Ma mère, Dieu, homophobie... Ah là là misère, tout de suite les gros mots.
Bon, je vais essayer de préciser ma pensée, à tout hasard :
L’homosexualité n’est pas contre nature puisque les homosexuels ne choisissent pas de l’être, puisqu’ils sont naturellement attirés vers les personnes de même sexe. Mais puisque les homosexuels sont une très faible minorité, ils sont des exceptions à la règle générale de la nature ; exception naturelle si vous voulez, mais exception quand même. Ils s’écartent de la norme et sont donc, au sens propre, anormaux.
Personnellement, cette anormalité ne me gêne en rien. J’ai mieux à faire que de songer à l’usage que mes contemporains font ou ne font pas de leur trou de balle et autres parties de leur anatomie. Mais ce n’est pas la question. La question est de décider quels parents nous devons souhaiter pour un enfant. Devons-nous choisir des parents normaux (ou, si ce terme vous effarouche, dans la norme), un homme et une femme hétérosexuels, références indispensables pour que l’enfant puisse se situer normalement et naturellement en tant que rejeton d’une espèce sexuée ? Ou bien devons-nous choisir des parents anormaux (ou, si ce terme vous fait mal aux yeux, hors de la norme), qui ne pourront être aucune de ces deux références indispensables ? Quel type de foyer satisfera au mieux les attentes normales et naturelles des enfants ?
Vous connaissez ma réponse, elle est dictée pas ce truisme : oui, il y a un prix à payer pour mépriser les exigences de la Nature, et en l’occurrence, ce sont les enfants adoptés par les couples homosexuels qui paieront la note.
C’est mieux comme ça ? Non ? C’est pire ? Ah bon. Tant pis.
D’ailleurs pourquoi vous fatiguer à discuter avec les vilains mal-pensants ? Votre noble cause triomphe. Un lobby non représentatif de quelques centaines de personnes a réussi à imposer ses vues à des dizaines de millions de clampins amorphes. Trois sondages bidonnés auront suffi pour que cette majorité ovine se persuade qu’il ne lui manquait plus que « le mariage et l’adoption pour tous » pour que sa félicité ne connaisse plus de limite. Encore quelques semaines à patienter et la France va enfin devenir un pays moderne.