Vous me soufflez le bon mot Kookaburra, j’allais dire au vu de certains commentaires, « Simone reviens ... ils sont devenus fous ! »
Je veux bien croire qu’il faut du tact pour enseigner cela à l’école (un peu de formation peut y contribuer), mais les avis des parents me semblent être une excuse assez fallacieuse avancée par ceux qui n’ont pas compris l’intérêt de cette nouvelle et courageuse approche des genres, ou qui voient être remis en question un ordre patriarcal qui traverse la société de part en part, à différents degrés suivant les strates. On flirte avec un sujet sensible, celui de la culture, ou de la mosaïque culturelle et sociale, et les préjugés ont la vie dure, comme le dit en résumé Alice Gombault (FHEDLES) dans sa Conclusion ICI
« Il n’y a plus d’obstacle juridique au plein épanouissement des femmes. Le sexisme s’attarde dans les mœurs, mais non dans les lois. »
En réponse à certains commentateurs qui voient dans ce tournant didactique et pédagogique quelques frivolités audacieuses ou lubriques (?) françaises (ou suédoises) de la part de nos édiles de la nation, cette nouvelle approche des genres n’a pas été pondue par nos éminences grises du ministère de l’Éducation Nationale, mais émane d’une orientation politique européenne ...
Le Conseil de l’Europe définit le « genre » ICI
Le Rapport émane du CDEG (Comité directeur pour l’égalité entre les femmes et les hommes)
http://www.coe.int/t/dghl/standardsetting/equality/04CDEG/index_fr.asp
Il a été approuvé par le Conseil de l’Europe le 7 avril 2011
http://www.coe.int/t/dghl/standardsetting/violence/default_FR.asp
Le chapitre « Education » (voir Ch III Prévention, article 14) ne
représente qu’un volet des différentes obligations faites aux États
signataires de transposer cette directive. (page 13 du PDF)
Article 14 – Education
1 Les Parties entreprennent, le cas échéant, les actions nécessaires pour inclure dans les programmes d’étude officiels et à tous les niveaux d’enseignement du matériel d’enseignement sur des sujets tels que l’égalité entre les femmes et les hommes, les rôles non stéréotypés des genres, le respect mutuel, la résolution non violente des conflits dans les relations interpersonnelles, la violence à l’égard des femmes fondée sur le genre, et le droit à l’intégrité personnelle, adapté au stade de développement des apprenants.
2 Les Parties entreprennent les actions nécessaires pour promouvoir les principes mentionnés au paragraphe 1 dans les structures éducatives informelles ainsi que dans les structures sportives, culturelles et de loisirs, et les médias.
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Mon commentaire est qu’en dépit des bonnes et louables intentions initiales de cette Commission, on peut regretter que sur un sujet si « essentiel », la société civile n’ait pas été associée à ces réflexions et décisions prises en « alcôve » qui plus est, sans respecter une parité des « genres ».
Le CDEG était composé de 43 femmes et 8 hommes !!!!!!!!!!!!
15/10 00:38 - Alinea
On vous a moinssé pour cette parole sensée ! Ce monde qui va toujours à l’extrême me (...)
15/10 00:29 - Alinea
Et la Suède, on nous la montre comme modèle !! Ah, ah ! Ils ne savent même pas faire la (...)
14/10 21:09 - Romain Desbois
14/10 18:32 - bel95
14/10 18:30 - bel95
Nous avons déjà débattue, la richesse de votre argumentaire conforte mon postulat, sinon ma (...)
12/10 09:05 - njama
Merci. Pour les informations ça n’a pas été trop difficile, j’avais déjà « potassé (...)
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