L’école sans sexe

EGALIA est le nom d’une école maternelle très connue en Suède. Le personnel évite toute référence aux genres, masculin et féminin, y compris les mots comme garçon et fille. Les pronoms, il et elle, sont aussi bannis, remplacés par un néologisme, hen, formé par la fusion de han (il) et hon (elle). Le but est la lutte contre les discriminations habituelles entre hommes et femmes, qui commenceraient déjà à l’école entre garçons et filles. Pour atteindre ce but, la méthode est la suppression radicale de la différenciation biologique, non seulement dans les activités quotidiennes mais aussi dans la langue. En parlant des professions habituellement masculine, comme menuisier ou plombier, on cherche des illustrations de femme-menuisier ou femme-plombier, pour montrer que les stéréotypes sont arbitraires.
Les jouets pour les enfants sont soigneusement sélectionnés pour montrer l’indifférenciation des sexes. Les contes et fables classiques qui, le plus souvent, distinguent nettement entre garçons et filles, sont bannis de l’école, remplacés par des histoires de couples homosexuels, d’enfants adoptés et de monoparentalité. Les chansons traditionnelles sont transposées dans la langue neutre réglementaire, et quand les enfants veulent jouer Papa et Maman, on leur propose l’alternatif de Papa et Papa et Maman et Maman.
On apprend aux enfants que la configuration familiale qu’ils connaissent à la maison n’est pas la seule possible. Au fait, la plupart des parents d’élèves d’Egalia sont des homosexuels, qui préfèrent cette école, parce qu’ils craignent que leurs enfants aient des problèmes à l’école nationale (incompréhension ou moqueries des copains).
L’Egalia n’est pas l’unique exemple d’école sans sexe en Suède. Dans certaines écoles primaires on pratique les principes de la théorie du genre, l’idéologie controversée des années 70, d’origine Canadienne (Judith Butler). Pendant la récré, on fait attention à ce que les enfants ne retombent pas dans les rôles garçons-filles stéréotypés. Depuis l’année 2008, l’Etat suédois a investi environ 12 million d’euros dans la lutte contre les stéréotypes hommes-femmes dans les écoles maternelles et primaires. Certains politiciens demandent qu’une pédagogie conforme à la théorie du genre devienne obligatoire à l’école primaire. Les principes de cette théorie font partie de la formation des enseignants. On recommande aussi des toilettes mixtes à l’école primaire.
En Suède, dans les magasins de vêtements pour enfants, les rayons garçons et filles ont disparu. Dans les catalogues de jouets on ne distingue plus entres jouets pour garçons et pour filles. Les illustrations montrent des filles sur des tracteurs et des garçons en costume Spiderman jouant avec des poupées dans un landau.
Avec les bonnes intentions de promouvoir l’égalité des sexes, l’Egalia semble évacuer ce qu’elle estime comme des préjugés idéologiques tout en les remplaçant par d’autres. Le prétendu dogmatisme de la différenciation des sexes est remplacé par un autre dogmatisme.
L’enfant reconnaît très tôt des différences des sexes, qui ne lui posent aucun problème. L’obliger à se focaliser là-dessus est une atteinte à son développement naturel. Ce n’est que beaucoup plus tard que la question des rôles sociaux et l’égalité de sexes se présente. Confronter l’enfant à une suppression autoritaire de ces rôles risque de le perturber. L’initiative de l’école Egalia se base sur un a priori naïf - en supprimant toute référence à la différence des sexes, on supprimerait les inégalités.
La Suède est souvent citée comme une société modèle. Elle est peut-être un modèle à certains égards, mais en ce qui concerne l’éducation elle est plutôt un exemple - un exemple à ne pas suivre.
89 réactions à cet article
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Et bien, il va falloir s’y faire, nous migrons vers le genre hermaphrodite par l’éducation. Égalité de sexe par le verbe, tout un programme.
« Quand les hommes ne peuvent plus changer les choses, ils changent les mots. »
Jean Jaurès. -
Linguistiquement, c’est déjà plus facile vu, que dans les langues scandinaves (à part l’islandais) il y a deux genres, le neutre et le « commun » qui, plus ou moins, a regroupé le féminin et le masculin d’antan. Comme ça se trouve, des mots comme « enfant », « animal » « homme » (dans le sens de : personne appartenant à l’espèce humaine) sont neutres. On imagine mal la quantité de néologismes à insuffler dans les habitudes de locuteurs de langues romanes, qui ont perdu le neutre et n’ont plus que le masculin et le féminin.
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Coquille. C’était : “facile, vu que”.
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En attendant, je n’ai jamais vu de femmes couler du béton ou monter des échafaudages sur les chantiers de BTP.
Discrimanation machiste sans doute... -
je suis gérantE d’une entreprise de BTP, vous avez tort, regardez mieux, il y en a sur les chantiers, et il y en a de plus en plus dans les lycées pro et les CFA !
Tout change que voulez vous, et depuis que les sacs sont passés à 25 kg pour la plupart, sans compter la mécanisation de la manutention, ça ne pose aucun problème. -
à Milu
Oui, tout change, mais est-ce un changement pour le mieux ? Les femmes font aussi la boxe. Trouvez-vous que c’est bien ? -
à Tingo
En Français et en Allemand on est allé à l’autre extrême en répétant continuellement les deux genres dans un texte (Les conducteurs et conductrices qui n’observent pas la limitation de vitesse … En plus ils et elles seront convoqués etc.). Cette manie est relativement récente. C’est le résultat d’un exacerbation des revendications féministes.
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Romain Desbois 10 octobre 2012 10:54« Les femmes font aussi la boxe. Trouvez-vous que c’est bien ? »
Très instructive cette phrase.
Si les femmes veulent boxer , ont-elle le droit de le faire sous prétexte que l’on ne trouve pas ça bien ?
C’est exactement les arguments que j’entendais sur d’autres sujets.
On doit interdire le port du voile ou de la burqa aux femmes parce qu’on ne trouve pas ça bien
On doit interdire l’apprentissage du biniou parce que n’aime pas la musique, etc..Il suffit de se baser sur le fil de l’article sur Diam’s pour être édifié.
« elle chantait mal... elle est moche. .... le rap c’est nul, c’est pas une artiste, c’est pas de l’art.... » -
À Romain,
Evidement les femmes ont bien le droit de faire la boxe, et on a aussi le droit de le trouver bien ou bête.
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Romain Desbois 10 octobre 2012 11:10Vous sembliez regretter qu’elles le fassent....
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@ Milu
Donc, c’est parce que les sacs sont plus légers que les femmes peuvent maintenant bosser sur les chantiers.Elles sont donc moins fortes que les hommes. CQFD
Et puis il est vrai qu’elles représentent 50% des personnels présents sur les chantiers. Ca crève les yeux.
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Romain Desbois 10 octobre 2012 11:27Merci donc aux femmes , grâce à elles le travail des hommes s’est allégé.
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Quel rapport entre faire des maisons et se taper dessus ?
