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Commentaire de Luc-Laurent Salvador

sur Refondation : de la violence éducative à l'éducation démocratique


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Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 15 septembre 2012 14:59

Merci Morpheus pour cette contribution.
Je trouve que le problème est très bien résumé.
La situation est bien celle-là, d’une tension entre les besoins de la société d’une reproduction sociale des ses agents (qui meurent et qui naissent) et les besoins de l’individu, notamment d’affirmer ses choix et son libre-arbitre et par conséquent de diverger par rapport à ce qui est attendu pour la reproduction sociale.

Plus une société est rigide sous ce rapport et plus elle est fragile, comme une monoculture.
Car sa capacité d’évolution dépend de la richesse des possibles dont elle est porteuse.
Un écosystème tropical est très stable car très riche.

Mais de cette richesse nous ne voulons pas semble-t-il, nous faisons dans la monoculture, tant à l’école que devant le petit écran.

Heureusement, il y a encore internet.

Mais quoi qu’il en soit, il s’agirait d’abandonner le modèle de la pure reproduction sociale (réplication de briques semblables destinée à constituer toujours le même mur (du ghetto) de Wallstreet) pour enfin opérer la révolution d’une éducation qui libère complètement le potentiel de l’enfant, de l’élève, tout en l’éduquant.
Objectif ultime que, par leurs excès, certaines pédagogies nouvelles ont pu oublier mais ce n’est pas une raison pour jeter le bébé avec l’eau du bain.
Tout ceci s’ensuivrait logiguement dès que nous déciderions ne plus faire violence d’aucune manière à l’enfant.
Ce qui, encore une fois, s’obtient en l’amenant à consentir à des objectifs et à s’y tenir ou à subir les conséquences (consenties elles aussi) de ses manquements.
C’est la démocratie et nous savons que ça marche.
Alors pourquoi rester dans la barbarie de l’Ancien Régime ?

Je sais que nous sommes des êtres d’habitudes, mais la force de l’habitude continue de m’étonner jours après jours.


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