kyodai ken dit : »Il n y a
pas de racisme anti blanc là ou habite Copé.. »
Dans
son livre, Copé donne des exemples de racisme anti blanc au travers
de témoignages que des habitants de Meaux lui ont rapportés.
Extraits de son livre :
Le « choc de la réalité »,
c’est aussi cette mère de famille qui est venue me voir il y a peu.
Elle vit seule avec son fils dans une tour du quartier Beauval et
elle se sent menacée depuis qu’elle a réagi face à une agression.
Son garçon jouait avec sa console de jeux vidéos portable en bas de
l’immeuble. Il s’est fait bousculer par un adolescent qui lui a pris
sa machine. La mère connaît l’adolescent. Elle va voir les parents,
des voisins, pour réclamer l’objet qu’elle a acheté au prix de
plusieurs mois d’économies. Et voilà qu’on lui répond : « Si t’es
pas contente, casse-toi, la Gauloise… » Depuis, cette femme sent
qu’on la dévisage ; elle se sent comme étrangère dans ce quartier
où elle habite depuis des années. Un « racisme anti-Blanc » se
développe dans les quartiers de nos villes où des individus - dont
certains ont la nationalité française - méprisent des Français
qualifiés de « Gaulois », au prétexte qu’ils n’ont pas la même
religion, la même couleur de peau ou les mêmes origines
qu’eux.
J’entends de plus en plus d’habitants de Meaux s’en
plaindre et ce racisme-là est aussi inacceptable que toutes les
autres formes de racisme : nous devons donc le dénoncer, comme nous
condamnons toutes les autres discriminations. Je sais que je brise un
tabou en employant le terme de « racisme anti-Blanc » mais je le fais
à dessein, parce que c’est la vérité que vivent certains de nos
concitoyens et que le silence ne fait qu’aggraver les traumatismes.
Ces phénomènes sont impossibles à voir depuis Paris, dans des
sphères médiatiques et politiques où la grande majorité des
dirigeants sont des Français blancs de peau, nés de parents
français. Dans ces microcosmes, le manque de diversité limite la
présence de personnes de couleur ou d’origine étrangère. Mais
regardons la réalité en face : la situation est inversée dans
beaucoup de quartiers de nos banlieues