Bien sur que c’est bien qu’il y est des femmes et des hommes dans le BTP, vous croyez qu’elle travaillent moins bien ? Tout est mécanisé maintenant ou presque, c’est fini les sacs de ciment de 50 kg, maintenant c’est toupie et compagnie. Quand au parpaing, une fois qu’elles ont de l’entraînement, elles en soulèvent autant que n’importe qui.Quel mal à ça ? -
@ HérodoteQui à dit 50 % ?j’ai juste dit il y en a, et il y en a de plus en plus.Bien sur qu’elles sont moins forte que la plupart des hommes !Et alors ? Elles travaillent autant, alors qu’est ce que ça peut faire ? -
ah ah
mais moi mes salarié(e)s, leur charme je m’en fous ! du moment que le rendement est bon, et que le travail est bien fait, pourquoi je me soucierais du sexe de celui qui bosse ? -
Kooka. J’aime bien les diminutifs, ça fait intime.
Le titre m’a fait sursauter. Car les religions font aussi de la diabolisation du sexe.
Soit, et ce n’est forcément pas innocent, le double aspect est d’en faire un « péché capital », mais aussi d’imposer leur pensée comme « pure ».
Et quand on voit que TOUTES les religions se font un plaisir immense en imposant des interdits qu’ils ne respectent pas eux-mêmes, un doute m’habite. Et non le contraire.Votre conclusion m’a, au contraire, persuadé que vous suivez la même philosophie que moi.
Ainsi, oui.
Il faut avoir rencontré des femmes routiers pour se rendre compte qu’une femme peut aimer ce métier car il offre de nombreux avantages hors salaire, qui sont loin d’être négligeables.
Ou une femme PDG, pour qui le salaire comptera seul, tu me diras...
Par contre, boxeur, même moi, je ne l’aurais jamais fait, mais si cela atteint le niveau du FAMEUX DEFI au sexe opposé, cela devient de la connerie à ciel ouvert.
Déjà, pour être boxeur, il ne faut pas tout avoir dans le crane et essayer d’ignorer que l’on va en perdre encore plus par destruction de neurones à chaque chocs.Soit, Kooka, je milite pour la complémentarité plutôt que l’opposition.
Déjà, au niveau physique, c’est évident.
Ne reste plus qu’à comprendre que la lutte homme vs femme ne sert à rien et les Suédois pourront reprendre une vie normale dans toutes leurs écoles. Et surtout dans celle-là... -
« Discrimination machiste, sans doute ». Oui, sans doute. Moi, j’ai connu des filles qui conduisaient le tracteur (et pas comme passe-temps), qui faisaient du moto-cross, même une dans la sidérurgie (avec le gabarit le double du mien).
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@Kookaburra. L’allemand, je ne suis pas certain, j’ai même l’impression que c’est plus ancien. Si quelqu’un le faisait en danois, par contre, ce serait interprété comme ironique, sinon rabaissant. Donc, « Ministerin » en allemand, mais « minister », quel que soit le sexe, en danois (et, je suppose, également en suédois).
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Tingo, c’est qu’en allemand c’est plus facile - il suffit d’ajouter « in » à la fin. Pour cette raison ça passe mieux et ne gène personne. Fahrer, Fahrerin, Verkäufer, Verkäuferin, Arbeiter, Arbeiterin.
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Oui mais, c’est kif-kif en danois, juste un « -inde » mais ça donnerait l’impression qu’on ne LA prend pas très au sérieux.
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J’ajoute que j’ai de la famille à Stockholm, et les nombreux jeunes dans cette famille sont plutôt en faveur de cet indifférenciation des sexes. Je ne suis pas tout à fait contre, mais je trouve que les Suédois vont trop loin. Nous avons toujours de vives discussions là-dessus. Mais eux aussi trouvent l’utilisation du néologisme « hen » ridicule.
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En Français et en Allemand on est allé à l’autre extrême en répétant continuellement les deux genres dans un texte
Et nos hommes politiques ont bien compris le message qui répètent sans arrêt ’les françaises et les français’ comme s’ils ne savaient pas que ’les français’ désignent tous les citoyens sans distinction de sexe.
On s’étonne encore que certains puissent dire ’il pleut’ à moins de compenser par ’elle fait beau’. -
@ Milu
un sac de ciment c’est 35 kg.
vous êtes gérante de quel type d’entreprise de Btp ?
laissez moi deviner.
Vous faites du nettoyage ? -
@Aldous
C’est plus que commun en Asie ou les morphologies sont plus proches
Iren-Nao
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@ Philouie
je suis gérante d’une entreprise de rénovation de l’habitat ancien, voire très ancien, et donc pas de ciment chez moi, que de la chaux presque pour tout, les dalles, le bâtit, tout !!Et un sac de chaux selon les fabricants c’est de 20 kg à 35 kg, mais ceux que nous utilisons (Boehm) font la plupart du temps 25 kg, ça vous va comme ça ? -
Ce sont des fous, où sont passés les Vikings !
Mais quand ils auront l’âge de la fellation et du cunnilingus, ces enfants s’aparcevront qu’il y a une différence de sexe, même s’ils pissent tous assis
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Ils pratiquent aussi des activités très étranges pour contrecarrer les pulsions agressives des petits garçons : ils les mettent par binôme de garçons et leur demandent de pratiquer des massages corporels à leur petit camarade.
Vous imaginez envoyer votre gamin à l’école pour qu’on lui fasse peloter ses petits camarades ?Non ?Ben vous allez devoir vous y faire !-
Romain Desbois 10 octobre 2012 10:57Je me demande si les plus pervers ne sont pas ceux qui voient de la luxure partout.
- Vous vous rendez compte , dans ce pays on autorise les femmes à montrer leurs genoux, quel pays de dégénérés .....
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« ils les mettent par binôme de garçons et leur demandent de pratiquer des massages corporels à leur petit camarade. »
assez bizarre
ils font des « massages » mixtes ? -
mixtes ? pour quoi faire ? c’est les garçon qu’il faut deviriliser....
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ca devrait pas les deranger, vu que seul le « genre » existes pour eux .........
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Ma lecture est un peu différente. Oui il faut dénoncé ces dérives, mais surtout lire l’objet de cet endoctrinement. Je vous rappel que ce conditionnement est déjà en oeuvre en France voir seine saint denis (hé oui, le départementent en cessation de paiement de Bartelonne, qui promeut le Smic européen à la baisse bien entendus etc...).
si qu’il faut retenir et le détournement du sens et du rôle de l’individus dans une société dite démocratique former des citoyens conscients. Quoi de mieux pour gouverner d’abattre toute référence à l’individus structuré, responsable. Il faut donc tuer l’inné, et le revenser par l’acquis devoyé bien plus maitrisable. L’homme du XXI siélce, le surhomme, l’aryen, dans le prolongement du Stalinisme, de la doctrine hitlérienne, il faut conditionner car l’individus pose probléme. Destabilisons ses fondements, son rapport avec l’histoire, avec son histoire. Nier l’altérité c’est nier l’autre au plus profond de son soi, mais surtout de sa souveraineté de son droit naturel (voir Hobbes).
