@ Hommelibre
Je pense que le jugement que l’on pourrait qualifier de relativement clément dont a bénéficié cette enseignante tient à deux choses
1°) Un contexte culturel typiquement français.
Je me souviens d’avoir vu un film, dont je ne me rappelle plus le titre, qui semblait très bien documenté, et qui était consacré à l’enfance de Louis XIV. Dans un passage étonnant de ce film, un des responsables du futur roi découvrait qu’à l’âge de 9 ou 10 ans , il avait « fait une carte de France » dans les draps de son lit.
Immédiatement était désignée une femme de la noblesse, d’une trentaine d’années ( borgne dans le film ) chargée de faire l’éducation sentimentale du roi ( i.e. de le dépuceler ) ce qui fut fait séance tenante ! La noble femme prenait sa mission très au sérieux et le jeune roi semblait ( dans le film ) n’y trouver que des avantages. Apparemment , ça ne l’avait pas traumatisé outre-mesure si l’on en juge par la grandeur de son règne !
A supposer que la loi salique n’ait pas existé à l’époque, et donc que les femmes aient eu la possibilité de régner, je doute fort que l’on eut proposé un noble initiateur masculin à une future reine de 10 ans montrant une précocité de tempérament...
2°) La loi française actuelle distingue les viols ( avec pénétration et violence ) des agressions sexuelles ( avec violence, mais sans pénétration ) et les atteintes sexuelles ( sans pénétration ni violence )
Les viols ( qui sont classés en crimes )sont jugés en cours d’Assises, alors que les atteintes sexuelles ( qui ne sont que des délits ) sont jugées en correctionnelle,
Pour des raisons aisément compréhensibles, une femme peut difficilement se rendre coupable de viol, en général il s’agit simplement d’agressions ou plus souvent d’atteintes sexuelles.
D’où un verdict bien plus clément ...