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Commentaire de Luc-Laurent Salvador

sur Pourquoi faire simple quand on peut faire con ?


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Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 6 septembre 2012 06:21

C’est assez amusant, car je suis d’accord avec chacun des 4 commentaires précédents.

D’accord avec pjf974 (de la Réunion comme moi ?), c’est Peillon qui a raison, Chatel est dans un vain jeu de croche-pattes politicien.

D’accord avec almodis, oui, la morale de la liberté individuelle (que je défends depuis toujours) a été le cheval de Troie de la société consumériste et donc de l’asservissement de l’humain par la dépendance vis-à-vis de l’acte d’achat (toujours libre a priori mais complètement déterminé par un panurgisme sous influence publicitaire)

Complètement d’accord avec easy (sauf pour les questions finales qu’il veut poser alors que c’est inutile car il va de soi que nous sommes tous bien pensants et que, la main sur le coeur, nous sommes opposés à tout lynchage).

D’accord avec antikon qui dit bien le deux poids deux mesures de la morale.

Il n’y a qu’avec l’auteur que je ne suis pas d’accord car son projet ne m’a pas convaincu. Comme il le dit lui-même, il n’a pas réfléchi.

Il ne voit donc pas qu’il propose la même tambouille de politicien qu’on nous a servi ces 10 dernières années.

L’occasion nous est donnée de réfléchir à la refondation de l’école. Pour ma part je trouve heureux que la question de la morale laïque en fasse partie. Je trouve même réjouissant qu’elle désigne essentiellement le problème de la liberté individuelle.

Je ne sais pas si vous y avez songé mais je crois que nous mettons là le doigt sur le problème n°1 de l’école, qui n’est pas, loin s’en faut, le lieu où le jeune enfant découvre le respect de la liberté individuelle.

Il a autant de chance de construire une telle morale laïque à l’école que l’avait le jeune appelé au service militaire en écoutant son caporal chef.

Voilà le problème que l’école va avoir à résoudre si tant est que l’idée de refondation doive devenir réalité aussi peu que ce soit.

On mesure l’ampleur du chantier !

Je prépare actuellement un papier là-dessus.

Quoi qu’il en soit, merci à l’auteur pour l’information.


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