Quand à J. Butler, sa proposition est contesté car contestable, mais surtout nous ne somme même pas au niveau de la théorie, car les nombreux biais de sa grille de lecture font que pour l’ensemble de ses « pairs » nous ne somme qu’à un premier niveau d’approche. Et oui ses écrits sont en contarcdictions avec ceux de qui elle se revendique (post-structuraliste, les néo-marxistes...)-
L’homme du XXI siélce, le surhomme, l’aryen, dans le prolongement du Stalinisme, de la doctrine hitlérienne,
Le petit père des peuples n’était pas un enfant de cœur mais de là à en faire un théoricien du racisme ....Vous mélangez un peu tout. -
Avant d’être ethnique, l’eugénisme est culturel !!!
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L’expérience de « dégenrage » des enfants a déjà été tentée il y a 50 ans dans le premiers kibboutz, education séparée, séparation des parents pour s’assurer de l’absence d’aucun référent de genre, tâches indifférenciées...
Ce sont tout naturellement les filles, qui, a l’adolescence, on dit qu’elles voulaient rester entre elles, et ne plus partager l’intimité de leurs camarades « garçon ».
En fait c’est très drôle, ce sont les enfants qui ont retrouvé naturellement leur « genre », et qui ont reconstruit non pas des stéréotypes, mais des inclinations naturelles !
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Oui exactement.
Il y a des comportements qui sont indépendants de l’éducation.
Quand on tombe amoureux à l’adolescence ( ou même avant ), ce n’est le fruit de l’éducation de la famille ou de l’école qui nous aurait inculqué qu’il faut être attiré par telle personne.
De même que certaines affinités différenciées ne sont pas le fruit de l’éducation, mais plus d’une inclinaison naturelle, on préfère faire certaines choses avec des personnes de notre sexe ... et d’autres avec les personnes de l’autre sexe.
Mais il faut reconnaitre que pour certains individus ce n’est pas aussi binaire, et qu’on peut avoir chacun notre part de l’autre sexe. Mais globalement les garçons ont tendance à devenir des mecs et les filles des nanas, pour faire simple.
Les filles au niveau neurologiques ont plus tendance à exprimer leurs émotions que les mecs, ce qui se retrouve dans les conversations « unisexes ». Ce qui fait qu’on a tendance, en général à plus apprécier les discutions banales avec les personnes du même sexe. -
Il semblerait à la lecture de votre article que cette école, et les autres basées sur le même modèle, n’ait pas su éviter le piège de tomber dans l’extrême inverse.
Pour certaines choses, je suis tout à fait d’accord avec la façon de faire suédoise : je suis la première à m’agacer quand arrivent dans nos boîtes aux lettres les catalogues de jouets pour Noël, et que j’y vois, en les feuilletant, une série de pages toutes bleues pour les garçons, remplies de jouets de guerre, de super héros, mais aussi de jeux conçus pour stimuler l’intellect (le « petit chimiste », le « petit découvreur » etc...) et une série de pages bien roses pour les filles remplis de jouets préparant la petite à devenir une bonne ménagère (le petit fer à repasser « pour faire comme maman »...) et une bonne mère de famille (le baigneur à qui il faut changer la couche sinon il pleure) et de jeux endormant, atrophiant même, l’intellect (apprend à te maquiller comme maman, sois la plus belle avec le kit machinchose, etc... ils le font exprès, ou quoi ?) et je sais très bien que cela influence l’enfant dans son comportement, que cela contribue à déterminer sa place dans la société avec d’un côté les forts, de l’autre les faibles.
Pour le « mademoiselle », personnellement j’aimerais bien qu’on trouve autre chose. Pourquoi faire une différence entre femme mariée ou non mariée, si cette différence n’est pas faite pour les hommes ? Ok, on ne peut pas appeler une fille de douze ans « madame », mais qui appelle un garçon de douze ans ou même de seize ans « monsieur » ?
Mais de là à vouloir gommer toute, absolument toute différence, notamment dans la langue courante qu’il faut carrément modifier pour coller au nouveau modèle, là je trouve cela exagéré.
Si les différences existent dans la nature, il faut les assumer, sans pour autant, en effet, avantager l’un plutôt que l’autre.
Ils confondent, je crois, la lutte légitime contre les discriminations, et le fait de refuser purement et simplement que les différences existent, qu’on le veuille ou non.« Les contes et fables classiques qui, le plus souvent, distinguent nettement entre garçons et filles, sont bannis de l’école, » alors là je ne suis pas d’accord. Il faut des contes classiques, et il faut aussi autre chose.
D’accord pour que les enfants aient aussi des histoires de papa-papa ou de maman-maman, mais s’ils n’ont plus que cela, sous prétexte qu’il faut lutter contre les discriminations, alors c’est là qu’il y a un problème, car alors on ne lutte plus contre les discriminations, on abolit la diversité. On fait exactement ce qu’on reprochait à la société d’avant : on impose un modèle unique.
Pourquoi représentent-ils une femme plombier, finalement ? S’ils étaient logiques avec eux mêmes, ils représenteraient un être asexué plombier. Un être dont on ne peut déterminer s’il est un homme ou une femme. S’il s’arrangent pour que leur langage, tel qu’employé en classe, soit totalement asexué, alors leurs images devraient l’être aussi.
Pour moi, il s’agit d’une école expérimentale, un peu comme toutes ces écoles expérimentales qui ont fleuri dans les années 70. Il y en avait des bonnes, il y en avait des bidons, mais en tout cas toutes celles qui sont tombées dans les extrêmes (je pense notamment à Vitruve qui, par exemple, avait banni le cahier et l’écriture et, en plus, politisait à fond les gamins) en sont revenus tôt ou tard.
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à Surya
Merci de ce commentaire intéressant. Je suis d’accord avec vous. Seule la phrase « Pourquoi faire une différence entre femme mariée ou non mariée, si cette différence n’est pas faite pour les hommes ? » me gène un peu. Elle me rappelle l’idéologie de la parité, que je conteste. Mademoiselle, Fräulein, Miss, sont des mots à connotation positive, agréable. Les supprimer n’est qu’une exacerbation de l’idéologie anti-discrimination. -
"Mademoiselle, Fräulein, Miss, sont des mots à connotation positive, agréable. Les supprimer n’est qu’une exacerbation de l’idéologie anti-discrimination.«
La connotation est positive parce que Mademoiselle, Miss, etc... renvoient inconsciemment à une femme jeune (et donc supposée séduisante). En revanche, appeler une veille femme »mademoiselle« est jugé ridicule, parce qu’on suppose qu’elle ne s’est jamais mariée ou qu’elle refuse l’idée de vieillir et insiste pour être toujours appelée par ce terme, et une jeune femme non mariée que l’on appellerait spontanément »madame« se poserait peut être avec inquiétude des questions sur l’âge qu’elle parait avoir.
