@ foufouille
« les femmes font ce qu’elle veulent de leur corps »
Absolument ! D’ailleurs, personne ne les oblige à avoir des relations sexuelles. Si elles font le choix d’utiliser leur corps pour en avoir, elles font aussi celui d’en subir les conséquences.
@ Pakete
« En tant que citoyen du monde, c’est une préoccupation qui devrait être parmi les principales, plutôt que de faire ce que vous reprochez aux autres (« En tant que citoyen français on s’en fout des autres, mais je cite l’Allemagne quand même » ). »
Le « Monde » n’est pas une nation, par conséquent je n’en suis pas citoyen. D’autre part, je ne cite pas l’Allemagne, je l’utilise pour éclairer le cas de la France en montrant que l’on est loin d’avoir atteint une espèce de « seuil critique de population » que vous semblez craindre.
« De quoi, le Japon ? La Chine ? Pays pauvres ? Cela dépasse largement le problème de la pauvreté, mais si elle en fait partie. »
Il y a aussi celui de l’hyperurbanisation, par exemple. Ces problèmes sont certes causés par la forte démographie, mais leur solution n’en nécessite pas pour autant de diminuer les populations.
« Penser que tout le monde devrait pratiquer l’abstinence, c’est une vision du sexe, mais qui s’intègre dans une certaine vision de la vie, oui. »
Ai-je jamais écrit que « tout le monde devrait pratiquer l’abstinence » ? Je crois que vous interprétez mon propos à l’aune de votre propre pensée. Vous êtes tellement persuadé que l’on est trop d’humains en France que vous croyez qu’en condamnant l’avortement, je condamne l’acte sexuel. En fait je ne pense pas que l’on doive tous pratiquer l’abstinence, juste que si on ne le fait pas, alors on en accepte les conséquences imposées par la fécondité. Je suis un nataliste.
« Autant promouvoir la contraception (et ce quelle qu’elle soit), plutôt que de s’accrocher à l’espoir que les gens vont s’arrêter de coucher. »
Même chose que précédemment : je n’ai pas espoir que les gens vont s’arrêter de coucher, bien au contraire.
« Et d’ailleurs, c’est vachement contraignant comme « proposition » : on ne peut plus coucher ET ne plus prendre de plaisir ? »
Idem. On peut coucher, prendre du plaisir, bref : faire des enfants.
« C’était un exemple, édifiant, pour vous expliquer que le discours sur l’abstinence est on ne peu plus inefficace. »
Et tant mieux ! À bas l’abstinence ! À bas l’avortement ! Vive le sexe et les bébés !
« Non, parce que l’être humain est « programmé » pour faire des gosses. C’est complètement contradictoire avec nos pulsions naturelles. »
L’homme n’est « programmé » que par sa volonté. Nous ne sommes pas des animaux, soumis à nos moindres pulsions.
« En plus, est contradictoire avec sa liberté de convoler comme on l’entend. »
Absolument pas. On peut « convoler comme on l’entend » tout en assumant la fécondité dont Dame nature nous a dotés.
« J’ai bien lu votre phrase, gerbante au demeurant. Parce que l’IVG concerne aussi ces femmes là. »
Bien sûr que l’IVG concerne ces femmes-là. Mais moi je n’en parle pas, puisque je ne parles que de celles qui ont fait le choix d’avoir un rapport sexuel. Les femmes violées sont un autre sujet, arrêtez d’en parler.
« Et elles ont tout à fait le droit de maîtriser leur corps en prenant du plaisir tout en évitant de tomber enceinte, oui. »
Non, car ce droit entre en contradiction avec celui de l’embryon à la vie, auquel elles ont fait le choix, en faisant l’amour, de donner la vie.
« Non, heureusement ce n’est plus le cas à notre époque. Bienvenu dans le monde moderne, bye bye au moyen âge. »
Désolé mais ça le sera tant que les femmes seront fécondées par un rapport sexuel.
« Ben non puisque vous niez le droit aux femmes d’avoir la liberté de prendre du plaisir en ayant la possibilité de choisir de « créer la vie » (sic) ou non. »
Normal que je nie ce droit, puisqu’il n’existe pas ! Le choix est simple : soit l’on prend du plaisir et l’on crée la vie ; soit l’on ne crée pas la vie, mais l’on ne prend pas de plaisir. Comme je l’ai écrit plus haut en répondant à Françoise Bayle, l’un ne va pas sans l’autre.
« Et quand vous aurez compris qu’un insecte c’est vivant, vous comprendrez alors (peut être peut être, parce que vu la tombe que vous creusez...) que l’argument « un embryon c’est la vie alors le tuer est un homicide » est une connerie monumentale. »
Encore une fois, on parle ici d’embryons humains et non insectes. Mais pour vous répondre sur le caractère homicide d’un avortement, je me contenterai de dire ceci : si l’on ne pratiquait pas l’avortement, alors un être humain verrait le jour. De ce fait, pratiquer l’avortement, c’est empêcher la vie : c’est donc un meurtre.
« Et elle a fait certains hommes et femmes stériles, aussi.
Elle est bizarre votre « nature » : elle fait tout et son contraire. Vous êtes sûr qu’elle a un « dessein » quelconque votre machin magique ? »
La stérilité de certains hommes est femmes est une pathologie, c’est-à-dire une erreur de la nature. Mais je ne vois pas vraiment ce que viennent faire les mots « dessein » et « machin magique » ici. La nature n’a pas de dessein, elle est, voilà tout. Je vois la nature comme un enchevêtrement de molécules chimiques qui réagissent entre elles pour former des êtres vivants, rien de plus. Le hasard a fait que nous sommes des mammifères, et que donc la femelle, fécondée par le mâle a la charge de reproduire l’espèce en son sein.