Je pense que l’argument est faible. Le vide aspire à être comblé par l’imaginaire et l’enfant privé de l’un des deux parents voit bien autour de lui les autres couples de parents et se construit une image de celui qui lui manque. Il ou elle n’est pas là, c’est triste mais il n’y a aucune ambiguité. Des souvenirs, une photo, ce qu’en dit le parent restant peuvent souvent servir de béquille à l’imaginaire.
Il en irait tout autrement quand on a deux parents de même sexe, car par définition l’un des deux voire les deux n’est pas un parent, juste un adulte qui s’occupe de nous.
On peut formuler les pires craintes concernant l’adoption par un couple d’homme, avec leurs sexualité très déviante et la possibilité que des pulsions pédophiles soient débridés par la présence de l’enfant sur place. Faudra-t’il instaurer une surveillance de tous les instants ? Encore une fois l’amour entre deux individus de même sexe est respectable car personne ne décide du sexe de son cerveau durant ses 3 premiers mois de vie comme embryon...
Le droit à l’enfant serait le droit de s’en servir pour combler un manque. On doit palier aux manques de l’enfant, point barre.
Je connais des tas d’adultes qui sont privés et d’enfants et d’amour (pour ne pas avoir trouvé leur partenaire de vie) et qui sont hétéros. Vont-ils devoir faire du lobbying pour qu’une loi appaise leurs manques ?...
Les homos sont dans la même situation que des autistes qui voudraient que la loi compense totalement leur handicap. En prouvant qu’il s’agit d’une anomalie de développement on a déjà fait beaucoup me semble-t’il.