Bonsoir,
Le petit curé , chartreux à ses heures quand il n’est pas bourré
Texte piqué côté Vatican 2 :
"Il est clair que nous devons tendre à préparer de toutes nos forces le
moment où, de l’assentiment général des nations, toute guerre pourra
être absolument interdite... La construction courageuse de la paix exige
très certainement que [les responsable politiques] ouvrent leur
intelligence et leur cœur au-delà des frontières de leur propre pays,
qu’ils renoncent à l’égoïsme national et au désir de dominer les autres
nations, et qu’ils entretiennent un profond respect envers toute
l’humanité, qui s’avance avec tant de difficultés vers une plus grande
unité. Que tous prennent garde cependant de ne pas s’en remettre aux
seuls efforts de quelques-uns, sans se soucier de notre état d’esprit
personnel. Car les chefs d’État, qui sont les répondants du bien commun
de leur propre nation et en même temps les promoteurs du bien universel,
sont très dépendants des opinions et des sentiments de l’ensemble de la
population.«
En lisant ce texte, je me suis demandé : »Pourquoi l’idéal universel se trouve être aux mains du capital, du néolibéralisme, de la finance et actuellement des forces armées de l’île continentale ?"
Comment est-il possible que cet idéal se soit vu doublé aussi vite et si bien par ce qui le condamne aussi ?
Cette question me vient, car en lisant votre texte, je tombe en panne. En panne d’idées en cette fin d’été. La panne d’idées, celle d’imaginer la suite de cette crise et de ses effets et résolutions. Ma langueur de découvrir que tout est province du vide.
Attendre voir si cette crise va défaire 30 années de succès ? L’incertitude des plans de rechange ou des changements que nous subirons tous sans aucun doute si la croissance ne revient pas. En panne d’idées et d’imagination, de quoi sera fait notre futur et que serait-il souhaitable d’attendre à l’avenir alors que les promesses d’hier sont démenties aujourd’hui.
Mon indignation est grande de voir les Etats soumis à la volonté des forces du marché et surtout de la finance qui montreraient la volonté de confisquer les indépendances des nations.
Le sentiment de devoir attendre l’estocade finale sans savoir la parer alors que nous serions amollis par les propos consensuels de nos dirigeants, à tout jamais perdus et ébahis de la situation actuelle qui les soumet tout autant que nous à l’impuissance.
Le village global devient l’enfer du village local ou le contraire, je ne sais plus.
Alors je vois standardisation, hyper comportements, mondialisation, fédérations, cris étouffés, ripailles, morts et curieuses stratégies.
Un goulet d’étranglement.
Et si on refaisait le monde ?