@Romain Desbois
...et pour les handicapés blancs stériles gauchers rouquins collectionneurs de boîtes de camembert, alors là plus question de discuter de droit à l’adoption, ce sera l’euthanasie directe, parce qu’être anormal à ce point c’est vraiment se foutre de la gueule du monde !
Sérieusement, il est vrai que j’aurais pu éviter ces termes ambigus et inutilement choquants que sont normaux ou anormaux. J’aurais surtout dû être plus explicite et écrire parents à l’identité sexuelle dans la norme ou en dehors de la norme. Car c’est bien d’identité sexuelle qu’il s’agit, pas d’autre chose ; cette identité sexuelle qui nous est si essentielle et qui est à la base de mon raisonnement.
Je pars de la simple constatation que les garçons ne sont pas des filles et inversement, et que les parents sont un modèle déterminant pour les enfants.
Il s’ensuit que :
- Pour son équilibre psychologique, il vaut mieux pour un enfant que son identité sexuelle soit univoque et en accord avec la tendance naturelle générale de notre espèce.
- Pour construire cette identité sexuelle non problématique, le mieux est que ses parents aient eux-mêmes des identités sexuelles univoques et en accord avec la tendance naturelle générale de notre espèce.
- Pour construire cette identité sexuelle non problématique, le pire est de lui donner pour parents deux hommes qui ne savent pas trop s’ils sont des hommes ou des femmes, ou deux femmes qui ne savent pas trop si elles sont des femmes ou des hommes.
J’en conclus que l’adoption par les couples homosexuels est une expérimentation insensée, pratiquée non sur des objets, mais sur des êtres humains, et qui aura une issue désastreuse pour les enfants adoptés.
La légalisation de cette expérimentation n’est d’ailleurs pas étonnante. C’est un effet logique de l’idéologie libérale-libertaire dominante qui nous incite à satisfaire immédiatement nos désirs sans nous soucier des conséquences, qui fait de l’autre un objet de plaisir ou de profit. Il faut que cette idéologie ait profondément pénétré la cervelle des gens pour qu’en entendant parler de droit à l’adoption pour tous, ils ne s’interrogent pas davantage que s’ils entendaient parler de droit à une paire de tongs pour tous.
Je refuse absolument cette chosification de l’être humain. C’est pourquoi dans cette affaire je suis persuadé qu’il faut se préoccuper avant tout des enfants, quitte à contrarier les exigences irresponsables de certains.