Si vous appelez une femme de 35 ans »mademoiselle« dans le but de lui montrer que vous trouvez qu’elle fait toujours jeune et qu’elle reste à vos yeux séduisante, c’est pas très sympa pour l’autre d’à côté qui parait son âge ou fait plus vieille
Bref, ça crée des situations compliquées que vous, les hommes, n’avez pas à subir. Ca peut même créer des embroglios, alors ce serait plus simple de trouver autre chose.
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Par contre je suis tout à fait d’accord que la parité, si elle est purement idéologique, est déplacée. Prendre 50 hommes et »donc" 50 femmes, sans se soucier de la compétence, c’est absurde. Si on ne trouve que des femmes compétentes, alors on ne prend que des femmes, pareil pour les hommes. Je caricature un peu...
Maintenant, ce n’est pas en maintenant la fillette dans un schéma ou tout ce qui est supposé l’intéresser est : être belle et séduisante, le maquillage, les fringues et la mode (et faire les soldes...), plaire aux garçons, rendre ses copines jalouses etc etc... bref, ce n’est pas en continuant à faire croire aux filles que bon, elles ont certes un cerveau, mais ce n’est pas nécessaire qu’elles s’en servent, qu’on leur donnera confiance dans leurs capacités, qu’on fera d’elles des femmes professionnellement compétentes, que l’on embauchera au final non en raison des lois sur la parité, mais bel et bien pour leurs compétences.
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...sans se préoccuper de savoir si on embauche un homme, ou une femme.
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Là je suis tout à fait d’accord avec vous. Quand à la question de « mademoiselle », il faut, peut-être, être femme pour ressentir toutes les implications. Mais si l’on supprime le mot, comment s’adresser à une fille de 12 ans ? Il est vrai que, en ce que concerne les langues, je suis conservateur. La féminisation des noms des métiers, auteur, auteure etc. me semble excessive. Mais là encore, anglophone que je suis, je suis mal situé pour en juger.
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@Surya : Dommage vous n’avez pas compris « ..renvoient inconsciemment à une femme jeune (et donc supposée séduisante). En revanche, appeler une veille femme »mademoiselle« est jugé ridicule, parce qu’on suppose qu’elle ne s’est jamais mariée » Renvoi à celle que l’on peut tenter de séduire, comme le point au milieu du front indique « Trop tard ».
Autre logique en lien « tu ne convoitras pas la femme de ton voisin... » etc... un équilibre difficilement établit multi-millénaire, une paille quoi !!! pour le pseudo-hypothétique bonheur d’une castre, d’une ultra-minorité. -
il n’y a que des pervers pour appeler mademoiselle une vieille dame
quand aux jouets pour enfants il faut bien comprendre que ceux qui font ces catalogues se soucient d’une seule chose, c’est de vendre, si les petits garçons avaient une chance de jouer avec une poupée ou une dinette on en trouverait plein les pages bleues, ainsi que des GI Joe et des camions dans les pages roses
ce n’est pas le contenu de ces catalogues qui détermine le gout des enfants, c’est naturellement l’inverse
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Je suis pas trop d’accord avec vous, Jimmy, car en maternelle, les petits garçons jouent volontiers avec les poupées et les petites filles avec les petites voitures, sans se soucier de savoir si ce sont des jouets « pour les filles » ou « pour les garçons ». C’est plus tard que les adultes les reprennent, les éduquent, leur posent des interdits : « ah non, les poupées, c’est pour les filles ! » et que les goûts se forment. Si on les laissait faire, ils s’en ficheraient totalement de ces conventions. D’ailleurs, quand on regarde ces mêmes catalogues de jouets, on constate que bien souvent les jouets des filles et des garçons sont les mêmes ou presque quand il s’agit d’enfants de moins de trois ans.
Et si, si, il y a des vieilles dames qui tiennent à ce qu’on les appelle « mademoiselle ». Ca peut surprendre mais ça existe.
D’ailleurs à ce propos, cette différenciation entre madame et mademoiselle est surtout gênante pour vous les hommes, car entre celle qui veut qu’on l’appelle madame, l’autre qui préfère mademoiselle, celle qui exige soudain le terme « madame » parce qu’elle est mariée depuis la veille... difficile pour vous de vous adresser à une femme sans risquer de froisser sa susceptibilité parce que vous ne savez pas comment l’appelerDonc uniformiser, pour une fois, ce sera mieux pour tout le monde...
Kookaburra, je ne sais pas comment on pourrait appeler une fillette de douze ans, mais de toute façon, dans les faits, il est rare qu’on soit amené à l’appeler « mademoiselle », à moins qu’il ne s’agisse d’un professeur d’une école très stricte qui n’appellerait pas ses élèves par leur prénom. Mais le problème, je pense, se situe ailleurs : personne ne se pose la question de savoir comment nommer un garçon de 12 ans, alors que pour une fille, non seulement on pose la question, mais visiblement c’est un casse tête. Et là aussi, dans les faits, personne de toute façon n’appellera un garçon de 12 ans « monsieur », à moins qu’il ne soit dans la même école. Et à part « monsieur », pour les garçons, il n’y a pas vraiment d’autre alternative.
Je vous pose une colle : si demain dans la rue vous voyez un gamin perdre un gant, vous le ramassez, et vous appelez le petit pour qu’il se retourne et le récupère, que criez vous ? « Eh monsieur, t’as perdu un gant ! » ? Vous direz plutôt : « eh, petit ! » Je pense que pour une fille, ce devrait être pareil. Cela dit, je comprends très bien que ce serait un énorme changement, un nouveau mot à inventer, mais après tout on s’est bien fait très vite à une nouvelle monnaie qu’on nous a imposée, alors je crois aux capacités d’adaptation de l’être humain. -
J’ajoute, Jimmy, qu’il ne faut pas oublier que pour l’administration, une femme jamais mariée restera une « mademoiselle » toute sa vie, même à quatre vingt ans, en tout cas tant qu’elle n’aura pas insisté, lettres à l’appui, pour qu’on l’appelle « madame ». Il ne s’agit pas là de perversité, à moins qu’en effet on considère que le système du « mademoiselle » crée des situations administratives bizarres.
Finalement, je vais finir par croire que tout le monde trouve trop compliqué ce système de « madame » « mademoiselle »...
Alors faisons comme pour les hommes et inventons un terme unique pour désigner toutes les femmes. -
Alors c’est ça l’avenir : tous homo et on ira au supermarché acheté des momes quand l’envie nous prendra ?
Avec un marché de l’occasion peut être, mais attention, quid du SAV ?-
Romain Desbois 10 octobre 2012 12:50Vu que tu es issu du modèle que tu défends, je crois pas que l’on va y perdre grand chose.
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Romain Desbois 10 octobre 2012 12:53« je me suis tôt intéressé à la philosophie que j’ai étudiée parallèlement avant de devoir l’abandonner après deux ans. » l’auteur
Heu , j’ai comme l’impression que c’est plutôt la philosophie qui vous a abandonné
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Je sais que je vous agace, Romains, et je le regrette, d’autant plus que je ne suis absolument pas homophobe.
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Argumentaire classique des LGBT xyz etc... comme je suis, alors vous autre vous êtes tous des c...
