@l’auteur, Bonjour,
je trouve vos analyses intéressantes, confortées par des faits historiques qui donnent une grande force à vos thèses.
Néammoins je suis toujours géné par les regroupements de comportements sous des bannières religieuses ou idéologiques : la défense des bannières pouvant facilement couper les êtres humains de leurs capacités à avoir une comportement « humain », c’est nécessairement très épineux d’attribuer la responsabilité des erreurs (violences faites aux autres) aux idéologies ou religions.
La violence quand elle n’est pas imputable à l’idéologie dominante n’en continue pas moins d’exister dès lors que l’homme est entraîné par les passions de son sommeil, et aucune idéologie n’a la capacité de réveiller son prochain. Y-a t’il une société qui au delà d’un certain dévelopement a réussi à échapper à cette violence ? Que cette violence soit reliable à des conséquences idéologiques rendent -elles responsables les idéologies, ou ne serait-ce pas à l’envers le sommeil qui peut trouver jsutification à la violence personnelle dans les ramifications idéologiques ?
Dans le sommeil, si on a la tolérance comme vérité absolue, celà devient nécesairement un acte de violence. Dans le réveil si on vit la réalité de la fraternité entre être humains, il n’y a pas de violence possible, c’est un vécu, et non un principe.
En quelque sorte, plus on cherche à ramener dans le sommeil des principes issus des moments de lucidité et de conscience du potentiel d’humanité que nous avons, plus nous risquons d’y attacher notre violence personnelle, surtout quand s’y mèle l’identification rassurante à une tradition qui réflèterait cette vérité, et l’idéologie quelme qu’elle soit n’est qu’une justification de nos débordements.
Joli travail neammoins.