@Michèle
Si vous me lisez bien je ne refuse pas l’aide aux personnes qui en ont physiquement besoin (personnes dépendante et malades). Mais cela ne doit pas passer par des allègements de cotisations patronales mais par des allocations qu’elles dépenseront librement en fonction de leurs nécessité (qu’elles sont les seules à bien connaitre). Elles utiliseront peut être l’allocation pour se payer une femme de ménage. Peu importe, mais au moins cette femme de ménage n’aura pas des droits sociaux diminués (ce qui est le cas dans le système actuel).
De même, je ne refuse pas mon aide aux familles (voir plus haut). Je conteste simplement les aides versés à ceux qui font garder leurs enfants et je propose de réaffecter cette argent à une allocation versées sans autres conditions qu’éventuellement une condition de ressource : une femme cadre a les moyens de faire garder ses enfants sans être aidés pour cela, et la société se contente de soutenir les familles au travers de dispositifs simples (quotient familial, allocations familiales dont une partie sous condition de ressource) qui laissent aux familles la liberté de s’organiser de la manière la meilleure pour elles (et qu’elles sont les seules à bien connaître).
En dehors de ces cas là, je ne comprend pas pourquoi l’état ferait des fleurs à ceux qui veulent se payer des domestiques !
@Perlseb
Personne (en tout cas pas moi) a prétendu que se serait les mères de familles qui devraient rester bien gentiment à la maison pour s´occuper de leur progéniture. Ce que je disais sur le choix travail + garde vs. s’occuper soi même de ses enfants était volontairement non sexué. D’autant moins sexué d’ailleurs que chez nous c’est moi, le mari, qui ait fait le choix de réduire mon temps de travail pour m’occuper de notre enfant (choix économiquement stupide puisque c’est moi qui ait le meilleurs salaire). Personne ne l’ayant prétendu je pense donc qu’il ne faut y voir que l’expression de vos préjugés.