que tout cela ne nous est pas imposé car, comme je l’ai indiqué, un élève est un tout et il peut donc souvent relever de plusieurs catégories simultanément et parfois de toutes. Il serait hors de question de faire des classements « exclusifs » (du genre, ici ou là, mais pas les deux.)

De fait, il n’est pas rare qu’un élève ait tout à la fois des troubles du comportement ou de l’attitude scolaire, des troubles des apprentissages ainsi que d’autres manifestations particulières qui nécessiterait un éclairage de la part du psychologue scolaire.

La tâche du RASED face à cette complexité du réel, c’est de se donner une catégorisation qui ne prétend pas dire la « vérité » sur l’enfant mais qui permette seulement d’assurer la meilleure efficace dans le choix de la réponse faite.

Qui va intervenir, dans quelle perspective ? Entre le E, le G et le psy, il faut choisir et parfois reconnaître que nous n’avons pas les moyens de répondre adéquatement aux besoins éducatifs de l’élève concerné. Des services extérieurs à l’école pourront alors être sollicités.

Quoi qu’il en soit, je ne sais si cela peut vous intéresser, mais le rapport parlementaire que je mentionne rappelle les statistiques suivantes du précédent rapport Grossot de 1997 :

"on notera que ce rapport estimait à 62 le nombre
moyen d’élèves suivis par un maître E et à 45 le nombre moyen d’élèves suivis
par un maître G, ces chiffres ne prenant en compte que les enseignants des réseaux
« itinérants
 ».

Page 28 du rapport de 2011 on trouve un tableau qui donne une ventilation des interventions, mais pas des demandes. Ces dernières restent des documents internes basés sur des formulaires propres à chaque circoncription. Impossible de croiser cela et pour le moment quel intérêt cela présenterait-il ? 


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