It’s far too late and things are far too bad for pessimism.
J’ai envoyé ce matin un courrier salé à mon syndicat (qui a prévu d’envoyer un courrier à chaque député en leur disant en substance « pas bon le TSCG, cacaboudin ».) en leur rappelant qu’en 1789 on ne s’était pas contenté d’envoyer une pétition au roi pour lui demander gentiment s’il pouvait écouter les doléances du peuple.J’ai rappelé que nous avons perdu le contrôle de l’émission monétaire et l’accès au crédit peu coûteux via emprunts à une banque centrale, ce qui programmait une spirale d’endettement bien visible avec le recul.
J’ai rappelé que le droit de l’OMC et de la « commission européenne » (pour simplifier) prévaut sur les lois nationales qui doivent s’y conformer, évitant tout débat inutile au sein du peuple ou parmi ses représentants élus.
Le TSCG vient à point nommé pour achever la démocratie en nous privant de la liberté de décider de nos budget, par ex un budget de relance (en cas de récession) via la consommation ou la production de nouvelles richesses via l’investissement public.
Or le TSCG strangule la consommation et la course aux équilibres financiers rend plus féroce encore la compétition entre nations et dans un marché anarchique et complètement faussé la compétition sans aucune protection avec la chine par ex ne peut que donner de bons résultats pour nos économies.
Je pense que la stratégie du choc est celle qui a été choisie pour faire passer en force en très peu de temps les outils d’un grand bon en arrière du pouvoir d’achat pour les européens. En période de croissance le peuple reçoit des miettes, les plus riches prenant l’essentiel, mais en temps de crise, il faut bien trouver les mécanismes pour faire passer le fait que les plus riches n’ont pas l’intention de sentir la crise passer. Donc, le temps des prestidigitateurs et des boucs émissaires est là.