Nous sommes d’accord sur le fond me semble-t-il.
Le libre-arbitre est la liberté qui vous est reconnue de choisir entre différentes possibilités qu’il vous appartient de définir dans un espace qui pourra être plus ou moins contraint suivant que vous êtes un citoyen libre d’un pays réellement démocratique (je songe à l’Islande) ou esclave dans un société archaïque. Tout humaiin, quelle que soit sa situation dispose d’un libre arbitre qui doit lui être reconnu. Sinon il est vu comme un objet, un robot qui lui n’en a pas de libre-arbitre.
Le respect du sujet, c’est le respect de son libre arbitre. C’est le fait qu’on ne le force en rien : on lui laisse le choix, même si ce choix peut-être plus ou moins limité. Par exemple, lorsqu’un enfant a des devoirs à l’école, on lui demande s’il convient qu’il a à les faire (et tous disent que oui) et on convient avec lui du moment où il va les réaliser. Plutôt que de lui crier dessus pour qu’il les fassent en rentrant de l’école alors qu’il est épuisé et voudrait jouer, il vaut beaucoup mieux le laisser libre de jouer de suite, après avoir convenu du moment où il se mettra au travail. Le mieux étant de concrétiser l’accord en réglant un réveil pour qui’l sonne à l’heure dite de sorte qu’il n’y aura pas à lui mettre la pression le moment venu. La seule chose qu’il ne faut pas manquer de convenir, c’est la sanction qu’il aura à connaître si le moment venu, il ne veut toujours pas réaliser ses devoirs.
Bref, il faut tout prévoir et convenir des conséquences. A partir de là, on est toujours en paix car on ne sort pas du cadre de l’accord.
Et l’enfant se structure en apprenant le sens de la parole et de l’accord donné. Il se discipline lui-même et c’est la seule discipline qui vaille