Pour ma part ma lecture politique me pousse à penser que nous avons un probléme avec cette catégorie de la population qui veut attenter à la liberté du plus grand nombre. En médecine on nomme cela une souche cancérigéne, qu’il faut extraire, soit pas ablation soit par chimie, pour les plus aptes reconbinantes.
Si la société est un corps, elle doit se protéger contre l’agresseur externe, la dégénérescence.
Cela vous conviez comme argument !!!! -
Romain Desbois 12 octobre 2012 05:47bel95
C’est bien de confirmer ce que j’affirmais plus haut. En plus d’être beauf, facho vous êtes con.
En fait c’est un pléonasme.
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Nous avons déjà débattue, la richesse de votre argumentaire conforte mon postulat, sinon ma dernière conclusion sur votre idéologie « supremassiste-Gay » : je vous emm... et c’est du sincère, du fond du coeur.
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Ils ont un peu forcé sur l’aquavit , non ?
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il sont fous ces suédois ?!
autant je trouve ridicule les parents qui habillent leurs filles intégralement en rose autant ils poussent un peu le bouchon
mais bon c’est quand hen moitié de hen population asexué va se retrouver en cloque qu’ils vont avoir une surprise non ?-
C’est n’importe quoi cette école...
Et pourquoi pas, t à ce qu’il n’y ait qu’un seul genre (car c’est le but de ce genre d’école) ne pas leur faire des piqures aux hormones pour en faire des être hibrides mi-hommes, mi-femmes...
La nature est ce qu’elle est, et cela me parait être du domain du malsain que de vouloir en changer le cours.
Lutter contre les discriminations est une chose évidente, même si à mon sens dans le monde occidentale, les femmes ont tendances à dissimuler leurs echecs et à se deresponsabiliser de leur incompétence ou leur défauts derrière une victimisation des plus sommaire...
Si injustice entre homme et femme il y a, elle doit être modifié.
Maintenant faire des garcons-fille ou des fille-mec, ca devient du n’importe quoi.
On va finir par plus réussir à se reproduire avec ses connerie...
Vous allez voir qu’à force de deviriliser les hommes, le désir masculin va se pousser de plus en plus vers le macho de bases, bien viril et mysogyne...
Et ce ne sera pas forcément injustifié ! D’ailleurs, c’est déjà la cas, le nombre de petites francaises de souche qui préfère des méditérannéens, des reubeux et des juifs, sous pretexte que eux. C’est du à quoi à votre avis ????-
Romain Desbois 11 octobre 2012 10:19« deviriliser les hommes »
Commence par arrêter de te raser ! Marre de cette dévirilisation de l’homme !!!!
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Nous avons l’extrême honneur d’être avant-gardistes en matière de dissolution des moeurs sociétales. Nous sommes aussi des suivistes bien sages de tout ce qui vient des usa et des pays scandinaves. Aujourd’hui on pousse des cris d’orfraie, mais demain ça sera la même chose chez nous, et malheur à ceux qui nageront à contre courant. On connait la chanson !
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Pas de chance, en pleine mise en place de l’idéologie du genre, voilà t’y pas que les différences innées font leur retour :
Cà va devenir de plus en plus dur de fourguer toutes ces conneries. Mais pas d’inquiétude, avec la gauche, le mariage pour tous et l’égalité forcenée, le mensonge moderniste a de beaux jours devant lui.
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Et tous ceux qui ont voté Hollande marcherons comme un seul homme ....euh ... pardon comme une seule femme ... euh bon, disons comme des châtrés ...
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SI on propose comme seul modèle de parent où un des deux sexe est exclu, alors on n’est plus dans une logique de gauche, mais de droite, c’est à dire d’exclusion, de discrimination.
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Quand on sait que la théorie du « genre » a été prônée et mise en œuvre par des associations féministes, voire lesbiennes, ça promet, camarades, ça promet.
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En ce qui concerne les titres, puisque nous sommes partis de la Suède, il faut savoir qu’en Scandinavie, tout au contraire de l’Allemagne par exemple, tant l’usage de Monsieur, Madame, Mademoiselle que le voussoiement se sont tout à fait restreints, soit à des contextes très cérémoniels, rituels même (comme les discussions au Parlement), soit à de la correspondance très très officielle (même pas une lettre de votre commune). C’est ainsi qu’un journaliste qui s’adresse à un (une) ministre le (la) tutoiera d’emblée. Un peu la même chose qu’au Québec il y a encore quelques années (le voussoiement y est de retour, pour des raisons que j’ignore). Rien que pour replacer les choses un peu dans leur contexte...
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Tingo
J’ajoute que j’ai de la famille à Stockholm, et les nombreux jeunes dans cette famille sont plutôt en faveur de cet indifférenciation des sexes. Je ne suis pas tout à fait contre, mais je trouve que les Suédois vont trop loin. Nous avons toujours de vives discussions là-dessus. Mais eux aussi trouvent l’utilisation du néologisme « hen » ridicule. -
Il y en a même qui pilotent des avions !!! Ce n’est pas très vieux..... La championne du monde de voltige aérienne était hôtesse à AF.
Respect !http://www.youtube.com/watch?v=iaR26gBvhmY
http://www.catherine-maunoury.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=43&Itemid=26
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Bonjour .
Moi je me demande pourquoi, on tient tend à nous féminiser , alors qu’on autorise la discrémination sexuelle dans le Coran .
Les élites ne voudraient elles nous affaiblir, dans le but de nous mettre à la botte de ces derniers ?!
Nous serons les vaincus de demain ,car les émirats achètent la France que les gouvernants de notre pays prostituent depuis Giscard ...-
Telle que vous la présentez Kookaburra, l’école suédoise EGALIA fait plutôt figure de fondamentaliste sur les théories du genre.
Merci de dénoncer ces dérives.J’ai constaté d’ailleurs au travers de nombre d’articles que ces théories hérissent surtout et essentiellement le poil d’autres fondamentalistes. On a eu droit à tout un pataquès sur l’introduction de la théorie du genre dans les programmes scolaires de SVT, mais à y regarder de près, il n’y a franchement pas de quoi fouetter un chat.
BO Bulletin officiel spécial n° 9 du 30 septembre 2010 (pages 9 & 10) PDF
Thème 3 - A
Féminin, masculin
Devenir femme ou homme
Sexualité et procréation
Sexualité et bases biologiques du plaisirComme dit l’association FHEDLES ( Femmes et Hommes, Égalité, Droits et Libertés dans les Églises et la Société )
« Enseigner une anthropologie « naturelle » immuable est une imposture et disqualifier les théories du genre en les faisant passer pour une idéologie de l’indifférenciation est une malhonnêteté. Celles-ci ne nient pas les différences biologiques des sexes mais les interprétations qui y furent attachées en d’autres temps et les conséquences injustes qui en demeurent. »
Je partage complétement cet avis.
