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Commentaire de njama

sur Alep, la « révolution démocratique » fait de nouvelles victimes innocentes


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njama njama 6 octobre 2012 22:18

@ Yves Dornet
et si vous nous parliez de la théocratie de la Knesset, noyautée par les ultra-orthodoxes juifs, dont un des papes est un conseiller intime de Netanyahu , à qui vous pourriez suggérer au passage, si vous n’êtes pas trop loin de ses « petits papiers » (merci d’avance si vous pouvez le faire) qu’Israël reconnaisse le TNP et accepte les visites de l’AIEA ... comme le fait l’Iran, vous voyez de quoi je veux parler (?) si non, pour vous rafraîchir les idées ici

quant à Assad ...
Écoutez les dictons, ne parlez pas trop vite (si vous connaissez l’Orient, vous avez d’autant moins d’excuses), ne vendez pas trop vite la peau de l’ours ... surtout si, en plus de la population syrienne, l’URSS est derrière.

Et puis sortez un peu de votre canton culturel, partisan.
Georges Corm, homme politique, historien, consultant économique, financier international et juriste libanais. Ancien ministre des Finances (1998–2000) de la République libanaise. Interview 2005.

Télérama  : En Europe, on entend souvent dire que l’islam est un frein à l’évolution des sociétés arabes à cause de l’absence de séparation entre le spirituel et le temporel.

Georges Corm  : C’est incohérent. Dans le monde musulman, le pouvoir a toujours été de nature civile et il n’a jamais existé l’équivalent d’une institution religieuse de la puissance de l’Eglise romaine. Les oulémas [docteurs de la foi, NDLR] n’ont jamais gouverné nulle part. Même en Arabie saoudite, pays qui est le plus proche d’un modèle théocratique, la famille des Séoud incarne un pouvoir civil.

Télérama  : Et l’Iran ?

Georges Corm : En Iran non plus on ne peut pas parler, stricto sensu, de théocratie ; vous avez quand même un équilibre des pouvoirs entre le Guide suprême et le Conseil des gardiens de la foi d’un côté, et le président de la République et son gouvernement de l’autre. De plus, la théorie de Khomeyni sur la nécessaire « tutelle » des religieux sur le pouvoir civil est une innovation totale, très contestée par certains des plus grands penseurs religieux chiites. Non, le problème, en Islam, ce n’est pas la séparation du spirituel et du temporel. On projette sur les sociétés musulmanes une problématique propre à l’histoire de l’Europe.


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