dhimmitude ! en partie une histoire de pognon !
dhimmi ( traduit en français par « allié » ou « protégé »). Je ne sais si nous pourrions translittéré en français (?), un peu comme Sécotine Loyal le fît avec sa si charmante et ingénue « bravitude » !
ce « compromis » politique ... disais-je, je pense qu’il le fût au départ.
Ceci dit, dès l’avènement du Califat Omeyyades (coup d’État pour certains ... thèse que je partage compte-tenu de l’intelligence « informelle » et spirituelle des débuts de l’islam), se posait le problème, « grand écart » entre ce que prescrivait le Coran et la réalité du terrain, de ce Califat omeyyade, peuplé majoritairement de chrétiens, juifs, zoroastriens, etc.
Vous imaginez je pense le paquet de nœuds !
« Umar II succède à son cousin Sulaymān en 717. C’est un calife à la position particulière dans la dynastie, du fait de sa sagesse et de sa piété, étant parfois le seul à être reconnu calife par la tradition ultérieure. ʿUmar II est notamment honoré pour avoir lutté contre les problèmes fiscaux concernant la conversion à l’islam. En effet, à cette époque, le Califat omeyyade est peuplé majoritairement de chrétiens, juifs, zoroastriens, etc. Leur conversion n’est pas forcée, mais ils sont sujets à des taxes plus élevées que les musulmans, d’autant plus qu’une fois convertis, on prélève sur eux la capitation (ǧizya) comme s’ils n’étaient pas encore musulmans. D’un point de vue financier, la conversion massive diminuerait les revenus de l’État, et certains gouverneurs découragent les conversions à l’islam, mais ʿUmar II tente de résoudre le problème, insistant sur l’égalité de traitement entre musulmans arabes et non arabes, et enlevant les obstacles à la conversion des non Arabes à l’islam. »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Omeyyades#L.27expansion_territoriale
Et c’est là où je vous rejoins tout à fait quand vous dites « Le Dhimmi devait payer deux impôts (capitation et foncier) » ... mais cela nécessite quelques explications.
Terre à terre diront certains, une histoire de pognon ! mais réalité de l’Etat !
La djizîa ou djizîat, suivant les transcriptions, est l’impôt que devaient payer les hommes pubères non-musulmans (dhimmis) en âge d’effectuer leur service militaire.
Du point de vue des souverains musulmans, la jizya était une preuve matérielle de l’acceptation par les non-musulmans de la puissance souveraine et de ses lois, de même que pour les habitants il s’agissait d’une continuation concrète des impôts payés sous les régimes antérieurs. Elle n’était d’ailleurs pas plus élevée que sous la domination romaine. En échange, les dhimmis, majoritaires dans les territoires nouvellement conquis, avaient le droit de pratiquer leur religion, bénéficiaient d’une certaine autonomie de gestion, étaient en droit d’exiger la protection du souverain musulman contre les agressions extérieures, étaient exemptés de service militaire et de l’obligation musulmane de verser l’impôt islamique annuel nommé zakat.
Avec la conversion progressive de non-musulmans vers l’islam, la source de revenu que représente la jizya baisse. Pour compenser, les juristes font prélever l’impôt foncier, la kharaj, non plus en fonction du statut du propriétaire mais de ses terres.
La dhimmitude, une histoire fiscale ?
Dommage !!! ce manque de participation au sujet de votre article, qui prêtait à une bonne balade péripatéticienne au sujet de cette histoire ...
Tous mes encouragements pour votre prochain article.
Cordialement
11/10 23:38 - njama
@ spin Il ne s’agit pas de culture, mais d’histoire. Là où l’histoire est (...)
09/10 15:18 - spin
Bref, Njama, à part étaler votre culture, comme on ferait avec la confiture, si on se ramenait (...)
09/10 15:11 - spin
eh oui, Njama, les Chrétiens firent en 389 ce que les Mussulmans font aujourd’hui au nord (...)
06/10 11:00 - njama
Vaste sujet comme vous dites Julien Reynaud L’histoire vue par le petit bout de la (...)
05/10 12:31 - Julien Reynaud
Pour dissiper tout malentendu, sachez que je ne jette la pierre à personne et ne tenterai (...)
05/10 12:24 - Julien Reynaud
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