Cette même association faisait en septembre 2011 la réponse de la bergère au berger
« aux 80 députés UMP qui semblent croire que le comportement « masculin » ou « féminin » découle en droite ligne de nos hormones et de la forme de nos organes génitaux et certainement pas de notre culture ou d’un rapport de pouvoir. »
http://fhedles.fr/textes-en-ligne/reponse-aux-80-deputes-oui-au-genre-dans-les-manuels-fhedles/-
Bonjour Njama. Merci de votre commentaire constructif.
Comme Simone de Beauvoir l’affirmait, on n’est pas né homme ou femme, on le devient. Féministe, Simone de Beauvoir ne pensait qu’au rôle subalterne que la société attribue à la femme. La théorie du genre va beaucoup plus loin. Il s’agit d’expliquer aux jeunes que bien qu’ils soient physiquement masculins ou féminins, il leur appartient de définir leur propre orientation sexuelle, elle-même susceptible de varier au cours de la vie. C’est un sujet sensible qui provoque toujours des disputes.Enseigner cette théorie à l’école est contestable et, de toute façon délicat. Beaucoup de parents considèrent que l’éducation sexuelle est plutôt l’affaire des parents.
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il ne faut pas tout confondre
que les jeunes se sentent libre de choisir leur orientation sexuelle est plutôt positif
ça n’a rien a voir avec le « lissage du genre »
un homme peut être homosexuel et se sentir masculin un transexuel c’est autre chose
pour la majorité des gens le genre « perçu » correspond a l’apparence biologique. le grand n’importe quoi actuel qui a succédé a la rigidité imbécile de l’ époque précédente fait qu ’énormément de gens « moyens » ne savent plus se situer en tant qu’homme ou que femme c’est aussi une donnée dont il conviendrait de tenir compte. -
Je suis d’accord gaijin
le grand n’importe quoi actuel qui fait qu ’énormément de gens « moyens » ne savent plus se situer ... vient en partie je pense de ce que l’on explique pas, ou très mal la philosophie sous-jacente de cette nouvelle inflexion sur le « genre » pour promouvoir dans le temps bien sûr, du moyen terme plus que du court, des perspectives très générales.De là peut-être, tant de réactions épidermiques, sur un sujet encore très tabou dans certains milieux. Les réactions à l’introduction de la théorie du genre dans les programmes scolaires de SVT ont été des tempêtes dans des verres d’eau, du grand n’importe quoi , cela en risible tellement c’est primaire (ou réac ?) comme attitude !
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« par grand n’importe quoi » j’ entendais la confusion entre l’égalité sociale des sexes et leur « identiquité » ( tant pis pour le néologisme )
confusion qui fait que personne ne sait réellement qui il est ou ce que signifie être un homme ou femme.
la biologie existe ! et fonde des différences ( dans la plupart des cas )
la position de nos yeux indique que nous sommes des prédateurs
notre morphologie indique que nous sommes fait pour courir
notre appareil digestif que nous sommes omnivores......
notre système sexuel que nous sommes des mammifères qui pratiquent la reproduction sexuée
nos productions hormonales induisent des préférences plus marquées d’un sexe pour certains comportements que pour d’autre et des capacités différentes a communiquer .ce qui n’a rien a voir avec les comportements individuels et les conditionnements sociaux
dans les société ou les femmes sont socialement dominantes les femmes restent des femmes et les hommes des hommes.
que nous soyons a la recherche d’un modèle social qui puisse intégrer avec bonheur les exceptions a la norme et les choix individuels est plutôt une bonne chose mais des positions extrémistes comme cette école sont des absurditésce type de raisonnement nous conduit tout droit vers l’ eugénisme ( qui je le rappelle n’a pas été inventé par les allemands mais qui était une doctrine scientifiquement acceptée dans tout le nord de l’ europe et aux états unis ......)
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que nous soyons a la recherche d’un modèle social qui puisse intégrer avec bonheur les exceptions a la norme et les choix individuels est plutôt une bonne chose
Je partage, c’est le sens de mes commentaires, au-dessus et en dessous. L’article débute sur un « Le personnel [d’ EGALIA] évite toute référence aux genres, masculin et féminin, ». Jusque là rien d’anormal, au contraire, un enseignant à des « élèves » devant lui, qu’ils soient filles ou garçons importe peu. C’est après que ça dévie ...
mais des positions extrémistes comme cette école sont des absurdités
Encore d’accord, et fort heureusement je constate que cela n’a pas échappé à de nombreux commentateurs.Les excès de quelques-uns ne doivent pas faire qu’on rejette tout, l’eau du bain et le bébé avec.
Si la ligne générale donnée est une orientation politique européenne (voir pour les détails mon post ci-dessous), il y a peut-être un manque de concertation entre États, sur cette nouvelle question « sociétale », qui découle assez naturellement à ce qu’il me paraît de la question de la mixité à l’école.Je rejoins les éléments de consensus provisoires de l’ IUFM-Créteil dans cet article que je signalais, qui exprime que l’indifférenciation (élèves) n’empêche pas la différenciation (garçons, filles), ainsi que la conclusion de l’@uteur de l’article.
>> la nécessité pour l’école de reconnaître que les élèves ont un sexe et que la mixité ne peut avoir de fonction éducative que si elle est pensée et non simplement perçue comme une évidence ;
>> que comprendre la genèse parfois difficile de l’identité sexuée des garçons et des filles aide à déchiffrer certains de leurs comportements et difficultés ;
>> que la mixité, même si l’on y est attaché comme principe, peut être modulée, certaines plages pédagogiques non mixtes pouvant être bénéfiques aux élèves des deux sexes.
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ou, pour résumer ma pensée en une phrase :
La mixité à l’école est devenue une réalité entre les années 60 et 75, aujourd’hui, elle est « pensée », et traduite d’un point de vue anthropologique par cette l’introduction de la théorie du genre dans les écoles.Qu’elle soit mal traduite, ici ou là, ne devrait pas je pense, remettre le principe en question. Un retour à la non-mixité dans l’école nous renverrait des siècles en arrière ... ce qui ne serait pas peut-être pour déplaire à quelques fieffés conservateurs nostalgiques d’un ordre ancien dans lequel les « genres » étaient outrageusement différenciés.
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Ensuite, on apprendra aux jeunes garçons à se mettre des tampax dans le fondement, tandis que les jeunes filles devront enfiler des soutien-gorges plats.-
Vous me soufflez le bon mot Kookaburra, j’allais dire au vu de certains commentaires, « Simone reviens ... ils sont devenus fous ! »
Je veux bien croire qu’il faut du tact pour enseigner cela à l’école (un peu de formation peut y contribuer), mais les avis des parents me semblent être une excuse assez fallacieuse avancée par ceux qui n’ont pas compris l’intérêt de cette nouvelle et courageuse approche des genres, ou qui voient être remis en question un ordre patriarcal qui traverse la société de part en part, à différents degrés suivant les strates. On flirte avec un sujet sensible, celui de la culture, ou de la mosaïque culturelle et sociale, et les préjugés ont la vie dure, comme le dit en résumé Alice Gombault (FHEDLES) dans sa Conclusion ICI
« Il n’y a plus d’obstacle juridique au plein épanouissement des femmes. Le sexisme s’attarde dans les mœurs, mais non dans les lois. »En réponse à certains commentateurs qui voient dans ce tournant didactique et pédagogique quelques frivolités audacieuses ou lubriques (?) françaises (ou suédoises) de la part de nos édiles de la nation, cette nouvelle approche des genres n’a pas été pondue par nos éminences grises du ministère de l’Éducation Nationale, mais émane d’une orientation politique européenne ...
