@ Alinéa,
Par ailleurs, la suppression du service militaire, qui en étouffait
beaucoup mais qui donnait à beaucoup aussi les limites dont vous parler,
n’a sûrement pas aidé.
Sincèrement je pense que c’est hors sujet. L’armée n’est certainement pas un lieu d’émancipation citoyenne, vous rêvez, vous ne devez pas l’avoir fait ce service militaire pour dire ça ! C’est qu’on attend de vous à l’armée, c’est exactement l’inverse, que vous soyez un parfait idiot qui ferme sa gueule (excusez, ce n’est pas par impolitesse que je le dis, c’est pour l’avoir trop entendu ce ’fermez vos gueules !« ) Vous rêvez, l’armée c’est abrutissant, c’est de la servitude, vous n’êtes pas plus qu’untermensch qui doit marcher comme une marionnette !
Un mélange de gens de milieux différents, certes, mais les clivages s’y retrouvent naturellement, comme dans les cours d’école, comme dans la vie. Le roulement démographique de cette conscription se faisait tous les 2 mois. Ceux qui n’avaient pas fait d’études étaient »appelés" à 18 ans, leurs départs s’échelonnaient sur l’année en fonction de leur date d’anniversaire. Les intégrations des étudiants se faisaient majoritairement sur août, un peu moins sur juin et octobre. Le service militaire, c’était 12 mois, dont 11 mois au moins d’ennui (et je suis poli), c’est inintéressant au possible la vie dans les casernes. Je suis contre la conscription je vous le dis. J’en ai fait l’expérience, j’ai trouvé ça aliénant, je sais de quoi je parle, pas comme Ségolène et d’autres femmes qui suggéreraient de rétablir la conscription.
Arrêtez, le bidasse heureux, c’est un mythe de la nation ! mon beau soldat, c’est l’abrutissement des nationalismes du XIX° qui a créé cette image d’Epinal.
Franchement laissez tomber cette idée, s’il vous plaît Alinea.