Bonjour easy,
J’ai une mauvaise mémoire des détails mais il me semble que la réponse que je vais vous faire sera très proche d’une réponse que je pense vous avoir déjà faite.
Que je sois dans le vrai ou non peu importe car au royaume des réactions circulaires, il va de soi que « bis repetitas placent » 
Pour commencer, nous sommes d’accord, idl est bien clair qu’il n’existe rien d’identique en ce bas monde.
Tout est différent, même les répliques qui se voudraient parfaites ne le sont pas.
Il y a donc de la variation à gogo.
Mais qui dit variation dit reproduction prélable.
L’un ne va pas sans l’autre.
C’est précisément là, avec ce doublet que s’opère le miracle du vivant qui ne vise que la reproduction ne varietur et qui, au final, est la chose la plus créative au monde.
Au niveau psychologique il en va de même.
Aucun de nos gestes n’est jamais identique à un précédent.
Il y a toujours un « bruit » de fond de variations qui généralement passe inaperçu, nos comportements présents se contentant de ressembler aux comportements passés pour produire les effets attendus qui... nous satisfont, nous rassurent et ainsi de suite.
Les petites variations sont constamment compensées, accommodées et parfois, au prix d’un effort conscient qui traduit un changement d’habitude, un effort d’adaptation.
Dans tous les cas, quoi qu’il en soit, nous faisons évoluer une habitude ancienne vers une habitude nouvelle, mieux adaptée à la situation.
Comme lorsque bébé apprend à saisir une balle à deux mains plutôt qu’avec une seule. Quand la balle est grosse, c’est beaucoup plus efficace.
Mais quoi qu’il en soit, les cycles sont partout.
A aucun moment on en sort.
Au sens où celui qui n’a pas tel schème, telle habitude, ne pourra certes pas appréhender telle réalité, mais il en appréhendera forcément une autre, toujours à partir d’autres cycles qui lui sont propres.
Les esquimaux ont 15 mots pour désigner les différentes variétés de neige qu’ils perçoivent.
Ils ont différencié leurs réactions circulaires, habitudes ou schèmes parce que ça leur sert.
Nous qui n’avons que des actions ludiques ou non vitales avec la neige, nous nous contentons d’un seul mot : neige.
Chacun ses habitudes mais tout le monde avec des habitudes, c’est ça la premièire loi de la psychologie.
Ces habitudes sont comme des formes vivantes, elles visent à se reproduire avant toute chose, mais elles évoluent, elles s’adaptent en fonction des circonstances.
A la condition toutefois que nous soyons prêt à les modifier.
Certains s’accrochent à leurs habitudes comme une bouée de sauvetage et n’en changeraient pour rien au monde.
Les vieux en particuliers, les anxieux aussi.
Par exemple ceux qui ne peuvent imaginer que nos gouvernants soient autres que responsables et bienveillants 
Nous regardons le monde avec les lunettes de nos habitudes.
Selon que nous avons les idées noires ou roses, nous verrons le monde tel.
Nos habitudes sont des systèmes d’attentes, elles fabriquent du stéréotypes.
Comme des « lits de Procuste », elles coupent tout ce qui dépasse et ajoutent ce qui manque de sorte que le percept est toujours conforme à l’attente.
Ainsi, nous créons le monde où nous vivons en interagissant avec lui via nos habitudes.
Nous avons donc une énorme responsabilité quant à l’état du monde qui nous entoure,
mais c’est une autre histoire...