Le Conseil de l’Europe définit le « genre » ICI
Le Rapport émane du CDEG (Comité directeur pour l’égalité entre les femmes et les hommes)
http://www.coe.int/t/dghl/standardsetting/equality/04CDEG/index_fr.asp
Il a été approuvé par le Conseil de l’Europe le 7 avril 2011
http://www.coe.int/t/dghl/standardsetting/violence/default_FR.asp
Le chapitre « Education » (voir Ch III Prévention, article 14) ne représente qu’un volet des différentes obligations faites aux États signataires de transposer cette directive. (page 13 du PDF)
Article 14 – Education
1 Les Parties entreprennent, le cas échéant, les actions nécessaires pour inclure dans les programmes d’étude officiels et à tous les niveaux d’enseignement du matériel d’enseignement sur des sujets tels que l’égalité entre les femmes et les hommes, les rôles non stéréotypés des genres, le respect mutuel, la résolution non violente des conflits dans les relations interpersonnelles, la violence à l’égard des femmes fondée sur le genre, et le droit à l’intégrité personnelle, adapté au stade de développement des apprenants.
2 Les Parties entreprennent les actions nécessaires pour promouvoir les principes mentionnés au paragraphe 1 dans les structures éducatives informelles ainsi que dans les structures sportives, culturelles et de loisirs, et les médias.
-----------------Mon commentaire est qu’en dépit des bonnes et louables intentions initiales de cette Commission, on peut regretter que sur un sujet si « essentiel », la société civile n’ait pas été associée à ces réflexions et décisions prises en « alcôve » qui plus est, sans respecter une parité des « genres ».
Le CDEG était composé de 43 femmes et 8 hommes !!!!!!!!!!!!
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Bonjour,
sur le coup j’ai cru que c’était un hoax.
sinon c’est intéressant en tant qu’expérience.
Dommage que les cobayes soient des enfants.De mon point de vue, ça ne permettra que de vérifier le vieil adage : chasser le naturel, il reviendra au galop .
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Le déni de l’altérité est un refus du réel ,ce symptome de nos sociétés .
« Les civilisations ne disparaissent pas par meutre ,elles se suicident ».-
Des mœurs à l’esprit de la loi, il y a encore du chemin à faire et beaucoup de préjugés sexistes qui planent dans l’air.
« Les civilisations ... »
Rien ne se crée, tout se transforme. -
On vous a moinssé pour cette parole sensée !
Ce monde qui va toujours à l’extrême me débecte d’une force !
Les petits malins qui jouent les petits démiurges ! L’arrogance de l’homme n’a décidément pas de limites ! -
On est curieux de savoir ce que ça donnera au moment où ces enfants, devenus adultes, s’inséreront dans la société…
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Et l’école avec sexe !
Si, si ça existe encore ... des écoles non-mixtes confessionnelles. Même si le phénomène est très marginal, l’école est un des premiers lieux où se véhicul(ai)ent de forts stéréotypes de sexes qui pré-fabriqu(ai)ent des comportements stéréotypés, que l’on retrouve plus tard en toute logique dans la société.
Une école dans Paris, de la maternelle au lycée, et quelque 1 800 élèves, uniquement des filles à partir du primaire :
« Le règlement intérieur du primaire exige que « les élèves portent des collants ou mi-bas, des jupes couvrant les genoux, des manches couvrant les coudes, les cheveux attachés ». Celui du secondaire précise que « les élèves doivent ranger leurs affaires de sport dans un sac opaque, fermé, destiné à cet effet et non dans un sac plastique ». De plus, « la tenue de sport (survêtement, manches longues et baskets) doit impérativement rester cantonnée au gymnase. Pour toutes les sorties vers les toilettes ou autres, les jeunes filles doivent remettre leur jupe ». »
http://www.liberation.fr/societe/0101610748-l-enseignement-confessionnel-fait-ecoleDans le même ordre d’idée que pour la théorie des genres, c’est la mixité (sexuée) à l’école, pourtant dans le droit fil des idéaux républicains, qui se trouve parfois remise en cause, bien que la mixité scolaire ait été considérée comme une étape incontournable de l’égalité des sexes, et qu’elle s’impose comme une évidence.
Cet acquis que l’on croyait définitif après des siècles d’obscurantismes religieux et culturels se retrouve quelquefois pris à partie très sournoisement dans des médias :« Faut-il sauver les garçons ? », titrait le mensuel de janvier 2003 du très sérieux Monde de l’éducation. A la rentrée de septembre, c’était cette fois un sociologue du CNRS, Michel Fize, spécialiste de la famille et de la jeunesse, qui publiait un livre intitulé « Les Pièges de la mixité scolaire » , auquel le magazine L’Express accordait une large tribune.
http://www.scienceshumaines.com/faut-il-mettre-fin-a-la-mixite-scolaire_fr_3626.htmlou même par le Gouvernement (sous Sarkozy) :
Alors que la mixité s’impose comme une évidence, à l’école comme dans la vie, alors qu’elle est obligatoire dans toutes les filières scolaires depuis 1975, une disposition adoptée par le Parlement le 15 mai 2008 est venue semer une certaine inquiétude. Noyée au milieu d’un arsenal de mesures visant à combattre les discriminations, elle stipule que « le principe de non-discrimination fondée sur le sexe (…) ne fait pas obstacle à l’organisation d’enseignements par regroupement d’élèves en fonction de leur sexe ». Aussitôt, les syndicats d’enseignants et les associations de parents d’élèves se sont inquiétés de possibles retours à la non-mixité, ce qui a obligé le ministère à réagir en soulignant que « la formulation juridique retenue exclut toute incitation à développer des enseignements séparés »…
http://www.scienceshumaines.com/la-mixite-a-l-ecole-reevaluee_fr_23430.html
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Bizarre que pour une théorie qui prétend lutter contre les discriminations sexuelle, ils ne proposent comme modèle de parenté, des référents où l’un des sexe est absent : homos ou parents célibataire.
Do cil n’y a pas de genre, mais un homme et une femme ensemble cela ne peut pas servir de modèle parental ?
contradictoire pourtant c’est le seul modèle où les deux sexes sont présents et donc traités à égalité, tout autre modèle constitue de fait une discrimination d’un sexe de façon automatique.Il y a une grosse erreur de concept, pour refuser une norme totalisante, on fait de l’exception la règle. Entre le refus de la discrimination et ça, il y a un gouffre qu’ils ont apparemment franchi.
Mais comme l’on dit certains, chassez le naturel, il revient au galop.
