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Commentaire de Luc-Laurent Salvador

sur Refondation : de la violence éducative à l'éducation démocratique


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Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 14 septembre 2012 06:17

Nous sommes bien d’accord.

Ce que vous évoquez est la parfaite expression d’un pouvoir qui a peur de la population sous sa responsabilité. La même chose s’est toujours jouée depuis la révolution française. Les dirigeants sont durs, brutaux, sourds parce qu’ils ont peur et pense que la fermeté est encore la meilleure solution pour garder le contrôle.

Dans cette perspective, tout ce qui brime, frustre, contraint leur paraît éducatif, cad, bon pour apprendre à se tenir à sa place, sous contrôle.

La pédagogie n’est donc pas faite dans le souci d’épanouir mais de contrôler, de formater davantage même que de former (comme le suggérait Alinéa plus haut).

Les établissements scolaires fonctionnent comme des usines avec des contre-maîtres revêches et les syndicats y sont inexistants ou presque.

Le conflit y est omniprésent puisque c’est seulement la contrainte qui est utilisée pour contenir les élèves. Elle ne peut donc être relâchée. ça use les enseignants qui se raidissent dans cette posture, craignant toujours de se laisser déborder. Et le pire est que quand débordement il y a, ça les justife dans leurs représentations fallacieuses qui sont autant de prophéties auto-réalisatrices.

Nous sommes dans le cercle vicieux de la violence éducative et l’ennui est un des ses effets colatéraux puisque la rigidité est maximale et l’adaptation aux besoins des élèves à peu près nulle.


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