Si pour certains individus minoritaires, cela peut très bien convenir, on sacrifie la formation de la majorité de la population.Connaitre les différence et les reconnaitre dans l’organisation sociale ( par les discriminations ) ce sont deux choses différentes, mais autant à droite que parmi les gauchistes, beaucoup ne semblent pas savoir faire la différence entre les deux, mais le problème est abordé de façon opposé.
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Merci Gars, j’apprécie toujours un peu d’humour. Quoi de mieux dans la vie que de pouvoir rire !
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C’est quoi l’intérêt de la castration masculine actuelle ?
Pourquoi l’école n’apprend pas aux enfants a devenirs de bons futurs parents responsables ?
C’est quoi l’intérêt de traiter les familles biparentales mixtes d’anormales ?
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Romain Desbois 12 octobre 2012 05:38"C’est quoi l’intérêt de traiter les familles biparentales mixtes d’anormales ?"
Peut-être juste montrer ce que c’est d’être traité d’anormal. Ca fait pas plaisir hein ?
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@Milu
@Philouie
@Cogno3
Dans le BTP, le conditionnement des sacs de ciment sont de 25kg ou 35kg. Certains platres ou chaux vont jusqu a 40kg. Chaque entreprise choisit son produit, selon les chantiers et le cout. les 25 kg reviennent plus cher. les 5 kg horriblement plus chers.
Des femmes dans ce milieu de rugueux j’en ai eu vu. Beaucoup effectivement dans les bureaux d’études, architecture, controle qualité, géomètres, etc... Elles gonflent tout autant qu’un homme au meme poste, à savoir l’ignorance ou le mépris des réalites du terrain et des délais d’exécution. Au pied du mur il s’en trouve aussi. J’ai connu une dame de 50 balais version catcheuse qui avait pris la suite de son défunt mari artisan maçon et qui empilait les parpaings comme qui rigole en drivant son équipe aux décibels. J’ai vu une jeune peintre chialer sur son escabeau des mains au cul, une carreleuse mettant boxer en sous vetement et deux pantalons l’un sur l’autre parce qu’a genoux juste la marque de la culotte faisait fantasmer les collègues. Globalement, ce milieu n’est pas trés fin. Donc les femmes y souffrent. Pour les passionnées, grutiere est bien ( et ce n’est pas dévaloriser parce que le grutier est l’ame d’un chantier ), conductrice de pelleteuse, de tombereau ou camion benne...ou second oeuvre, mais dans une boite artisanale bien tenue. J’aimerais savoir combien de femmes sont à ce jour coffreuses-bancheuses. ou terrassières au fond d’une tranchée, ou marteau piqueuses chaque jour....
le revers de la médaille, comme les femmes reussissent dans ces metiers aux postes d’encadrement ou de controle, les pauvres types de base n’en ont pas fini avec leur machisme de frustrés en tout.
n’ai-je pas raison, Milu ?-
En résumé :
Egalia est un exemple de la mise en pratique de la « théorie du genre », cette hypothèse développée par des sociologues américano-canadiens dans les années 70, qui continue à susciter de vives discussions aujourd’hui. Elle a trouvé l’approbation de l’Education Nationale en France et commence à être enseigné dans les écoles. Néanmoins, elle reste toujours contestée. L’essentiel des idées développées dans les commentaires ici concerne :1. L’enseignement de cette théorie à l’école. Les plupart des commentaires s’y opposent, mais plusieurs commentaires bien argumentés sont plus nuancés et plutôt en faveur. Les commentaires de Njama sont particulièrement riches d’informations. Le sujet est à la fois délicat, très sensible, et complexe. Personnellement, j’en ai des réserves sérieuses. Quel prof serait en mesure de présenter cette théorie convenablement ? Ne serait-il plutôt un sujet pour la faculté de psychologie à l’université ?
2. L’ouverture de tous les métiers et sports aux femmes. Le consensus est nettement en faveur. Pourquoi pas ! Personnellement, quand je vois une femme derrière le volant d’un énorme camion ou car, je suis frappé à la fois par l’étonnement et l’admiration. Je comprends plus difficilement qu’une femme puisse aimer un sport agressif et brutale. Mais je ne m’y oppose pas.
3. L’adaptation de la langue aux exigences du féminisme (féminisation laborieuse des titres, l’impératif d’ajouter le féminin aux noms et prénoms - les Français et les Françaises, ils et elles etc.) La encore le consensus semble plutôt en faveur. Personnellement, je n’aime pas les « modernisations » des langues, révisions d’orthographe, etc.
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Merci. Pour les informations ça n’a pas été trop difficile, j’avais déjà « potassé » le sujet pour un autre site.
Le sujet est à la fois délicat, très sensible, et complexe.
Quel prof serait en mesure de présenter cette théorie convenablement ? Ne serait-il plutôt un sujet pour la faculté de psychologie à l’université ?A cette question je réponds que pour avoir une idée exacte du contenu de l’introduction de la théorie du genre dans les programmes scolaires de SVT, il faut lire le BO Bulletin officiel spécial n° 9 du 30 septembre 2010 (pages 9 & 10) PDF
Thème 3 - A > Féminin, masculin / Devenir femme ou homme / Sexualité et procréation / Sexualité et bases biologiques du plaisirJe ne lis personnellement aucune équivoque dans la ligne générale de présentation de ce thème :
« L’étude de la sexualité humaine s’appuie sur les acquis du collège. Dans une optique d’éducation à la santé et à la responsabilité, il s’agit de comprendre les composantes biologiques principales de l’état masculin ou féminin, du lien entre la sexualité et la procréation et des relations entre la sexualité et le plaisir. Ces enseignements gagneront à être mis en relation avec d’autres approches interdisciplinaire (philosophie) et/ou intercatégorielle (professionnels de santé). Il s’agit d’aider l’élève à la prise en charge responsable de sa vie sexuelle. »(la suite du document « d’orientation pédagogique » est structurée en relation essentiellement avec les programmes de biologie. Pour plus de détails, lire le PDF)
Sur l’ensemble des commentaires, on sent que le sujet est peu maîtrisé ou peu cerné intuitivement, ce qui n’est pas forcément propice à une réflexion sereine et constructive.
ça part tous azimuts :
« Homosexualité, féminisation /masculinisation, androgynie, hermaphrodisme, dissolution des mœurs, endoctrinement, tuer l’inné, école expérimentale (enfants cobayes ?) , idéologie de la parité, l’avenir : tous homo , déviriliser les hommes, idéologie du genre, théorie du « genre » prônée et mise en œuvre par des associations féministes, voire lesbiennes ! »d’où l’utilité de ce type d’article, et merci de nous faire partager votre synthèse aux réactions des commentateurs. Peu d’@uteurs le font.
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Et la Suède, on nous la montre comme modèle !! Ah, ah ! Ils ne savent même pas faire la différence entre « égalité » et un « uniformité ».
Pauvre humanité ! Triste décadence !
L’humain omniscient, maître de tout ! Ah, la rigolade ;
En tout cas que c’est une jaune rigolade !
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